Max

12 8 0
                                    

Nigeria, Kano, 4 pm...

Je devrais rentrer à Niamey pour finir toutes ces années de piège et de coup de bas. J'avais les documents et j'ai mon gars de fabrication des faux billets.

J'étais sur la terrasse de Safiath; on se regardait et j'ai senti de la tristesse dans son regard et dans sa voix;

Elle: tu pars et je ne sais combien de mois tu vas y rester, je ne sais même pas si tu vas revenir. C'est fou et drôle à la fois. Sans le savoir, sans le vouloir, sans même le penser je me suis attaché à toi, attaché à ton monde, je voulais découvrir qui tu es réellement mais je ne suis pas parvenue, tu me montrais juste ce que tu veux que je sache, tu es remplie de mystère que même mille journalistes ne peuvent écrire ton histoire. Tu es comme la terre, certaines zones sont claires, d'autres sombres. Je n'ai pas voulu tout ceci, penser à un homme au point où je vais me sacrifier pour lui. Tu as fait disparaître des années d'amour que j'avais pour mon mari. Je ne sais pas ce que tu as de si spéciale mais tu es extraordinaire Zilkif. Saches que j'aimerai dans le futur que tu viennes vivre avec moi!

Dans ma tête c'est Chantal, ma vielle Safiath ne le savais pas.

Moi: je dois partir pour ne pas que tu vois mes larmes couler.

Niamey, à 19h dans ma maison...

J'étais revenu dans la maison tout fatigué, elle a failli m'avoir par les émotions mais si tu es un maître de jeu, ce n'est pas facile de se faire avoir.

Je vins, j'aperçus deux chaussures dans la chambre des invités, quand est-ce que j'ai reçu des invités ? Je m'approchai.

Deux personnes, un homme et une femme étaient nues avec des mégots de cigarettes sur la table; des mains dans la chatte, du pénis dans la chatte et la bouche, des cochons en vrai.

Quand ils m'ont vu, ils veulent se rhabiller...

Moi: continuez de vous baiser monsieur l'avocat.

Je montai dans ma chambre et il vint subitement.

Lui: Chef je suis désolé, je ne savais pas où aller !

Moi: et ma maison est ton motel pour baiser des pétasses? Tu sais qu'on est en guerre et qu'on peut nous espionner ?

Lui: non c'est ma meuf depuis le collège, ils ont tenté de me descendre j'ai pu fuir et je me suis réfugié ici avec elle. On baise pour oublier nos peurs.

Moi: tu sais pourquoi je te laisse faire depuis? Tu sais pourquoi je t'ai donné tout mon plan? C'est comme si ton visage m'est familier c'est comme si on est lié d'une manière ou d'une autre, tu as les mêmes oreilles que mon défunt frère Khaled, c'est comme si il t'a envoyé pour m'épauler.

Lui: je ne vois de quoi vous parler. Tu m'as demandé de faire une mission je le ferai. Il faut savoir que je ne veux pas de ton pitié, descends moi si tu veux mais je te serai loyal même si tu me poignarde.

Moi: tu as intérêt... accompagnes moi en bas.

On avait descendu les escaliers et dans l'une des chambres se tenait un cadavre.

Lui: tu caches un cadavre ici?

Moi: oui, c'était un traître. Je cherche des charognards pour le manger!

Lui: c'est dégueu..

Moi: tu vois que je ne suis pas pour blaguer, j'ai une mission à mener. Je dois venger mon grand-père et le reste de la famille d'Issouf. Notre frère aîné, sa maman, et tout!

Lui: oui j'ai trouvé une ministre de confiance, elle est prête à nous aider donc tout est ok!

J'avais pris siège dans mon lit et je me mis à dormir.

Les élections s'approchaient et je remémorais l'histoire de grand-père s'était au même moment qu'on l'avait tué. Une vengeance à ce moment effacerait mes moments de tristesse...

Je fis venir le Colonel car il est grand temps...

Moi: Monsieur le Colonel, il est temps de partir. Il va t'accompagner, vous ne vous arrêteriez que pour pisser. La nourriture, l'eau et tout ce dont un voyageur a besoin est dans le capot. Allez bonne chance.

Ils étaient partis ainsi quittant Niamey pour Téssawa pour livrer la marchandise;

À 352 km, il se gara, l'avocat sorti pour aller fumer. Le colonel s'impatientait quand l'avocat lui flingue la cervelle. Il déposa l'enregistrement et file avec le produit à Téssawa tout en brûlant le corps.

Oui le plan était d'éliminer le Colonel et déposer l'enregistrement que Chantal m'avait amené. Après il a tiré sur les pneus pour laisser croire que c'est une poursuite.

Le journal de l'opposition: un colonel avait tenté de fuir avec de la cocaïne, de faux passeports, des faux billets pour l'Algérie. Il traitait avec le plus grand bandit Monsieur Max recherché par toute la police et les anti-drogues, un criminel qui tue de sang froid. Voici l'image que notre gouvernement actuel nous donne, voici ce que nous devrons craindre, le gouvernement. Vivre sur nos propres toits et avoir peur qu'un criminel nous vole ou nous tue alors que ces individus sont ceux qui nous gouvernent. Nos enfants sont en danger, la nouvelle génération deviendra malade si le régime actuel poursuit sa mission.

La sécurité de Max est fragilisé et il s'est retrouvé en prison.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant