Bébé importé

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Niamey, une semaine après la récupération des enregistrements, je montais mon plan. Chaque jour est un nouveau jour. Je n'aimais pas trop exposer mes pensées; je préférerais les mettre en exécution.

Je reçus un appel de Téssawa; c'était mon gars.

Lui: bonsoir Zilkif, vous m'avez fait une promesse et jusqu'à présent vous ne l'avez pas honoré.

Moi: oui en effet, j'ai reçu la marchandise mais je dois faire profil bas avec ces élections, la sécurité est élevée. Un colonel va vous apporter le matos.

Lui: tu me fais courir un risque là, associer des nouvelles têtes dans le business c'est comme s'attirer de la merde.

Moi: fais moi confiance j'ai de quoi le faire plonger.

Pour finaliser mon plan, je devrais aller au Nigeria rencontré Safiath.

Nigeria, Kano...

J'avais atterri dans l'après-midi, elle était avisée de mon arrivée et m'avait bien accueilli. C'était une bonne dame...

Elle: c'est comme ça on fait?

Moi: j'étais en prison, on m'avait piégé. J'ai pu rassembler tout l'argent.

Elle: c'est trop tard mon bébé. Ogbou Igban est sorti de prison et on lui a restauré ses actions. Je suis désolé je peux te céder quelque part.

Moi: non, c'est déjà bon. Je ne veux pas que tu penses que je profite de toi!

Elle: loin de là, je veux t'aider.

Moi: je vais me contenter de ton amour. Tu sais que ta chatte m'a trop manqué.

Elle: je ne dirai pas autant.

Moi: ne me dis pas que tu te fais sauter par un autre...

Elle: ce n'est pas une interdiction non plus.

Safiath était encore plus belle, décidément je ne faisais que baiser les filles avec des âges avancés, Chantal me dépassait d'un an, Safiath n'en parlons même pas. Est-ce que l'âge pouvait impacter sur le plaisir que je lui offrais?

Ma main sur son épaule, tirait le soutien qu'elle avait porté, rouge vif. Je caressais ses cheveux, elle caressait mon pénis. Elle en avait envie, trop envie.

Elle me suça du haut vers le bas, du gauche vers la droite.

Moi: Safi, fais ça encore bien, fais...je suis tout à tout!

Je la retournais, je lui glissais ma langue dans ses lèvres inférieures.

Elle: ownnn que c'est bon, vas-y ne t'arrête point s'il te plaît. Va.. va...vas-y...

Nos sexes ont finalement réussi à se croiser, c'était trop cool.

On l'a fait deux, on était couvert du drap, ma tête sur mon front.

Moi: tu baises on dirait une fille de dix neuf ans, trop de chaleur dans tes cuisses, c'est plus excitant.

Elle: tu as perdu ta force faudra que je te fasse de bon plat pour que tu te récupères. Je la veux sauvagement que doucement.

Moi: je sais que tu es une bestiole. Parlant de ça, j'aimerais avoir des bébés.

Elle: et tu enfiles des préservatifs pour me baiser? Tu n'as pas de sens?

Moi: non pas avec toi quand même ou plutôt pas maintenant.

Elle: je ne te comprends pas. Tu veux quoi au juste? Dis-moi mon amour.

Moi: je sais que ton business est une salade c'est à dire un mélange de tout, je veux des bébés.

Elle: comment tu as su que je fais du trafic de bébé ? Je me demandai depuis ce que tu veux réellement, des médicaments, ensuite des actions maintenant des bébés.

Moi: je ne veux rien qui pourra te nuire, tu le sais bien! Il se trouve que des hommes hauts placés de mon État n'arrivent pas à enfanter et que si je trouve des bébés d'autres contrées cela ne causerait aucun problème.

Elle: non ce qui m'intéresse comment tu as su?

Moi: si tu tiens à le savoir sache que ce n'était pas trop caché. Toutes ces couches, avec ses biberons dans l'usine. Depuis mon arrivée ici, je cherchais cela, c'était la plus importante et un élément qui manquait à mon puzzle et je l'ai trouvé avec toi.

Elle: volontiers, je t'en donnerai le nombre de bébé que tu veux, pourvue que ce contrat reste confidentiel. J'ai failli aller en prison pour ça.

Moi: tu vois chère dame, les gens avec qui je traite sont des personnes malhonnêtes mais qui veulent traiter avec des gens honnêtes. Tu vois l'ironie ? Il me faudra un papier signé par toi que je leur montrerai uniquement pour qu'ils croient. Après je viendrai chercher les enfants si je perçois la liquidité.

Elle: en gros, tu me demandes des preuves attestant que tu dis la vérité. C'est un gros risque que je ne veux pas courir. J'ai été averti par le gouvernement, j'ai beaucoup d'ennemis qui n'hésiteront pas à me voir en prison. La confiance que j'ai en toi, me laisse tenter.

Moi: merci beaucoup mon amour. Je ne te décevrai pas. Une dernière chose!

Elle: quoi encore, j'ai déjà de la migraine...

Moi: je veux fabriquer des faux billets, si tu peux m'aider!

Elle: enfin de compte tu veux quoi? Pourquoi tous ces risques dans mon pays?

Moi: non, le CFA, au Niger.

Elle: je te trouverai un homme qui va t'accompagner, je ne sais pas si il pourra avec le CFA mais nous verrons.

Qu'est-ce que je prépare ?

À suivre!

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