Tu es miens mon prince

chapitre XIV

  Le tonnerre grondait dans la nuit, le ciel exprimait sa colère en grondant et pleurant, cachant la lune et les étoiles, les seules lumières dans la nuit noir étaient cachés.

  Je me réveillais en sursaut en entendant le ciel gronder une nouvelle fois, me faisant trembler à chaque grondement. Je n'osais pas réveiller le prince paisiblement endormi.

  Je réussis à me défaire de son emprise, partant dans le château chercher quelque chose à boire dans les cuisines. Sachant que tout le monde dormait, je ne prenais pas la peine de prendre une cape pour couvrir mes oreilles.

  En marchant dans les couloirs, je ne croisais personne. En rentrant dans la cuisine, je ne voyais personne. Mais je n'avais pas pensé que vu l'immensité de la pièce, quelqu'un pouvait être plus loin.

  Quand j'eus fini de boire mon verre d'eau, je voulu retourner voir le prince, mais un mur bloqué l'accès. De la brume se forma à mes pieds, me faisant trembler.

  - Je vais te tuer... chuchota une voix à mon oreille.

  J'eus un mouvement de surprise et me tournais, mais ne trouvais personne.

  - Qui est là !?

  - Tu le sais, que tu ne devrais pas être en vie...

  - Non !

  - Je vais te faire rejoindre ton peuple... Je suis ici pour venger cette injustice. 

  Pris d'un élan de peur, je partis en courant dans le sens opposé, mais personne ne m'arrêta. Je partis en courant, voulant me réfugier dans les bois jusqu'au levé du jour pour ensuite rester avec le prince jusqu'à ce que cet esprit parte.

  Je réussis à atteindre l'orée des bois sans encombre, me cachant au milieu des arbres.

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  Au moins, je suis sûr qu'il ne réussira pas à s'enfuir pendant la semaine où je suis ici. Je vais simplement prévenir le prince de la fuite de son amant et il sera pris d'une telle colère qu'il va l'enfermer dans le palais, voir le faire prisonnier. Et si il ne peut pas s'enfuir, je n'auraism aucun problème à l'amener avec moi. Oui, tout est parfait.

  Je me lève et fait disparaitre le mur devant moi, me dirigeant jusqu'à la chambre du prince. Je toquais à celle-ci mais le tonnerre et la pluie tembourinant contre les vitres empêchèrent le son de réveiller le prince. Je n'en prenais pas compte et rentrais dans celle-ci.

  - Katsuki, dis-je au blond qui était toujours endormi.

  Il se réveilla et la première chose qu'il vit fut qu'Izuku n'était pas à ses côtés.

  - Qu'est-ce que... Où est Deku ?

  - C'est justement pour ça que je viens te voir. Je l'ai vu partir vers la forêt en courant. Je n'ai pas eu le temps de le rattraper et préfère venir te prévenir de mon propre chef.

  Le prince se leva aussitôt, enfilant un jean et sa cape avant de sortir en courant de la chambre. Un sourire mauvais s'afficha sur mes lèvres, mon plan se déroulait à merveille.

  Je suis heureux d'avoir fait mes recherches. Grâce à ça, j'ai pu trouver que cet elfe était ici. Tout à commencés quand les corps des trois dernier elfes existants on était retrouvé. J'ai étudié et trouvais que le corps du fils et de la mère n'étaient pas vraie. J'ai donc fait des recherches, sur qu'ils avaient franchit la frontière, vu qu'All For One était encore le bras droit du roi. Et j'ai trouvé qu'un enfant et une femme l'avaient franchsi quelque jours après le meurtre. J'ai continué à chercher et trouvé qu'il était arrivé à Astradale. Mais quand je suis venu chercher, il y était plu, partit avec le prince. Mais maintenant, je savais qu'il avait été choisi. Alors j'étais sûr de le retrouver pendant cette semaine, même si ça aurait été plus pratique qu'ils viennent à Ecreodale.

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  Il s'était enfui. Il avait tout fait pour trouver le bon moment pour partir. Il m'avait fait croire qu'il avait confiance en moi pour profiter du moment où je baissais ma garde et s'enfuir.

  Je partis en courant vers la tour des gardes, allant réveiller Kirishima expressément pour qu'on parte chercher Izuku.

  Je donnais l'ordre de partir à la recherche de l'elfe, de ratisser toute la forêt de fond en comble.

  On chercha partout, dans toute la forêt, et je finis par le trouver. Il était assis dans une clairière, des branches poussant autour de lui comme une barrière.

  - Deku ! hurlais-je en le voyant là-bas.

  Il fut pris d'un élan de peur, les plantes s'épaissirent autour de lui. Je n'attendais pas une minute et brûlais toutes les plantes autour de lui, le laissant vulnérable. Il poussa un gémissement de peur.

  - Tu pensais pouvoir fuir comme ça ?

  Je le poussais contre un tronc, le tenant par les épaules, la peur brillant dans son regard. Des larmes coulèrent de ses yeux.

  - N...Non...

  - Je vais te ramener au château, et tu vas m'obéir.

  - Il va me tuer... l'esprit va me tuer...

  - Arrête de raconter n'importe quoi.

  - Non ! hurla-t-il, ses pleurs doublant d'intensité.

  Je ne prenais pas plus de temps, donnant un coup sur sa tête juste assez fort pour l'assommer. Je le pris contre moi, le portant en princesse contre moi.

  - Je croyais avoir réussi... Mais il va falloir que je recommence depuis le début.

  Je n'attendais pas plus longtemps ici, retournant vers le palais accompagné de mes gardes. Kirishima regarda le vert d'un regard désolé.

  - Dit-moi Katsuki, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

  - Qu'un esprit voulait le tuer.

  - Vous savez qu'il fait des crises de panique, l'orage a pu en déclancher une.

  - J'en ai marre de lui trouver des excuses. On verra demain. Pour l'instant, je vais m'assurer qu'il ne s'enfuis pas une nouvelle fois.

  On retourna au palais, et au lieu d'aller dans ma chambre, je congédiais mes gardes et partais dans les cachots. Kirishima vint avec moi.

  - Tu sais Kats, il avait l'air de vraiment t'aimer. Il est heureux ici, je peux vous l'assurer.

  - Je ne sais qu'en penser. Nous verrons demain, je compte sur toi pour m'aider.

  - Je n'y manquerai pas.

  On alla coucher le vert dans une des cellules, la plus grande et confortable du cachot. Je l'installais sur le lit, n'oubliant pas le lier ses poignets avec les chaînes prêt du mur.

  Il avait beau avoir de la télékinésie, il ne pourrait pas s'enfuir de cette endroit, il a était conçu pour contrer toutes formes de magie.

  Je l'installais bien tout de même, le couvrant d'une couverture pour qu'il n'est pas froid et allumant une bougie pour qu'il ne soit pas dans le noir. Il avait beau s'être échappé, je l'aimais, et ne voulais que son bien. Quand il fut installé, je posais un baiser sur son front avant de sortir avec difficulté, fermant la grille de la porte en attendant de revenir demain pour régler cette affaire.

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