J'avais rebroussé chemin pour sauver cette âme égarée, le sauver des mains de ces bandits et le tuer de mes propres mains.
Arrivée sur place, sa tête était coupée, sa langue coupée bien avant. Le signe était là; c'était une balance.
C'était ainsi qu'on punissait les balances pour avertir les autres.La mission fût accomplie, je vins à la maison en empruntant un taxi.
Moi à des gars: père est-il rentré, je ne sais pas ce qui lui pris de me laisser.
Le gars: non il n'est pas rentré; peut-être il est entrain de mater une gonzesse, qui sait?
Moi: probablement, son portable ne sonne pas non plus. Assurez-vous que le portail est bien verrouillé, à son arrivée on lui ouvrira. Des petits rodent dans le quartier, faudra pas qu'ils volent nos ressources.
Je rentrai dans ma chambre
Le sommeil tarde à venir
Je pensais à mon avenir
À quoi j'allais devenirChambre noire, esprit éclairé
J'avais sombré sans ombre
Je pouvais les réunir
Mais j'ai choisi la vengeanceLe mauvais côté dans le trépas
Mes seuls pas doivent me servir de guide
Les débats se font seul entre mon coeur et mon espritVouloir la mort d'un être et le faire tuer est different
C'est ainsi qu'on ne peut plus aller en arrière
Mains tachées de sang d'un être de mon sang
C'est ainsi cela va se régler, c'était ma seule option d'assouvir ma vengeanceNi moins, ni plus
J'étais devenu démoniaque
Dans ma chambre le sommeil tarde à venir
C'est noir, tout est flou.Je n'avais pas vu l'heure passée jusqu'à 5h du mat, le bruit de motards nous ont réveillé. Il y avait un cadavre déposé sur le flanchet de la maison.
Nous étions sortis, père était couché la langue à côté...
Les gars: mais putain c'est une balance ce mec!
Les gens s'étonnaient, les gens injuriaient.
Après 15 minutes, je crie « rassemblement »
Les gars: que oses-tu ? Succéder à ce bâtard, l'empire est tombé point d'empereur, c'est le début de l'anarchie...
Moi: vous avez fini? Sachez que je suis déçu de vous. Vous avec vos branlettes à deux milles francs. Un homme qui a pris soin de vous, qui vous a sorti du trou, un homme qui aidait votre famille. C'est ainsi vous allez le remercier pour tout ce qu'il vous a fait? Je ne vous en veux pas pour des gens qui sont méconnaissables à leur propre parent. Vous êtes des gens sans valeur, sans dignité. Vous n'êtes pas digne de ce business. Rien qu'à penser qu'un gang se moque de vous.
Les gars: on en a rien à foutre, c'est une balance.
Moi: vous savez tous autant que moi que c'est faux. Même si c'était le cas, ces gens ont violé notre territoire, ils ont tué un des nôtres, notre chef. Si c'était vrai, cela doit être comme dans les tribu, une personne qui cause un dommage, si on le prend on le rend à son tribu pour qu'il décide de son sort. Ils ne nous ont pas respecté et on va les montrer...
Les gars: oui c'est vrai, le respect est primordial. On va tous les massacrer. Allons-y.
Moi: vous voyez combien de fois, vous manquez de stratégie? Laissez-moi vous placer haut. Si on fait front directement on va perdre des hommes et je refuse de vous sacrifier. Vous êtes tous important, c'est ce que mon père n'a pas que j'ai, c'est ce qu'il n'a pas su vous donnez que je vous donnerai.
Les gars: le fond de ta pensée nous sera utile pour fumer ces tarés.
Moi: renseignez-vous sur leur moment de livraison, renseignez-vous sur la route qu'ils empruntent. On va les étouffer et si les marchandises tardent à venir, ils en enverront des guetteurs. Si tout va bien une nuit, nous prendrons le contrôle du quartier.
Les gars: excellente idée. Pour cela il nous faut des hommes
Moi: j'ai tout prévu. Déjà il y a quelques gang qui marchent pour nous. Ce que j'avais demandé à père qu'il a refusé. Il suffit de relier le centre à nous et fédéré le business.
Les gars: tu es un génie qui se cache parmi nous patron. Nous te prêtons allégeance. Tu as notre confiance. On marche ou on crève pour toi!
J'avais envoyé des guetteurs dans le coin déjà je connaissais une partie de leur planque, je connaissais également le chauffeur qui les livrait. Mais je devrais jouer le jeu pour gagner leur confiance.
Je montais le quartier du Centre, j'étais à Bokoki. Ce quartier était riche en femme, elles étaient pauvres. Elles s'enrichissaient dans une entreprise personnelle qui requiert la chaleur des jambes. Là bas, le service était la baise, c'est un quartier qu'on fréquente plus. J'étais venu croiser leur patron.
Le patron: le fils d'une balance dans la zone, j'espère que ce n'est pas pour nous espionner.
Moi: les nouvelles passent vite. Tu sais bien que moi; c'est un règlement de compte. Tu as servi avec lui, et tu ne peux corroborer cette allégation.
Le patron: je sais que tu n'es pas là pour me prouver l'innocence de ton père. Tu me veux quoi?
Moi: le venger...
Le patron: j'ai quoi à y gagner.
Moi: la paix et la gloire...
Il se moqua de moi, il ne savait pas sinon il n'allait pas réagir ainsi...
Moi: on va travailler en équipe, tu gères tes putes qui peuvent servir dans mon futur bar, elles peuvent écouler les marchandises ainsi on peut partager le bénéfice. Je prends les 75 pour cent et toi le reste.
Le patron: un partage léonin. Ce n'est pas bon pour le business. Partages équitables.
Moi: il ne peut avoir d'équité. À prendre ou à laisser tout compte fait, cette zone sera vouée à moi.
Le patron: une menaces ?
Moi: non une dissuasion.
Le patron: je marche avec toi. Mais essaie de me baiser une fois, je te montrerai le trou d'où t'es venu au monde
On est prêt pour l'assaut...
À suivre!

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Le bar rond
ActionLe bar rond est le tome 2 de trente minutes de confession. Elle est l'histoire d'un baron de drogue. Issue d'un milieu violent sans pitié, un milieu où chaque être ne pense qu'à sa survie, il s'était vite adapté. Dans ce milieu le sexe n'avait aucun...