Abattu par les pleures de maman, j'avais battu à mort un homme sans cervelle qui n'avait aucun estime pour elle et pour ses enfants.
Maman avait crié mon nom, les yeux de cet homme était devenu rouge, le sol et ses habits également.Maman courût pour me mettre dans ces bras, elle avait pleuré. Les voisins alertés, remplissent la maison et firent appel aux urgences.
Les citoyens sont plus efficaces que les services d'urgences si ces citoyens acceptaient de faire les premiers soins bien sûre. Il y avait un véritable désordre surtout du côté du retard, une personne qui est censée être là urgemment se retrouve après que la maison soit brûlé en cas d'incendie ou que la personne se vide de son sang en cas d'accident. À plus de cent reprises, la population avait interpellé le gouvernement pour améliorer ce fait.
Avant qu'il ne vienne, l'homme était déjà mort. Les policiers étaient déjà sur les lieux, ma mère était pointée du doigt encore. Elle a été amenée au commissariat puis mettre en garde à vue avant d'étaler les faits.
Son oncle l'en voulait pour l'incarcération de son fils, elle était laissée seule à la merci de la justice. La beauté de la justice est qu'il y a toujours un avocat commis d'office et maman a eu grâce d'avoir un.
Son avocat: chère dame, étalez moi tous les faits, ne me cachez rien. Je ne suis pas là pour vous sortir de cette situation et non vous jugez ou vois faire des reproches.
Sadia (tout en pleure): je ne sais même plus où commencer, je ne sais même plus qui accuser. Tout a commencé par l'obéissance de mon père, qui voulait que j'épouse un homme avec qui il avait eu contrat. Après avoir rencontré l'homme du nom d'Issouf, j'avais vu en lui le meilleur. Mon père était assassiné bien avant le mariage, Issouf devint une autre personne. Il fût donc victime de sorcellerie. Après sa mort, ma vie était devenue un calvaire, j'ai été violée puis chassée de la maison de mon oncle. Je m'étais donc mariée à cet homme à qui j'ai légué la plupart de mes biens et voilà là où nous sommes. Il me battait chaque soir, me forçait à le sucer, il ne m'a jamais pénétré si ce n'est son doigt parfois avec des ongles sales. J'ai même eu des infections que je traitais avec de l'eau chaude et de la tisane. C'était un monstre, sa cruauté il le faisait devant mes enfants. Le dernier de mes fils, un jour n'avait pas pu se contrôler quand il me frappait et lui a planté le couteau...
Son avocat: l'homme ne cessera jamais de me surprendre. Ici ton fils peut être relaxé c'est un mineur. Il n'a que sept ans.
Sadia: non je ne veux pas qu'il soit privé de liberté s'il te plaît. J'endosserai l'entière responsabilité.
Son avocat: laisses moi faire mon job madame.
Le procès avait bien débuté...après l'introduction et l'exposition des faits.
La partie demanderesse ( c'est la partie qui réclame justice, qui accuse): merci madame la juge d'étaler proprement ces faits. Cette femme est à condamner par la dernière énergie car elle est comme un carnage qui ravage la société. Si on prend du côté de son premier mari jusqu'aujourd'hui, on voit qu'elle a un passé trainait de mort et de viol même son oncle maternel n'a pas su la garder chez lui, tellement elle est nuisible.
La partie défenderesse (l'avocat qui est chargé de la défense): objection madame la juge, qui lui a ordonné de fouiller dans le passé de cette femme.
Demande: nul besoin de fouiller dans le passé, il suffit de prendre siège dans les quartiers où elle était passée, tu entendras tout.
Défense: c'est là j'aimerais parvenir. Un avocat qui se base sur des ragots des quartiers pour accuser une personne n'est nul autre qu'un flemmard, depuis quand les ragots sont des preuves juridiques, on n'est pas en droit commercial, voyons! Ma cliente ici présente avait perdu son père, tout le monde sait qu'il a été assassiné car il visait le siège suprême, est-ce de sa faute? Après la mort de son père, son mari, le gendre de son père avec qui il avait travaillé, devrait demeurer silencieux ? Il a été aussi assassiné; de surcroît cette femme a été victime de viol, un viol reconnu par le violeur. La société devrait avoir honte de ne pas veiller sur ces femmes, j'ai honte madame la juge qu'un homme s'ébranle devant une femme qui n'a aucun sentiment pour lui. Comme tout ceci ne suffisait pas, elle était tombée sur un homme dont l'animosité est sans égale que dans la journée et que dans la nuit. Une maltraitance sexuelle...jusqu'à ce qu'elle a des plaies au niveau du vagin.
Demande: une femme victime de viol n'a pas le vagin propre madame la juge.
Défense: je poursuis avec votre permission madame la juge que cet homme battait sa femme même devant les enfants. Qui va supporter qu'on frappe son parent devant lui?
La cours: personne.
Défense: c'est dans ces moments que l'enfant son dernier fils a poignardé le défunt madame la juge, un mineur qui a sept ans à peine.
La défense (applaudit) à un moment j'avais eu pitié de cette femme surtout tes allégations contre le défunt. Mais j'ai compris que l'homme sans foi, l'homme qui ne pense qu'à sa carrière, qui ne se soucie même pas de l'avenir des enfants accuse enfant de sept. Ce dernier qui n'arriva pas à bien tenir son zizi pour uriner.
L'avocat de ma mère, administre une belle gifle à ma mère (tout le monde s'écria)
Son avocat: tu m'avais menti que c'est ton fils et autres...
Je n'avais pas pu supporter de voir ma mère subit toutes ces injustices, j'enlevai mes chaussures et jeter l'avocat de ma mère:
Moi: laisses maman tranquille.
Son avocat: j'ai fini. Vous-même aviez constaté qu'un enfant pourrait agir et c'est l'enfant.
La cours applaudit cette démonstration et ma mère allait être relaxée.
Lors du procès, l'avocat était presque sur le point de gagner le procès quand maman s'était déclaré coupable car elle avait eu peur que j'irai en prison.
Sadia: j'ai tué mon mari...
Merde maman, merde j'irai en prison pour toi maman. Pourquoi maman, pourquoi?
À suivre!
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Le bar rond
ActionLe bar rond est le tome 2 de trente minutes de confession. Elle est l'histoire d'un baron de drogue. Issue d'un milieu violent sans pitié, un milieu où chaque être ne pense qu'à sa survie, il s'était vite adapté. Dans ce milieu le sexe n'avait aucun...