Les ogives

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Max persuadé qu'on allait l'aider avait signé les papiers, un papier impliquant des hommes importants au sein de notre gouvernement. La mission de Salima était de les réunir, six étaient à Niamey et les autres dans d'autres villes.

On avait tenu une réunion sans la présence de notre candidat, le chef de fil de l'opposition qui voit sa côte montée.

Salima nous a présenté les uns aux autres, c'était une femme combattante. Je n'aurai jamais imaginé que ces femmes ministres ou députés seraient des bandite mais celle là est plus qu'une criminelle dans ses propos. Je pris la parole:

Moi: dans la vie c'est toujours incroyable quand tu crois à quelque chose et qu'on vient du jour au lendemain te dire que c'est faux. Vous êtes tous croyants, si aujourd'hui je vous dit qu'il y a un autre dieu, que feriez-vous ? Non, mais heureusement qu'il s'agit d'un être humain et non un dieu. Mon patron Max est en prison car le gouvernement veut vous faire plonger, il a d'autres ambitions, leurs enfants aussi doivent être placés. Donc il a ciblé certains parmi vous qu'il accuserait, c'est pourquoi Max est en prison pour ne pas faire fuîtes de l'information. Je vous informe de bien trouver une solution. Voyez-vous même !

Diviser pour mieux régner! Ils étaient énervés, ils voulaient s'éclater. Quand je leur ai donné une brillante idée, ester à la CEDEAO contre l'entreprise. Ça ne sera plus une société contre des individus mais l'état nigérian va se saisir de l'affaire.

Tout semble parfait, dans un délai de trois semaines, ces personnes ont fait une déclaration et se sont alliés à l'opposition, ainsi que le ministre de la justice. Cette dernière a été saisie, le gouvernement du Niger a tenté une action contre une société avec chef Safiath.

Ça sera l'état du Niger contre l'état du Nigeria.

Lagos, Nigeria, 9:05 am...

La police nigériane a ouvert une enquête contre la société de Safiath, ils ont saisi tout ses biens et l'ont jeté en prison.

Les choses ne font que tomber sur le gouvernement telles des ogives nucléaires, je les avais cloués, point d'issu possible, ils allaitent tomber.

Une semaine après l'arrestation de Safiath c'est à dire la veille de nos élections je reçus un appel de Lagos;

Une voix: Bonsoir Zilkif...

Moi: bonsoir Safiath, comment tu vas?

Elle: en plus tu es un hypocrite? Je savais que tu es un monstre très froid, un monstre sans coeur, un brut et un animal qu'on devrait même exposer dans un musée. Tu pus de la merde. Je m'étais donné à toi, je me suis sacrifiée pour ta cause et quand bien que je m'étais en danger, je voulais t'aider pour quelle raison? J'avais juste vu en toi une personne remarquable plein d'ambition, plein de bon sens. Je pouvais te donner mon entreprise si tu me le demandais mais qu'est-ce que tu me donnes comme récompense, retourner mon pays contre moi. Je peux exercer aucun travail civique, mes enfants se retrouvent sans mère et j'espère que la nuit tu pourras fermer les yeux ou te regarder dans un miroir. Tu ne connaîtras jamais la paix, la vengeance qu'elle soit réussie ou pas, laisses des séquelles avec lesquelles tu vivras pour toujours. Je te tuerai.

J'étais resté à écouter cette femme me propulser toute sorte d'injures. Elle avait raison, on devient les semblables de ceux à qui on porte notre vengeance. Je m'étais perdu et nulle ailleurs je ne pouvais me retrouver.

Les élections ont eu lieu, les votes sembles à la faveur de notre candidat. Nous avions festoyé et Chantal était là également. J'aimais cette fille, elle était ma compagne.

Pour oublier mes soucis, j'allume la cigarette, je tire quelque coup.

Chantal: je sais que tu as des soucis, tu ne fumes que quand tu as des soucis.

Moi: oui j'ai mis une amie en prison et cela m'a vraiment agacé. Il n'y a pas autrement; ce monde est fait de vautours soit c'est moi, soit c'est eux.

Chantal: j'ai bien peur que tu me tue un jour.

Moi: approche Chantal, tu es ma veine, si je te coupe je mourrai. Tu es toute ma famille et je t'aime à l'infini. Te définir dans ma vie, je ne pouvais pas, tu as beaucoup de rôle dans ma vie, tu me guéris, tu m'alimentes, tu es comme cette rose avec des épines douces.

Chantal: tu me rassures Zilkif, tu me rassures...

Moi: alors bois avec moi mon amour.

Nous avions bu ensemble un coup, deux coups. Nous avions monté dans la chambre, nous nous sommes étalés dans le canapé.

Elle ouvrit sa jambe, je le suçais. Elle ouvrit son soutien, je l'ai également sucer. Je faisais tout à l'envers.

Moi: tu sais que je t'aime, tu es ma première expérience. Mais tu n'aurais jamais dû être dans la camp adverse.

Chantal: j'en suis désolé mon amour. J'ai mal au ventre; apportes de l'eau s'il te plaît...

Moi: non! L'eau ne peut te sauver de la mort. Je t'aime Chantal, n'oublies pas, n'oublies pas de le chanter aux anges que je t'aime...

Chantal: tu as mis quoi dans mon verre Zilkif, j'ai atrocement mal.

Dans la douleur, dans mes bras, dans le canapé, son âme l'a quitté. Ses yeux regardant l'âme partir ne pouvait rien. Chantal m'avait trahi et elle l'a payé au prix de sa vie!

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant