Tu es miens mon prince

Chapitre XI

Il me fit visiter chaque recoin du palais, chaque pièce, chaque couloir, chaque escalier. Il me présenta au fur et à mesure que nous rencontrions de nouvelles personnes, me disant si elles étaient proche ou non du prince.

Nous arrivions vers l'aile gauche du château, ajoutant toujours plus de pièces, d'escaliers et de couloirs, de quoi me perdre facilement.

Puis, on passa devant une grande porte en bois rouge, mais il ne me dit rien sur cette pièce-ci. Je m'arrêtais devant et vis écrit en lettres d'or,

" quartier des princesses (réservé au prince)"

Asher vit que je m'étais arrêté car il me rejoint devant la porte.

Asher : Vous ne pouvez pas rentrer ici. Même si vous êtes prince ce quartier est réservé à Katsuki.

Izuku : Tu ne peux vraiment rien me dire ?

Bakugo : A part que c'est l'endroit où vivent les princesses je ne peux t'en dévoiler plus.

Alors le prince aurait des sœur. Mais pourquoi ne pas me les avoir présentées en même temps que ces parents ?

Je ne posais pas plus de question, suivant Asher qui était déjà répartit.

oOo

Nous venions de terminer la visite quand une servante arriva en courant pour demander de l'aide à Asher pour quelque chose concernant le prince. Je lui dis de ne pas s'inquiéter, que je retrouverai ma chambre seul et il partit.

Je commençais donc à me diriger vers ma chambre, me souvenant du chemin quand j'entendis de la musique, et elle venait d'une salle qui, si je me souviens bien, est une salle de musique. Je poussais doucement la porte et observais discrètement à l'intérieur.

Il y avait une femme au cheveux violet court, assit devant une harpe. Ses doigts fins couraient sur les cordes, faisant résonner une douce musique. Je l'écoutais un peu quand elle se stoppa et regarda vers moi. Surpris, je me cachais derrière la porte mais elle s'ouvrit en grand, laissant voir deux hommes, un à la carrure imposante portant un maque et un autre blond. Ils me lancèrent des regards mauvais et je n'étais pas très confiant.

Jiro : Faites les rentrer.

L'homme au masque attrapa mon bras pour me faire rentrer de force dans la pièce avant de fermer la porte derrière moi. Je faillis tomber mais me rattrappais de justesse, regardant autour de moi un peu perdu.

Shoji : Que fais tu ici ?!

Je le regardais, pas très à l'aise devant sa carrure imposante.

Izuku : Euh... Je l'écoutais jouer. Pardonnez moi pour mon irrespect.

Je m'inclinais devant eux en signe d'excuse, ce qui fit bien rire le blond et la femme.

Ojiro : Pas la peine d'en faire autant.

Jiro : Je me présente, je suis Kyoka Jiro, musicienne en chef du palais.

Shoji : Mezo Choji, garde royal.

Ojiro : Et moi c'est Mashirao Ojiro également garde royal. On est chargé de la protection de la famille royale.

Izuku : Et bien... Je suis Izuku Midoriya mais...

Ojiro : Alors c'est toi ?!

Kyoka et moi le regardions sans comprendre, surtout au moment où lui et Shijo s' agenouillèrent devant moi.

Shoji : Pardonnez nous votre Altesse mais nous ne savions pas à quoi vous ressembliez.

Izuku : Oh non, s'il vous plaît levez vous, je ne suis pas prince après tout.

Jiro : Euh... J'aimerai bien comprendre.

Les deux gardes se relevèrent et se tournèrent vers la violette dans l'incompréhension.

Ojiro : En début d'après midi, le comme dan Kirishima est venu nous annoncer l'arrivé d'un nouveau membre de la famille royal, la personne que le prince Bakugo a ramené de la sélection. Il nous a dit que c'était un homme du nom d'Izuku Midoriya et qu'il nous le présenterai un autre jour puisque maintenant le protéger également.

Jiro : Attends tu vas épouser le prince ?!

Izuku : C'est ce qu'il m'a dit, oui.

Jiro : Wow, avec toute les femmes qu'il a ramené il a choisit un homme, ça pour une surprise. Et bien, enchanté votre Altesse.

Izuku : Non pas de votre Altesse et de vouvoiement, s'il vous plait, je ne suis pas de la royauté.

Ojiro : Ici je veux bien mais pas en présence du prince, cela nous coûterai un aller direct pour les cachots.

Izuku : Cela me va.

Jiro : Mais que fais tu ici ?

Izuku : Je visitais le palais avec Asher mais il a dû me laisser et en retournant vers ma chambre je t'ai entendu jouée et je suis venu voir pas curiosité.

Jiro : Oui, je venais de créer un nouveau morceau et je leurs faisais écouter. Tu aimes la musique ?

Izuku : Oui, je n'ai pas beaucoup de musicien dans mon village. Mais ma mère m'a appritms à jouer du violon alors je l'écoutais jouer.

Jiro : Tu sais jouer du violon, c'est fantastique !

Izuku : Merci mais je ne suis pas encore très fort.

Jiro : Tu sais jouer d'autre chose ?

Izuku : Non, mais je chante un peu aussi.

Jiro : Génial ! Il faudra que tu me fasses écouter ça ! Je suis toujours dans cette salle quand je ne joue pas pour le roi, la reine ou le prince. Tu repasseras me voir pour que l'on joue ensemble et si je ne suis pas ici demandes au gens du palais.

Izuku : Si ça peut te faire plaisir alors je reviendrai.

Ojiro : Dis Kyoka, tu pourrais terminer ton morceau de harpe et nous en jouer d'autre.

Jiro : Avec plaisir, j'en ai écrit trois alors votre avis ne serait pas de refus avant que je ne les présente à la famille royal.

Shoji : Tu peux rester l'écouter Midoriya si tu le souhaites.

Izuku : Je veux bien oui.

Je restais avec eux, écoutant Jiro jouer sa musique si douce. Puis, une fois qu'elle eux finit, on lui donna notre avis et même des conseils pour les améliorer même si ils étaient déjà génial.

oOo

Une fois que l'on eut fini de papoter, la nuit était tombée. Une servante était venu m'appeler pour le dinner mais je lui répondis que je n'avais pas faim et de s'excuser au près de la famille royal pour moi.

Nous devions donc repartir dans nos quartiers. Et je me séparais des trois autres, marchant vers ma chambre. Mais les couloirs étaient de plus en plus sombre et je n'avais aucune chandelle pour m'éclairer. L'obscurité me fit perdre le peu de repère que j'avais, me perdant totalement.

Plus le temps passait, plus l'atmosphère devenait inquiétante et angoissante. La peur se fit de plus en plus présente dans tout mon corps, le faisant trembler. J'eus tellement peur que je n'arrivais même plus à marcher, n'en ayant plus la force à cause de mes jambes tremblantes. Je ne savais quelle heure il était quand je m'écroulais au sol, à bout de force. La peur m'empêchait de dormir mais la fatigue m'empêchait d'avancer. J'étais juste là, impuissant, terrorisé par l'obscurité.

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