Chapitre VII

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Je sentis les rayons de soleil sur mon visage, me sortant de mon sommeil. Quand j'ouvris les yeux, je vis que j'étais sur les genoux du prince qui regardait par la fenêtre, sa main dans mes cheveux.

Les autres dormaient à point fermé. Il devait être au alentours de dix heures du matin.

Attendez... Sa main est dans mes cheveux !

Je sortis aussitôt de ma phase de réveille et m'assis en trombe, touchant mes oreilles à découvert. Il les a vues...

Bakugo : Je t'avoue qu'on ne comprend pas comment tu peux avoir ces oreilles.

Je me tournais vers le prince qui me regardait de ses yeux rubis. J'avoue qu'à ce moment là, j'étais inquiet.

Izuku : Qu'est ce que vous allez me faire...

Bakugo : Rien, cacher tes oreilles le temps que l'on soit sur que tu seras en sûreté.

Izuku : Oui mais...

Bakugo : A partir de maintenant tu m'appartiens Deku. Ce qui veut dire que je peux faire absolument tout ce que je veux de toi. Donc, je décide de cacher tes oreilles un certain temps. Personne n'a le droit de te toucher à part moi. Je me suis bien fait comprendre ?

J'hochais la tête, baissant les yeux. Le prince mit sa main sous mon menton pour le relever et que mon regard croise le siens.

Bakugo : Avec moi il ne t'arrivera rien, je ne laisserais personne toucher à ce qui m'appartiens, mon époux en particulier.

Izuku : D'accord, je vous remercie votre Altesse.

Bakugo : Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler votre Altesse. Toi, tu peux m'appeler Katsuki.

J'avais mal compris son prénom et le regardais intrigué.

Izuku : Katchan ?

Il sourit de manière amusé devant mon incompréhension.

Izuku : Je l'ai mal prononcé ?

Bakugo : Oui, mais ce n'est pas grave. Katchan ne me gêne pas.

Izuku : Pardonnez mon incompréhension.

Bakugo : Putain mais si tu m'appelles par mon prénom tu me vouvoie pas, merde.

Izuku : Il me faudra un peu de temps. C'est vraie, vous êtes un prince. Je vous dois le respect malgré tout.

Bakugo : Pff. J'en ai rien à foutre qu'on me respecte ou qu'on m'insulte.

Izuku : Oh... Je vois.

On resta un moment dans le silence, écoutant les roues de la calèche sur les pierres du chemin.

Izuku : Donc... Je suis vraiment obligé de rester avec vous jusqu'à la fin de mes jours.

Bakugo : Oui. Je t'ai choisis tu resteras donc avec moi.

Izuku : Je n'ai vraiment pas le choix ?

Bakugo : Non. Et si tu essayes de t'enfuir tu auras la punition qui en suit. Je t'expliquerai les règles une fois que l'on sera arrivé au palais.

Izuku : Bien...

Bakugo : En parlant de ça justement, nous y voilà.

Je regardais par la fenêtre et vis un grand palais au loin. J'étais émerveillé par la grandeur de cette endroit. Mes oreilles qui c'étaient baissées se relevèrent.

Tu es miens mon princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant