Efficacité

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Quand on est né d'un complot, quand on est né dans un monde où l'homme ne pense qu'au franc quitte à trahir tout le monde même sa chaire, on ne peut que s'adapter.

S'adapter à chaque situation à laquelle je pourrai faire face; je pensais que j'avancerai mes pions sans obstacle mais hélas le colonel était dans mes pattes. Ses gyrophares avaient fait fuir mes associés du Nigeria. J'étais devant lui sans preuve;

Moi: comment comptez-vous m'arrêter sans preuve monsieur ?

Colonel: je ne suis pas là pour vous arrêter, mais mon objectif est atteint, tu as raté ton marché.

Moi: tu joues à un jeu très dangereux en me proférant tout un tas de menace. Une fuite de gaz peut expliquer ta mort. Il ne manquerait jamais de poulet corrompu comme toi.

Mon portable vibra, je décrochais, c'était Max.

Max: hhhiiii!!! Rire moqueur...

Moi: (tout en souriant) tu as gagné une bataille et non la guerre.

Ils m'avaient fait perdre une somme très importante, je ne devrais pas me laisser faire.

Moi face au colonel: je te recontacterai.

J'étais rentré énerver, j'étais rentré sous la douche, l'eau coulait, la pression se dissipait. Avec ma queue, mon esprit était maître. J'avais subitement pensé à un plan pour avoir ce marché.

J'avais fait appel à Adamo, celui avec qui j'étais censé passer le marché; heureusement je parle Haoussa.

Moi: allô! Je t'appelle pour m'excuser du désagrément de toute à l'heure mais ce marché me tient à cœur et tu ne trouveras aucune personne au Niger qui pourra t'écouler cette marchandise comme moi!

Adamo: je ne veux rien avoir avec les porteurs de chez vous. Si mes marchandises sont confisquées, mes contacts sont limités au Niger.

Moi: les douaniers, les policiers et même les militaires marchent pour moi!

Adamo: tu sais que ta parole ne peut-être suffisante; faudra me le prouver.

Moi: bien alors.

Trois semaines plus tard, je le fis venir au Niger, je l'avais fait installer dans un hôtel luxueux. Le soir j'étais parti le chercher pour l'amener dans l'auberge de mon ami à Boukoki, là où je fourguais la drogue.

Moi au petit gérant: trouves-moi deux petites filles comprise entre vingt-cinq ans et trente ans.

Adamo: tu peux aller avec une, ma femme va me tuer.

Moi: c'est qui le boss? Ta femme d'après mes contacts est une infidèle...

Adamo: où est-ce que tu connais ma femme?

Moi: puisque je t'ai dit que les marchandises m'intéressaient, je ferai tout pour te le prouver.

Les filles étaient venues, je leur avais donné une instruction ferme, faire l'amour à cet homme comme ce n'est pas permis le temps d'avoir les preuves de l'infidélité de sa femme.

On avait élaboré un plan, j'avais appris que Adamo ne prenait aucune décision sans consulter au préalable sa femme. Cette femme est celle grâce à qui, il avait grimpé les échelons, c'est elle l'esprit pensif et c'est elle qui négocie les prix. Diviser pour mieux régner n'est-ce pas la France?

J'avais envoyé deux hommes, des mecs canons au domicile d'Adamo qui séduisaient sa femme et apporter que son mari était infidèle également.

Adamo était rentré avec ces femmes, des belles créatures. Dans la charnière, elles lui ôtèrent les habits, avec ses poils qu'elles tiraient de temps à autre, elles l'embrassèrent profondément et elles prirent le temps de prendre des photos;

Adamo: pourquoi prenez-vous des photos?

Les filles: ici le silence est de mise; tu vois? Restes calmes.

Les filles m'avaient envoyé les photos que j'avais transféré à mes hommes et qui ont fait le pas vers sa femme.

Sa femme avait donc vu son homme à qui elle avait confiance depuis qu'ils étaient encore plus pauvre qu'un rat de laboratoire.

La femme dégoutée, fit appel au garde rapproché de son homme

Sa femme: élimesz le.

C'est ainsi qu'Adamo fut égorgé sur la route menant au Nigeria et jeter comme une merde.

Mes hommes avaient pris le soin de nous mettre en contact, j'allais la rencontrer.

C'était une vie contre une business, la vie sur terre d'Adamo ne me servait guère!

Pour finaliser le plan, je fis appel au colonel...

Moi: tu peux passer au bureau?

Colonel: tu vois que c'est simple si on réfléchit bien pour poser des actes. Comme un lion, tu t'es dressé seul.

Trois heures après, il était là.

Moi: tu vois Monsieur le colonel tu m'avais fait perdre une somme conséquente que je peux récupérer avec ton aide. Il suffit de venir à notre fête.

Colonel: c'est tout?

Moi: oui c'est tout!

Colonel: qu'est-ce que j'ai à gagner dedans ?

Moi: tu gagneras 5% sur les ventes.

Colonel: qu'est-ce que je vais faire avec?

Moi: cette somme dépasse le PIB du Niger, je pense qu'on est bon.

Il sonnait 21h, la fête battait son plein dans le « bar rond », le colonel et moi étions assis. Des photographes par ci, par là. On avait pris en photo...
Je voulais avoir sa photo avec moi, il fera moins le malin.

Le lendemain je décolle pour le Nigeria et pouvoir conclure notre affaire.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant