Dans le mil

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Le monde est un jeu, un jeu d'intelligence et de patience. C'est comme un bon tireur d'arc, il faut toujours avoir une flèche dans son sac. J'avais tiré ma flèche pour atteindre le coeur de cette bonne dame. Je l'avais prise par les émotions.

Chantal me demanda de lui apprendre le business;

Moi: Chantal le business c'est pour nous les personnes démunies, qui cherchons un demain meilleur. Tu as tout ce dont tu as besoin. Ce n'est pas comme chez ces blancs où, on fait dans l'humanitaire. On te coffre une fois c'est fini, pas de plan d'insertion sociale, pas de meilleure suite, c'est une vie gâchée pour de bon. C'est comme une grossesse avortée avant le terme.

Chantal: si tu sais tout ça pourquoi tu y es impliqué jusqu'au cou?

Moi: j'ai une bonne cause, j'ai une raison et c'est ma famille s'il te plaît.

Chantal: dis que je viens d'avoir une raison aussi!

Moi: laquelle?

Chantal: tu es ma raison. Que je te l'avoue directement. Je ne sais pas aller par quatre chemins. Si ta cause est juste, je te suit. Si cela ne l'est pas, donc renonce pour trouver un autre moyen de survie.

Moi: tu es une petite maligne toi! Tu sais que si tu me dis de me rejoindre, tu me forcerais à arrêter!

Chantal: loin de là. J'ai appris de ma mère. Mon père pour sa formation était en Centrafrique. Il était après ses études au prytanée. Le but était d'étudier et de suivre une formation militaire intense. J'avais lu dans ses notes « Les yeux de maman m'avait fixé,
Son cœur réclame son fils,

Un fils qui, a fait ses valises,
Un fils, qui pars à l'étranger,
Inconnu, il sera étranger.

Étranges sentiments l'enveloppèrent,
Elle a peur qu'il soit étranglé,
Dans un triangle, ou dans un angle.

Maman dans ses songes,
Père saignant,
Frères et sœurs agitant.
Pieds lourds,
Difficile de franchir la porte.

Dehors est bizarre,
La culture est différente,
La langue est difficile,
Le rejet est facile,
L'adaptation est problématique.

Étudier à l'étranger est un autre monde,
Qui fait mal à des ondes.

Obligé de faire avec,
Car on doit partir avec
Un diplôme, sans ou avec,
Souffrance, pour honorer les parents avec ».

Moi: tout ceci n'explique pas la raison pour laquelle tu t'intéresse au business.

Chantal: durant sa formation, il avait rencontré ma mère. Un amour qui avait subi des hauts et des bas, mais avec l'assistance, la compréhension ils ont parvenu à quelque chose. C'est notre cas, comprendre ton monde, t'assister car je sais que le chemin qu'on va emprunter ne sera pas aisé.

Moi: une manière de me dire que tu es amoureuse de moi?

Chantal: ne pars pas vite au besogne. Je sais qu'un negro comme toi ne va pas courtiser une fille, lui étaler tous ses problèmes juste parce qu'il n'a personne avec qui parler. Je sais également dès que tu me vois tu ne penses qu'à me sauter. Saches que je ne te refuserai pas une partie de jambe à l'air.

Moi: tu es surprenante Chantal. Allons maintenant!

Ce fût bien, c'était une fille ambitieuse tout comme moi. Je revins à la maison pour assurer de certaines livraisons. Notre territoire s'agrandissait, notre pognon servait pour tout.

Puis le soir vint, puis je montais les escaliers, puis je fis signe à Chantal de monter.

Il faisait moins sombre, la lune éclairait le ciel, les rouges à lèvres de Chantal éclairait l'environnement. Elle était superbe avec une muni jupe qui laisse voir ses cuisses.

Moi: tu es ravissante. Tu le sais?

Chantal: j'aimerais que ta bouche soit la seule à le dire. Si j'avais le pouvoir, je me déguiserai plus pour rendre tes yeux émerveillés. Tu es un merveille que la nature m'a fait don.

Moi: je remercie le ciel de t'avoir mis sur mon chemin. Ton corps sent la came que j'ai envi de fumer. Sur ton corps j'aimerai planter de l'herbe que je vendrai à bon prix. Ne baisses pas les yeux, baises avec moi tes yeux car ton regard m'excite.

Chantal: approches...

Moi: je viens t'emporter.

Je m'étais approché d'elle, elle avait cet espèce de parfum qui fait plonger directement ma bouche entre ses seins. Je lui fais un gros bisou. Je lui tins la main, elle me serra contre elle. Elle était collé à moi, on s'embrassa, ce fût ma toute première fois avec une fille. Ce n'était pas mal. On avait continué à s'embrasser, je lui fais lèche les oreilles, elle tremblait...

De caresses, je lui fais déshabiller, elle avait un soutien gris, des seins moyens et un bout clair.

Moi: on t'a jamais touché ?

Chantal: qui oseras?

Moi: j'ai osé.

Chantal: non c'est moi qui t'ai touché (rire). Tu es mon premier. J'ai horreur de certaines mains.

Moi: tu es ma première aussi.

Chantal: ne me fais pas marcher. Avec tout esprit de bandit?

Moi: je ne suis pas aussi bandit que ça. Je considère la femme plus que tout.

Chantal: alors je veux que tu me pénètres, sans pitié.

Moi: tu as dit que personne ne t'avais jamais touché et tu veux que je prends ta virginité?

Chantal: à quoi bon si un jour un imbécile allait le faire. Fais le

Moi: je ne peux pas!

Chantal: ce n'est pas une recommandation mais un ordre.

À suivre!

Le bar rondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant