Moi

23 8 0
                                    

Les choses que je venais de dire m'ont été racontées par mon grand-frère Khaled, le véritable fils d'Issouf. J'étais né deux ans après la mort, d'Issouf.

Issouf fut le mari de ma mère, son premier d'ailleurs. Moi, je suis le deuxième fils de Sadia, mais avec un autre père, autre qu'Issouf.

En effet après la mort d'Issouf, ma mère s'était installée dans la maison de son oncle. Un oncle qui l'appréciait beaucoup. Elle était traitée comme une reine, une déesse. Elle était même une déesse, elle avait toujours les seins d'une jeune fille de quinze après son accouchement, elle était magnifique.

Son oncle était là, chassait les hommes qui lui faisaient des avances. Son oncle la protégeait de tous. Les femmes de son oncle pensaient qu'il était amoureux de sa nièce et commençait à la détester. La vie était devenue pénible pour Sadia au point où elle avait perdu goût à la vie!

Leur femmes: si tu n'as pas honte de t'habiller à moitié nu pour attirer le frère de ta maman, tu auras de notre nouvelle. Tu as tout ce que tu mérites avec la mort croisée de ton père et ton mari.

Elle demeurait toujours silencieuse face à leur provocation. L'amour d'un oncle maternel est semblable à celui d'une mère, c'est un fait.

Une nuit, dans sa couche s'était introduit un homme, avec une mauvaise intention. Il l'avait droguée bien avant.
Il lui ôta ses habits, elle ne voyait que flou. Il lui écarta ses jambes prenant la forme d'un compas, lui caressait les cuisses jusqu'à ce qu'il s'excite lui-même. Il compressait ses melons. Ma mère avait les yeux ouverts mais voyait toujours flou: il lui pompa son gaz dans le tube. Il rôdait le moteur jusqu'à ce qu'il prenne feu, il a jouit dans le tube.

Le lendemain matin, ma mère se réveilla avec des cuisses sèches. Elle a vite su qu'elle a été pénétré. Elle avait pleuré et le comble c'est qu'il ne connaît pas la personne qui l'avait pénétré.

Il avait porté plainte et le premier accusé par la police était son oncle.

À la barre;

Sadia: j'ai été drogué cette nuit, je voyais flou. Je ne comprenais rien. La personne m'avait violenté et avait abîmé même ma partie génitale, le gynécologue pourrait confirmer.

Son avocat: tu as pris quoi la soirée?

Sadia: j'avais pris du jus apporté par mon cousin Aziz.

Son avocat: jus apporté par ton cousin? Il avait quelque chose contre toi? Ou c'est son oncle qui l'avait envoyé ?

Sadia: on s'entendait bien je ne sais pas ce qui lui a pris! Je me sent humilier

Son avocat: Monsieur le juge, vous voyez ma cliente? Elle a perdu son mari, elle élève leur enfant. Son mari avait servi l'intérêt de la nation tout comme vous d'ailleurs. Si les rôles étaient inversés comment vous alliez réagir? Le statut de son oncle ne justifie pas qu'il ne pouvait être l'auteur. C'est un homme ignoble sans crépuscule qui se fait passer pour un bon musulman. C'est un homme sans valeur car un homme qui viole, oui qui viole jusqu'abimer la partie génitale de la femme n'est pas à classer dans la société même si il fait partie de la société comme les chevaux. Chevaucher avec ses semblables est la solution adéquate.

Le fils de son oncle agacé prit la parole.

Son fils: j'en ai marre que vous tous accusiez mon père de ces faits. Il n'a rien fait ce sont les conséquences de vos allégations d'autrefois qui ont valu le viol de Sadia.

Son avocat: tu vois monsieur le juge que je n'accusais pas son oncle car c'était un homme bien et c'est lui-même qui m'avait engagé. Je voulais juste voir qui avait un intérêt dans cette action et voilà que c'est son cousin. Il était perturbé par les allégations donc il voulait nuire à Sadia pour protéger son parent. Mon fils (en se tournant vers le cousin de Sadia); on ne peut se faire justice soi même. Aujourd'hui ta cousine est enceinte de toi et tu es fier de ça ? L'amour entre ton père et sa nièce est normal, c'est sa fille!
Monsieur le juge je crois que j'en ai fini.

Le juge: ce n'est pas tolérable qu'un citoyen se substitue à la justice. De surcroît faire justice soi-même de manière immorale. Pour cela, la prison sera la meilleure chambre correctionnelle pour toi.

L'avocat avait joué sur les émotions pour avoir le cousin de ma mère.
C'est de cette manière, ma mère m'avait accouché et elle était pointée du doigt. Elle était obligée de quitter le quartier et aller vivre ailleurs avec moi et mon frère.

J'étais venu de manière la plus agitée au monde, je serai agité tout au long de ma vie.
C'est mon histoire qui commence, moi Zilkif. Approchez vos putains d'oreilles car je ne parlerai pas fort avec ma putain de bouches.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant