Assassin

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Le désastre est dans la plupart des foyers, mais ma mère me faisait plus pitié. Elle avait perdu son père puis son mari, ensorcelé, très tôt. Elle venait à peine d'avoir un enfant pour lui. Comme cela ne suffisait pas, elle a été victime de viol par son cousin.

La richesse de son mari et de son père était partagée. Chacun avait eu sa part, chacun évolue à sa manière. La manière de ma mère était la plus conne, elle s'était par la suite remariée à un autre homme, un homme qui n'éclairait guère sa vie.

Après le mariage, elle lui lègue les trois quart de son économie pour qu'il puisse investir et prendre soin de mon frère et moi. Il ne restait qu'un seul terrain, celui de mon frère.

Dans sa nouvelle vie, elle espérait trouver la tranquillité, elle espérait trouver le sourire d'autrefois, elle qui était traitée comme une petite princesse, elle qui n'avait besoin de rien. C'était tellement pénible.

Sept ans étaient écoulés depuis ma naissance, on m'avait inscrit dans un établissement privé avec mon frère Khaled.

Khaled était toujours dans des vibrations qui ne m'avaient guère inspiré. Il était trop agité et aimait trop raconter nos soucis familiaux à nos camarades de classes.

Parfois on vint à l'école et c'est un seul gâteau on partageait. La faim nous empêchait de voir clairement le tableau.

Une nuit, j'avais fini d'apprendre ma table de multiplication, je voulais vraiment réussir et faire de longues études comme l'ex mari de ma mère, pour moi c'était un modèle. Je regrette vraiment sa mort, j'aurais pu être son enfant, il allait m'apprendre pleines de choses.

Dans la chambre à coucher de ma mère et de son nouveau mari, Harouna avait éclatait un bruit.

Sadia (ma mère ): tu sais que ces enfants que tu maltraites sont les miens. C'est pourquoi j'ai fait tout pour te financer plus pour que tu m'aides à les élever.

Harouna: un enfant naturel et un autre avec un père voyou. Si tu savais, tu allais avorter que de traîner ces moins que rien.

Sadia: tu t'entends parler? Tu en abuses!

Harouna: couches toi, j'ai fait plus de deux semaines sans te toucher et mets toi une chose en tête, aucun homme n'allait accepter d'épouser une telle femme comme toi.

Sadia: si il s'agissait uniquement de moi, j'allais quitter sans tarder. Je voulais offrir le bonheur à mes enfants, un foyer.

J'avais le coeur rempli de larmes, mes yeux ne pouvant verser des larmes. C'était triste, elle se sacrifiait juste pour notre bonheur. Si ce n'est une mère, qui allait subir ces humiliations et rester. Certaines femmes nourrissent les foyers juste pour que leur enfants trouvent une éducation normale.

Puis le matin vint, puis nous partîmes à l'école, puis Khaled était appelé par ces amis au niveau de la puits.

Un de ses camarades: Khaled tu n'as pas fini ton histoire de viol de ta maman. Aujourd'hui on te donnera plus d'argent.

Je regarde Khaled, il me regarda.

Moi: comment oses-tu parler de notre famille à ces étrangers. Les linges sales se lavent en famille.

Khaled: il me donne de l'argent et c'est avec cela qu'on mange petit frère.

Moi: je préfère mourir que de me mettre nu devant ces gens.

Un des camarades m'avait poussé jusqu'à ce que je ne tombe. Je pris mon lance-pierre et un caillou que je lançai sur sa figure. Le caillou lui a frôlé le haut de ses yeux.

Le directeur nous convoqua dans son bureau, on m'avait administré dix fessés. Mes yeux n'avaient fait tomber aucune goute de larme. Je pourrais broyer avec mes dents ses enfants. On touche tout sauf à ma famille.

Sous la demande du directeur, ma mère vint dans la soirée. Elle m'avait calmé;

Sadia: je sais que nous traversions de mauvais moment. Cela ne doit pas te donner l'occasion de te rebeller et que je sois présente dans la cours chaque soir. Tu veux me voir mourir ?

Moi: non maman...

Sadia: tu es gentil. Je vais t'acheter des bonbons. Rentrons maintenant.

On vint à la maison et mon faux papa était furieux...

Lui: tu étais où et tu n'as pas cuisiné pour nous?

Sadia: j'étais partie régler quelques problèmes dans la cours des enfants.

Lui: tu n'as pas honte d'amener tes enfants dans tes lieux de prostitution. Quelle mère es-tu?

Il se jeta sur notre maman, la bâtonnait de partout jusqu'à ce que sa pagne ne tombe. Insurmontable, insupportable, je rentrai dans la cuisine et je ne tombe que sur un couteau.
Je courus pour lui planter dans le dos.

J'étais un enfant, il avait eu juste mal et m'avait poussé jusqu'à ce que je ne tombe. Il commença à me donner des coups de pieds en disant: « délinquant »

Ma mère le poussa jusqu'à ce qu'il cogne sa tête avec la porte, Khaled courût pour prendre le couteau mais je l'ai devancé. J'ai planté le couteau dans sa jugulaire, jusqu'à qu'il la (la jugulaire) transperce.

Sadia: Zilkif...

Khaled: petit frère...

Ma première fois était à sept ans...Comme la première fois de certains ados.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant