Le bar rond

Le reliquat

Toutes les grandes innovations, toutes les grandes réussites ne se réalisent que passion. J'étais passionné par ce métier qui m'inspire jour pour jour et la victoire était très proche.

Qui avait dit que la vie était simple, oui moi j'avais pensé cela. Je pensais que tu allais rouler comme sur des galettes. Mais l'ennemi que je combat était aussi fort. Sa force est conjointe à celle de mon gouvernement. Allié du colonel, je ne peux faire face à la force étatique. Je dois faire tomber l'état de mon pays et placer celui qui me sera loyal. Mais cette mission était bloquée car mon achat des actions au Nigeria ne pouvait avoir lieu, la somme n'est pas suffisante malgré ma fortune.

Le comble est qu'un proche me trahissait. Je dois découvrir qui sais!

À 19h, je vins garer devant la maison de Chantal, elle sortit.

Moi: tu sent très bon ma belle !

Elle: merci mon bébé. Tu es beau et j'ai la chance de t'avoir comme homme.

Moi: on est chanceux tous les deux alors. On avait commencé sur de mauvaises bases. Je n'ai pas su te faire confiance et je me méfiais de tout. J'en suis désolé. Je vais te montrer toute ma stratégie de vente, mes planques et tout.

Je savais que je risquais gros, peut-être si elle a confiance en moi. Elle me trahirait moins.

On avait roulé un peu partout dans la ville, je lui ai présenté des gars de moi. Ensuite on vint dans le bar!

Moi: c'est chez moi ici, c'est ce que j'ai bâti de plus précieux au monde. Je tiens tellement à cela. Tu vois à gauche c'est mon bureau et j'ai un enregistrement qui fera tomber le colonel, ton père.

Elle: tu es impressionnant mon amour!

Moi: ça ne te dérange pas que j'ai une dent avec lui?

Elle: aucunement pas. Fais moi l'amour.

Moi: mais on cause...

Elle: s'il te plaît. J'ai un appétit sexuel plus vaste comme une fille togolaise.

Moi: quoi? Expliques moi cet appétit des filles togolaises.

Elle: j'avais quatorze ans quand mon père m'y est amené. Il était parti en mission au Togo donc on nous avait logé dans un camp militaire près d'un quartier ADIDOGOME non loin de Sanguéra.

Moi: épargne moi les quartiers car je ne connais pas.

Elle: mais c'est interessant quand on met le nom des lieux. Je disais qu'à Sanguéra les filles étaient nombreuses et très infidèles. Elles donnaient aux plus offrant, on pensait dans des films pornographique croisant des sachets de préservatifs surtout le moment du bitumage de la route, est-ce les nains chinois, est-ce les maçons? On m'avait dit qu'il y avait pénurie de préservatifs même.

Moi: ce sont des histoires...

Après la visite, j'avais placé mon hameçon. J'attendais qu'elle soit prise.

Après cela, on s'était retrouvé dans un restaurant. Je la voyais manipuler son portable. Je lorgnais les yeux pour avoir son mot de passes.

Je lui demandai de me chercher des glaces pour pouvoir diluer mon liqueur.

Je pris son portable et je tombe sur un message  dans lequel je n'arrivais pas à rentrer car elle avait verrouillé, je rentrai dans les contacts. J'avais copié le dernier appel écrit: dady qui veut dire papa quand je l'ai vu avancer.

On retournait dans mon bar pour pouvoir se mousser, elle était sous la douche quand j'ai tenté d'appeler le numéro avec mon portable, devinez le nom; c'était Max.

Mais merde, Chantal est la fille de Max!

Je voulais prendre mon pistolet et vider mon chargeur sur elle qu'une idée brillante m'est parvenue: jouer au jeu. En guerre, ne jamais vider toutes ses munitions, il faut toujours avoir une carte à jouer ou une porte de sortie: Chantal est ma porte de sortie.

Je me glissais sur le drap, lui enleva la serviette. Elle était tout nue, ses seins pointillés se pointa subitement dans ma bouche, je le sucer comme un bonbon.

Je mis ma main sur le clitoris, que je caressais jusqu'à ce qu'elle mouille, ma main est devenue collante. Elle se retourna sur moi, du côté des genoux. Elle me fit une bonne pipe;

Moi: chan...chanta...lll tu vas me tuer, tu vas me faire jouir...

Jouissant l'un de l'autre quand la porte s'ouvrit sur nous. On nous attaqué.

J'enfilais vite un pantalon, Chantal essaya de se relever que le gars lui donna une gifle.

Le gars: recouches toi pétasses.

Moi: qui êtes-vous ?

Sans me répondre ils se sont dirigés vers la cassette d'enregistrement. Ils l'ont pris et se sont faufilés et le pognon qui s'y trouve, plus de six millions de CFA.

Chantal se tordait de douleur.

Elle: ne vas-tu pas prévenir tes gars. Ils partent avec l'enregistrement qui pourra te faire tomber.

Moi: non je dois te protéger avant tout. Appelles ton père Max qu'il a gagné. Je ne veux pas te mettre en danger. Je t'aime trop.

Elle: euhhh comment tu as su que Max est mon père?

Je ne l'écoute pas, j'appelle le colonel.

Moi: c'est toi qui a envoyé des hommes me braquer ? Ils sont partis avec l'enregistrement et mon argent.

Le colonel: je ne vois de quoi vous parlez.

Moi: tu sais bien!

Une heure après j'étais dans la chambre, entrain de penser à comment cette fille a pu me trahir. Elle n'avait pas bougé et me suppliait. J'entends là dehors des gyrophares, à moins de cinq minutes, la police anti-drogue et les anti-gang m'ont encerclés.

Le policier: tu vas moisir en prison espèce de délinquant.
Qu'est-ce qui se passe en fin de compte?
À suivre!