Le mal

26 9 0
                                    

La rage qui animait Issouf, mon père, s'était répandu jusqu'à son lieu de travail où personne n'était maître de lui du moins dans ces lieux. Il détestait le gouvernement et voulait le salir de plus à travers son service. La société n'avait pas compris cela, la société ne voyait qu'un homme avide, un homme au cœur de pierre, un homme sans pitié qui semait la terreur dans sa zone de confort.

Un homme, un vieillard avait décidé de mettre fin à cette règne. L'Afrique est reconnue pour son côté mystique, surtout ces vieillards qui ne vivent que pour nuire aux jeunes gens.

Issouf était tombé malade, très malade. Il était revenu avec une forte fièvre. Malgré sa couverture ses dents étaient serrées les unes sur les autres. La couverture sur laquelle il était enveloppé était devenu chaude, chaude comme une galette à peine sortie de l'huile.

Issouf: couvrez-moi encore, j'ai froid. J'ai tellement froid. S'il vous plaît couvrez-moi!

Jamila était restée à ses chevets, regardait son mari souffrir. Ici est la limite de l'amour, celles ou ceux qui disent pour la plupart du temps: « je ferai tout pour toi »; Jamila ne pouvait prendre sa place malade, ne pouvait mourir pour qu'il puisse vivre.

Ils les avaient amenés à l'hôpital, les contractions de ma mère se faisait sentir.

Arrivée à l'hôpital, après des minutes, j'étais venu au monde. Mon père quant à lui était hospitalisé. Son sang était devenu noir, très noir comme le sang des règles. Il avait une bosse qui était sorti sur son genou qui gonflait de plus en plus.

Une semaine après, on fit mon baptême, mon père étant toujours à l'hôpital. On avait juste égorgé un mouton, sans aucune fête de réjouissances. La peau d'Issouf se desséchait de plus en plus. Il était devenu très mince qu'on pouvait confondre sa chaire à sa peau.

Il n'arrivait plus à reconnaître les gens et la seule fois quand on m'a déposé sur son lit; il disait: « Koda (le benjamin ), j'étais son dernier enfant. Je suis venu l'amener à l'eau de là.

Les gens: oumm! ne dis pas ceci...

L'hôpital n'a jamais trouvé la cause de sa maladie, il l'avait donc libéré. Son économie s'épuisait. Son argent finissait sans qu'il ne recouvrit la santé.

Il était revenu à la maison, son corps vide de chaire et de sang, ses yeux tout blancs, sa tête était grosse, ses jambes grêles comme son intestin, il était devenu léger comme une plume. Il ne pouvait ni uriner si ce n'était par le tube qui lui a été implanté. Pour aller au w.c il était pris par deux gaillards et c'était sur un pots qu'il faisait ces besoins. La vie était devenue pénible pour eux tous.

Un soir, un homme vint dans notre concession. Il était un homme étrange, qui puait comme les cheveux d'un tchadien qui a traversé tout de le Désert.

Le vieillard avait pris siège à côté d'Issouf et dit à Jamila;

Le vieillard: la maladie de ce monsieur n'est pas ordinaire, je vois des choses qui sers de son corps. On lui a jeté un sort, il va se vider de son énergie jusqu'à ce qu'il meurt. Je vois des choses, que personne ne peut arrêter. Il vous faut aller vite dans le village de la personne qui a envoyé ces éléments pour le supplier.

Le vieillard avait accompagné mon oncle et Jamila dans le village. Ma mère était restée avec Issouf et moi. Issouf était dans la chambre avec notre grand frère aîné, il lui racontait son histoire et tout ce qu'il avait vécu dans le passé. Notre père était un homme remarquable que beaucoup avait apprécié. Il était un homme intelligent et un donjon; son charisme a fait chavirer beaucoup de cœur.

Ils étaient venus dans la mi-journée dans le village. On les avait indiqué la maison du vieillard.

Chez lui, on les avait bien accueilli, bien traité comme on le fait souvent avec les gens du village. Le village était lointain, très lointain et la marche était pénible.

L'ainé de la maison: voir vos têtes vous n'êtes pas d'ici. Et chez nous, l'étranger est roi jusqu'à son départ, à moins qu'il ne transgresse nos coutumes. Vous avez quitté et vous partez où ?

Le vieillard: nous avions quitté Dosso poursuivant un seul objectif: trouvez un vieillard qui habite ici. Il avait eu un malentendu avec un douanier et aujourd'hui ce dernier est entre la vie et la mort. Nous sommes ici pour le supplier.

L'ainé: si votre douanier est entre la vie et la mort, notre vieillard est parmi les morts aujourd'hui, cela fait exactement sept jours. Il nous avait appris ce qui s'était passé et de la méchanceté qu'à fait preuve votre douanier, comme je l'ai dit haut l'étranger est roi jusqu'au moment où il transgresse nos coutumes, vous n'êtes plus les bienvenus. Comme on ne vous a pas appris la route qui mène ici, vous saurez vous débrouiller pour repartir. En poussant, le vieillard, il était tombé sur sa partie génitale: œil pour oeil, dent pour dent. Le mal n'amène nul part.

Ils étaient revenus la queue entre les jambes, trouvant Issouf mort déjà.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant