Le colonel

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Chantal était avec moi dans une robe splendide qu'elle n'avait pas hésité à enlever, elle s'était retrouvée ensuite dans un soutien et un caleçon tout rouge, uniformisant avec ses lèvres.

Moi: tu es magnifique Chantal.

Chantal: tu es la personne qui a donné un sens à ma vie, comment ne pas être magnifique pour toi? Dans mon miroir, ton reflet apparaît dès que je me mire. Je veux être conforme à ton imagination.

Moi: tu n'imagines pas à quel point tu es l'incarnation de la femme de mes rêves. Approches-toi...près de moi s'il te plaît, je tremble déjà.

Elle s'était approchée de moi, j'avais déposé ma main sur ses cuisses, mes lèvres sur les siennes.

Chantal: embrasses moi encore Zilkif, embrasses-moi, ne t'en lasses pas. Tu m'as trop manqué.

Moi: tu réagis comme si tu venais de finir tes règles.

Chantal: mes règles c'est toi, vas au besogne s'il te plaît.

Mes lèvres vinrent sur son épaule, que j'embrasai, puis lui tira les ficelles de son soutien jusqu'à ce qu'il tombe, je malaxais les seins, petit à petit. Je sent qu'il se gonfle.
Puis je suçais, encore et encore, les bouts, la creux.
Puis je fis descendre ma main au niveau du nombril pour et glisser vers son bas ventre, ce fût basique!
Puis, je la doigtais dans tous les sens, je lui fais des crochets avec mes deux doigts, tel un serpent. Je l'ai mordu la chatte avec ma bite, une morsure atroce mais sensuelle, romantique. On avait baisé encore et encore jusqu'à ce que tout le monde soit fatigué. On s'était endormi...

Vers 6h du matin, les coq chantaient, des ustensiles tombèrent, nous étions dans notre lit.

Moi: ton père ne va pas s'inquiéter, c'est ta première de découcher.

Chantal: c'est ma première fois de tomber réellement amoureuse. C'est pourquoi je veux être intégrée, je sais tenir une arme.

Moi: tu reviens sur ce sujet encore après des années. Le mieux est que tu me fasses un enfant.

Chantal: donc la conception que la femme est faite pour le foyer et qu'à être une mère pondeuse est partout, c'est la version qui change ?

Moi: tu as des réflexions bizarres. Je veux faire de toi ma reine, que nous régnons ensemble. C'est au roi de combattre, il faut juste t'embellir quand je reviendrai de guerre. Ce dont j'ai besoin c'est ton soutien, ta patience, ta compréhension pour amener à bout ma mission.

Chantal: mais de quelle mission ?

On frappa à la porte; je sortis.

La bonne: on demande d'après vous monsieur!

Moi: à cette heure et qui est-ce ?

La bonne: une personne...

Moi: bah je sais qu'un animal ne va venir me demander, pourquoi tu es bête ?

La bonne: j'essaie de m'adapter à votre image monsieur.

Moi: donc c'est moi la bête ? Tu es virée d'ici.

Je sortis et c'était le colonel; peut-être il était venu chercher sa fille...

Moi: bonjour monsieur que puis-je pour vous? Et qu'est-ce que vous cherchez à cette heure pareille chez moi?

Le colonel: j'ai essayé aussi longtemps à vous appeler mais il semble que vous êtes un homme occupé. Je venais faire la ronde chez toi mais rien, t'es jamais là. Je savais qu'à cette heure là, vous serez là.

Moi: vous ne m'avez pas toujours pas répondu, je n'aime pas trop me répéter, qu'est-ce que vous cherchez chez moi?

Colonel: baisses de ton, tu ne parles pas à un de tes ouvriers. Je suis un colonel. On avait opéré ton père et moi. J'ai été contacté par Max pour te coffrer, mais je suis de la famille. Tu me doubles ce que ton père me paie pour ta sécurité si non tu ne me verras pas venir, je suis le plus informé.

Moi: dis à ton Max que si il me coffre qu'il dit à Dieu pour le business.

Colonel: tu peux menacer Max mais ce que je t'ai dit, réfléchis-y bien!

Moi: d'accord je marche, cependant ta fille est couchée dans ma chambre; on l'ajoute à ton salaire brut ou quoi?

Colonel: bonne journée...

Je n'avais pas compris la réaction du Colonel, sachant que je couche avec sa fille, il n'a rien dit. Je lui ai donné une enveloppe vaut mieux l'avoir comme ami qu'ennemi.

Je me mis sous la douche, j'avais un marché à conclure avec les nigérians. Ces derniers seraient mon troisième réseau, après la cocaïne fournie par Max, le tabac par les ghanéens. J'allais m'allier au nigérian.

Depuis un certain temps, ceux qui voient le tabac nuisible prennent des cachets, des médicaments pour se mettre dans les « vib's». L'achat de ces médicaments prenaient de l'expansion et si j'arrivais à conclure le marché, je fournirai le Niger en entier. J'avais commencé même à faire des petits magasins dans les villes.

Moi: Chantal, le travail m'appelle...ton père était là aussi.

Chantal: il a dit quoi (en sursautant)

Moi: tu sembles ne pas l'intéresser. Quel père !

Chantal: ne t'inquiète pas...

Moi: je dois te laisser, la chauffer va te déposer.

Chantal: sois prudent, je t'aime de tout mon coeur. Mais tu vas où ?

Moi: rencontrer des nigérians...

Chantal: d'accord...

On s'était retrouvé à 9h, il était avec deux hommes et moi j'étais avec Kamal, mon homme de main. On avait discuté de marché et du transport. On était sur le point de conclure quand des gyrophares s'amenaient vers nous, je crois que j'irai en prison par le colonel.

À suivre!

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