La vie de gang-star a deux facettes: la bonne où tu jouis de ta liberté physique mais mentalement on n'est pas stable, on peut nous prendre à tout moment. C'est comme un fornicateur, qui baise avec le corps mais toujours a l'esprit ailleurs. L'autre facette est la prison, physiquement on n'est pas libre et mentalement c'est pire. Dans tous les deux cas, on est coincé, ni vacances, ni la liberté mentale, ni une insertion sociale. Ce n'est pas aussi simple de se frayer dans tel monde où le jugement est plausible à tout moment, un jugement dans lequel on ajoute des ingrédients. On est obligé de vivre cacher, on y est obligé pour pouvoir marcher la tête haute seule.
Le gouvernement avait fait coffrer Max au moment il l'attendait moins, le gouvernement doit se donner une belle image. Je n'étais pas une balance mais je ripostais juste. Il fut le maître de tous ces désordres dans ma vie; peut-être ma mère serait là à profiter de la vie et Khaled serait dans un bureau à signer des papiers si Max ne s'était pas pris à eux.
Instant un représentant du gouvernement et Max;
-Monsieur Max on n'est vraiment désolé que cela est arrivé, le président m'envoie vous assurer que vous serez en liberté juste après les élections. Le gouvernement doit protéger son image...
Max: dis à votre président que j'ai beaucoup de choses qui pourraient le faire tomber. Tous leur sales boulots je l'ai fait mais me voilà aujourd'hui. Je les ai mis à cette place et c'est ainsi il me récompense ?
Le représentant: on a compris, mais on ne peut rien faire maintenant. Après les élections...
Max: allez vous faire voir ailleurs...
Max était resté en prison ainsi, les compagnes pour les élections battaient leur plein. Notre candidat était dans un village, c'est là les faux billets allaient nous servir. Distribuer des faux billets. Dans ma conversation avec l'avocat, on a eu cette idée car ce n'est pas la peine de gaspiller de l'argent.
Notre candidat après avoir battu campagne, étalé son programme, demanda de lui donner la manette de l'argent;
Lui: donnez-moi l'argent pour que je donne à mon peuple pour qu'il achète de quoi se nourrir, se vêtir...
Il ouvrit la manette « click », et sortit un billet « clack »
Il cria fort mais ce sont des « faux billets »...
Lui: avez-vous vu? Mon propre argent avec lequel je veux mener ma campagne a été falsifier, ils veulent vous retourner contre moi; cela ne m'étonne d'un gouvernement qui abrite le trafic de drogue, un gouvernement insoucieux pour le bien être de sa population. C'est dans ça que le terrorisme ne va pas s'accroître? On avait trouvé ce même argent sur les lieux du colonel il y a des semaines. Je pleure mon pays, je pleure pour la perte de ma nation, c'est déplorable.
Le gouvernement a un moins rien de temps avait perdu son charisme, les gens se révoltèrent. Je remerciais le Ciel de m'avoir mis sur cet avocat qui me facilitait la tâche, me mettant en contact. Cet avocat me semblait être familier, on dirait un ange gardien. Il me comprenait plus que je ne me comprenais.
Il m'a présenté à un ministre, celle de la justice...c'était une femme.
Moi: je m'appelle Zilkif c'est tout ce que je peux dire sur moi
La ministre: je le sais, je ne m'attendais pas plus. Ton avocat m'a beaucoup parlé de toi, de ce que tu prépares. J'ai accepté de me relier à votre cause et vous aider. Assurez juste que moi Salima soit élue première ministre, une première au Niger.
Moi: bien, avez vous déjà parlé aux personnes concernées ?
Elle: oui, je n'attends que vous me fournissiez les papiers.
Moi: ça ne sera tarder...
Le lendemain dans le prison de Koutakalé, je m'étais rendu...Il fît venir Max. Accompagné avec mon avocat qu'il allait lui étaler notre démarche car on va le sauver. L'allié également à notre cause, faire tomber le gouvernement actuel.
Max: que faites vous ici? Je n'ai vraiment pas envie des clowns, je ne suis pas d'humeur à rire.
L'avocat: nul besoin que tu ris, détend l'atmosphère c'est tout ce qu'on te demande. Tu sais que j'ai beaucoup travaillé pour mon pays mais voilà où je suis arrivé, il m'a sucé et m'a jeté comme une merde. Voudrais-tu finir comme moi? Tu n'es qu'un individu comme les autres, ils ne servent que de toi, tu moisiras ici si on ne t'aide.
Lui: tu vois l'ironie du sort, mes ennemis qui veulent m'aider, et cela gratuitement. Je ne sais si c'est la fumée qui vous bourre les esprits mais sachez que je suis lucide. Qu'est-ce que vous avez à y gagner.
J'intervins: si il s'agit de moi, tu croupiras en prison mais je veux des postes au sein du gouvernement et si ce gouvernement ne tombe pas, on ne peut accéder au pouvoir.
Lui: si vous accédiez au pouvoir c'est le début de ma fin. Je vous donne le couteau qui va me tuer, je ne suis pas bête.
Moi: tu seras bête si tu n'acceptes, il suffit de signer des papiers que j'avais reçu du Nigéria faisant état que tu importes des bébés du Nigeria pour les gens du gouvernement c'est pourquoi ils t'ont coffré et ils ne veulent pas que tu parles. Tu auras le peuple qui te soutiendrais.
Lui: avoir le peuple c'est avoir le pouvoir
Moi: bah voilà
À suivre !

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Le bar rond
ActionLe bar rond est le tome 2 de trente minutes de confession. Elle est l'histoire d'un baron de drogue. Issue d'un milieu violent sans pitié, un milieu où chaque être ne pense qu'à sa survie, il s'était vite adapté. Dans ce milieu le sexe n'avait aucun...