Connexion

18 8 0
                                    

La plupart des échecs proviennent d'un manque d'organisation, d'un manque d'objectif et cette subjectivité avec laquelle on interprète les choses. Fixer un objectif est une chose, maximiser tout pour atteindre cet objectif en est une autre.

J'avais un objectif et je tendais vers sa réalisation, pour cela j'avais fait éliminer mon paternel, un bandit qui avait conspiré avec l'ennemi pour détruire sa propre cousine. Cette mort m'avait empêché de dormir des semaines, ce n'est pas facile d'ôter la vie d'une personne même si elle est la plus dangereuse. Cette vie humaine est sacrée mais quand j'avais pesé le pour et le contre, plaçant l'intérêt de ma mère avant tout, j'avais foncé sans regret.

Ça faisait exactement trois ans, depuis la prise de notre quartier, je m'étais installé avec quelques petits qui assurent ma sécurité.

On avait fait construire sur le terrain hérité par Khaled un bar en forme ronde que j'avais nommé « bar rond ». Le bar rond était au centre ville, avec sa forme ronde laissant plusieurs entrées. Le bar rond est fait de manière identique qu'on ne peut se trouver à travers les portes, les mêmes épaisseurs, les mêmes diamètres.
Ce bar servait de lieu de blanchissement de l'argent et justifier la rentabilité de nos avoir.
On était enregistré au registre de commerce, on avait tous les documents légaux et on était en plein droit d'exercer.

Le bar était le point de stockage et de livraison dans la ville. Ce fût également le lieu de payement, toute la force était concentrée là.

Juste après la prise des raines de notre quartier, nous avions partagé les lieux.

J'avais fait placé les gens dans différents endroits.

Moi: mon programme est différent de celui de mon père, je ne veux pas me contenter des miettes de ce qu'on nous livre, il faudra ajouter quelques produits à notre actif; la cocaïne est seulement pour les gens du gouvernement et les grands fonctionnaires. Que faire des démunis? Alors faudra chercher un gars sûr sur la côte ghanéenne, qui nous fournira de l'herbe en abondance et payer les douaniers. Pour les douaniers je vais contacter les amis de l'ex mari de ma mère. Il faut également élargir la livraison des armes dans les villes.

Les gars: c'est trop risqué.

Moi: le risque est ce qu'on court au quotidien. Il faut faire entrer de l'argent. On crée une agence de transport routier et le trafic d'arme se fera par les bus du Mali, au Niger pour les livrer ensuite à Arlit et le Maghreb.

On avait ainsi planifié notre action dans la foulée et la mêlée, le boss. La personne qui avait orchestré la mort et tous ces malheurs sur nous avait demandé à me rencontrer de venir dans sa ville.

Chose que j'avais refusé depuis, il avait insisté et à la fin on avait décidé de se voir sur un terrain neutre.

Lui: est-ce que tu connais la personne avec qui tu t'affrontes?

Moi: une personne qu'une balle peut éliminer ne me fait pas peur. J'ai fait mes preuves et aujourd'hui tu as vu que je me suis fait seul.

Lui: tu t'es fait seul ou tu as volé mes produits, mon argent et autres?

Moi: tu m'as volé plus que ça, tu m'as volé ma famille. Tu as fait de notre vie un enfer.

Lui: ce qui est fait, on ne peut l'effacer. Nous vivons avec, mais on peut corriger. Je te propose de travailler pour moi et je ferai de toi l'homme le plus riche du Niger après moi bien sûr.

Moi: non! Je propose qu'on soit associé et qu'on partage les bénef de manière égale.

Lui: tu sais gamin, je suis dans le domaine plus de trente ans, j'ai connu des gars comme toi, des têtes dures, ils sont sous terres aujourd'hui. Vois-tu gamin, moi Max je ne plaisante pas!

Moi: genre ça t'excite de me menacer à mort? Vas-y je suis un gamin mais saches que ce putain de game, je le contrôle. Tel un rat de dégoût, je connais tous les caniveaux. Pour un mec comme toi, l'heure n'est pas au grand discours, c'est une ère de pognon, si tu ne peux m'en faire rentrer; Ôtes toi de mon chemin, tu as la coc, j'ai le réseau de distribution.

Lui: d'accord compris. Je garde un œil sur toi, une balle peut traverser n'importe où.

Moi: je peux le contrer n'importe quand.

J'étais sur le trône du business, je fis mes besoins et même après avoir tiré la chasse, je ne m'élèverai pas. J'avais fait la rencontre du plus grand trafiquant que le Niger n'est connu. Ce n'était pas facile de l'éliminer et pour parvenir à mon objectif, je devrais devenir un baron grâce à mon bar rond.

Dans la rondeur, Chantal vint à la maison, dans la nouvelle maison où je m'étais installé. J'avais acheté deux maisons, une pour moi et une autre pour la daronne. Je voulais l'épargner du mauvais odeur que peux dégager ma vie nuisible.

Chantal était là, sa ravissante cuisse me font grimper l'esprit. Spirituellement je commençai à la baiser.

Chantal: j'apprécie ce que tu es devenu Zilkif.

Moi: rien que pour la famille! On me prend pour un gamin, mais je ferai monter mes galons qu'on sera obligé de nommer général.

Chantal: l'ambition définit l'homme également, c'est tout ce qui fait ton charme mon amour.

Moi: j'ai eu une rude journée ma chère; nourris moi de ta chaire.

Chantal: seulement ? Prends ton couteau et immoles moi par là où tu veux, bois le sang comme tu le veux. Je ne suis qu'à toi!

Moi: alors étales-toi, tout en ôtant ce qui cache ce magnifique corps.

Chantal: à vos ordres général...

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant