Safiath

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Tout chemin mène à Rome, c'est ainsi que beaucoup de chemins peuvent mener à la richesse. Quand une personne dit, « je suis riche » ou quand on dit qu'une personne est riche; ça dépend d'une certaine somme, ça dépend également du lieux. Ce qu'on ignore est qu'il n'y a jamais de satisfaction; la richesse est comme les exigences féminines, jamais satisfaite.

Mon ambition était grande et je pourrai me reposer quand je serai fort, quand je serai riche et cette richesse conditionnera automatiquement mon accession au pouvoir. C'est le but que je m'étais fixé et de pouvoir éliminer Max, celui qui est à l'origine de la mort de mon papa et également déstabilisé le pouvoir car le régime actuel est le fils direct de l'ancien régime.

Le jet envoyé par la femme d'Adamo vint d'atterrir et j'y étais monté pour aller la rencontrer. Ce fût ma première fois de sortir dans ma zone, le Niger.
Je survolais l'espace nigérien, puis vins à Kano où se trouve la dame. Vue d'en haut, vue d'en bas le Nigeria surclasse le Niger, avec ses immeubles et ses agglomérations. Chaque état se développait et était en mesure de prendre sa propre charge.

Je me demandai si la France là ne nous a pas encore trahi en nous imposant d'évoluer en fonction de son système qui est le direct, centralisée l'économie, centralisé le pouvoir qu'au point où les capitales se développent laissant les autres villes, chose qui ne se trouvent pas dans le système anglophone, chaque ville pouvait s'auto-développer.

Nous étions arrivés enfin, dans un espace grand un peu loin de la ville avec beaucoup de brouillard; c'était une grande maison avec un jardin et deux piscines. On pouvait se mirer dans les carreaux qui servaient de mur et de terrasse.

J'étais dirigé par deux filles, elles étaient sublimes. Cette organisation dans la maison, dans la ville m'a beaucoup émerveillé, je songeai dès à mon retour, faire pareille chez nous. C'est pourquoi on n'étudie pas seulement à l'école mais un voyageur est le plus grand savant, d'ailleurs la majorité des savants ont été des voyageurs. Bercés par les configurations d'autres contrées, ils reproduisent la même chez eux, ou faire quelques modifications. Causer avec quelqu'un qui a voyagé est différent de causer avec quelqu'un qui vit uniquement chez eux. Ces derniers sont coincés dans la tête, leur réflexion ne s'arrête qu'au bout de leur nez.

Cela ne doit nous étonner guère de voir des gens qui insultent les étrangers, ils n'ont jamais quitté chez eux.

Bref, la dame était dans les quarantaines ou moins, elle gardait toujours cet aire fraîche des jeûnes filles qui commençaient à pousser des furoncle à la poitrine.

La dame: bienvenue chez nous monsieur Zilkif, j'espère que le voyage ne fût pas pénible.

Moi: quelqu'en soit la ténacité du voyage et les embûches cela en valait la peine pour rencontrer une beauté comme vous!

La dame: vous me renvoyez ravi, je connais votre prénom mais vous non! Je m'appelle Safiath et je n'aime pas les racontars comme tu venais de le faire avec mon mari.

Ma mère fût et a été toujours mon bouclier et cela doit me servir pour gagner ce business.

Moi: je ne suis pas le genre « racontars », ni trop bavard! Chaque femme que je rencontre est à l'image de ma mère, elle a été victime de viol, d'agression et autres. Je m'étais donné pour mission de vous protéger, de vous défendre et cela au péril de ma vie. Coucher avec des filles de joies que beaucoup d'hommes visitent il se peut qu'il ne se protège pas, voulez-vous mourir d'infection ? Si j'ai mal agis, excuse-moi je demande la route.

Safiath: non en aucun cas, vous avez plutôt bienfait et je vous suis redevable. À partir d'aujourd'hui on a un accord, je vous fournirais les médocs dans des bus de pagnes et on ira en fonction de la demande. Je vous baisserai le prix: le bénéfice sera partagé à part égal.

Moi: j'ai toujours eu de l'admiration pour vous Safiath, toujours. Bien avant que je ne vienne ici.

Safiath: comme vous m'avez connu?

Moi: comment vous connaissez mon nom?

Safiath: je me suis renseignée, j'étudie le profil de tous mes associés.

Moi: je ne fais pas moins, j'avais procédé ainsi, je ne me jette pas dans la gueule du loup, je sais toujours avoir ce que je veux, toujours! Je ne veux pas te parler de ton mari, mais ils étouffaient ton travail.

Safiath: passons à table, je sais que vous avez faim. Je nous ai fait cuisiner un bon plat et à la nigériane, venez goûter à nos mets.

Moi: je dois retourner dans mon hôtel je crois!

Safiath: vous voulez me décevoir déjà? Cette grande maison ne te suffit pas, vous êtes chez vous ici. Allons ou je vous traîne par force.

Moi: c'est bon vous avez gagné...

Nous étions assis à table avec ses deux enfants et moi!

Safiath: vous avez des enfants ?

Moi: je ne suis pas marié, je n'ai que 24 ans!

Safiath: j'ai 38 ans moi, avec deux enfants ce n'est qu'une question de temps.

Moi: vous avez des jolies cuisses!

Safiath: je suis mal assise que ça ?

Moi: non, c'était une question!

Safiath: drôle de question, voulez-vous découvrir ?

À suivre!

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