Le bar rond

Une pierre deux coups

Pourquoi la fille du Colonel ?

La fille du colonel est l'élément central, l'élément clé de ma démarche.

Quand j'étais revenu chez ma mère j'avais eu le temps de tout pensée de mettre en place ma démarche et ne jamais me planter. Cette fille n'était qu'une pièce du puzzle. Je voulais avoir mon père.

Les gens se demandaient pourquoi mon père. La mort de mon père allait déclencher tout.

Ce jour là, je fis appel à lui;

Moi: bonjour père j'espère que la vie te plaît sans moi?

Lui: arrêtes tes idioties...

Moi: j'ai un truc à te proposer ?

Lui: tes plans à la con ne m'intéresse guère. Penses à te masturber avec pendant qu'on y est.

Moi: viens dans notre quartier avec le colonel j'ai un truc à vous montrer!

Lui: tu vois que tu ne réfléchis pas? Tu veux qu'on me voit trainer avec un policier, tu connais les conséquences de cet acte dans la rue?

Moi: je te propose une bonne affaire, un terrain clean dans lequel tu pourras exercer et personne ne te dérangera. Je te parle d'amener le colonel car il doit gérer les papiers pour qu'on soit en règle avec le gouvernement.

Lui: je verrai ce que je peux faire.

Ils étaient venus vers les dix-neuf heures, il ne faisait pas tellement sombre. Nous avions campé le quartier, j'avais fait en sorte que les gars de la rue les voient ensemble.

On était venu au niveau du terrain;

Moi: c'est le terrain dont je vous parle, il fait lumière sur la ville, on pourra construire un bar qu'on utilisera comme planque et point de vente

Le colonel: c'est une excellente idée. À qui appartient ce grand terrain ?

Moi: à mon défunt frère.

Le colonel: il a des enfants ?

Mon père: non ils ne sont même pas du même père. Cet enfant est un rejeton de mes couilles. Son frère est le fils d'un ancien douanier.

Le colonel: un ancien douanier tu dis? C'est une affaire compliquée. Les biens de ces personnes sont protégées par des personnes hautement placées. Je ne serai comment les corrompre.

Mon père: si le terrain est excellent, vaut mieux qu'on le fasse. Tout le monde a un prix même le président de notre nation.

Le colonel: faudra donc émanciper le gamin ensuite chercher comment lui transmettre la propriété du terrain. Ainsi il pourra jouir de tous ces fruits.

Quelques jours après, mon père m'appela pour la signature des documents, le terrain de Khaled est à ma merci du fait de sa mère, c'est à dire par le nom de ma mère. Je ne savais pas comment ils se sont arrangés mais ils l'avaient fait.

Maintenant que le terrain est en ma possession, je devrais éliminer mon père et déclencher une guerre entre les hommes de mon père et ceux qui ont tués Khaled, j'avais mes raisons.

J'étais toujours chez ma mère, je me pointai chez les assassins de Khaled.

L'assassin: tu fais quoi ici?

Moi: j'aimerais vous poser une question.

Lui: je t'écoute sale emmerdeur et tâches de faire vite car j'ai une chiotte coincé dans mes fesses

Moi: bon ma question est simple, qu'est-ce que vous faites des suceurs de flic?

Lui: dis moi que tu n'es pas une balance, sinon je vais te buter sur le champ.

Moi: non tu as des mauvais guetteur, Batouré qui contrôle le nord était avec un flic. Ils étaient venus rôder dans le quartier, le flic marche pour lui. Je suis venu te prévenir de faire gaffe.

Il demanda à un de ses gardes:

Lui: Batouré était dans le quartier ?

Le garde: oui il y a une semaine...

Lui: et vous ne m'avez rien dit? Il était avec qui?

Le garde: avec un homme dans les quarantaines...

Lui: et vous connaissez cet homme?

Le garde: jamais vu dans les ghetto...

Il se tourna vers moi;

Lui: tu sais quoi ton truc est à vérifier. Cependant je ne vois pas l'intérêt de venir me raconter tout ceci d'autant que tu bosses pour Batouré. Il paraît que tu es son fils, tu trahi ton père?

Moi: je vous ai prévenu car ma mère est dans le quartier et je ne veux pas que vos embrouilles lui coûtent la vie.

Lui: compris...apportes moi la preuve que c'est un flic et je m'en charge de régler leur compte.

Moi: ne déconnes pas, si tu tues un flic en plus un colonel. On va vous effacer du globe terrestre. Tu t'occupes uniquement de l'autre c'est mieux.

On s'était quitté ainsi, c'est pourquoi je devrais séduire la fille du colonel et obtenir une photo de lui. Je n'avais pas le temps pour les sentiments, cela freinerais mon parcours.

J'étais avec Chantal, elle semblait apprécier ma compagnie. On vint enfin à l'endroit où je devrais encaisser l'argent. Tous les boss m'ont filé leur pognon.

Chantal: tu es boss, tu les a prêté de l'argent ?

Moi: non je leur vend du mil à crédit et je passais récupérer semaine par semaine.

Chantal: tous ce fric pour du mil? Je suis pas idiote. Dis moi.

Moi: te dire quoi?

À suivre!