chapitre XXXIV

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- "Non lâches-moi ! Je veux pas aller là-bas !"

  - Ce ne serra pas long et il ne te ferrai rien, je te le promet.
 
  - Tu mens !"

  J'écoutais curieusement les cries venant de la chambre où c'était rendu Touya, et je compris de moins en moins son plan et surtout comment je m'étais retrouvé ici.

  Nous étions parti du palais ensemble. Il voulait me montrer quelque chose à un endroit secret. Je me rappelle avoir chevauché avec lui les yeux bandés et retrouver la vu dans cet endroit.

  Il m'a parlé pendant longtemps. De son envie de devenir roi avec moi, de cette humiliation de s'être fait battre par son cadet alors que c'est l'aîné, de sa vengeance, de son monde parfait. Il m'expliqua tout. Comment il comptait faire, ce qu'il allait créer et mettre en place pour que l'égalité règne en maître. Que tous soit égaux et qu'il règne sur cette paix.

  Et puis il m'a expliqué comment il réussirait à prendre l'autre trône, grâce à une personne. Et cette même personne lui permettrait d'engendrer des descendants puissants que personne ne pourrait vaincre.

  Il m'a demandé si je voulais monter sur le trône avec lui et l'accompagné pour cette paix nouvelle.

  J'ai hésité.

  Il m'a encore parlé, me rassurant et me promettant une vie si belle.

  Et moi je l'aimais tant. J'aimais tant voir cette espoir, cet avenir si beau faire pétiller son regard d'ordinaire froid et distant avec n'importe qui.

  Et puis il me parlait de cette personne qui était la clé de son plan, et là aussi son regard était doux, ce même regard qu'il pose sur moi et qui veut dire tant. Qui me dit tout son amour sans même à ouvrir la bouche.

  Je ne voulais que son bonheur et être à ses côtés.

  Alors j'ai dit oui.

  Puis il m'a laissé pour partir le chercher.

  Je savais que ce que je faisais été mal. Que cette personne avait sûrement été kidnappé et forcé à venir ici pour les plans de Touya. Mais je voulais tant le rendre heureux que je refoulé cette idée. Que la douceur dont il faisait preuve avec moi était la même qu'avec cette personne.

  Et puis le premier cri a retenti dans la pièce.

  Il était déchirant dans le silence de ce manoir. Mon coeur de serra en l'entendant. Ce n'était pas un cri de douleur, c'était de la peur. Une peur pure et sourde.

  La voix de Touya le rassurait, lui disant que tout se passerait bien, mais il a peur.

  J'allais me lever pour partir l'aider quand il rentra dans la pièce, le portant dans ses bras. Il serrait fort le brun contre lui. Ses jambes enroulés autour de ses hanches, ses bras autour de son cou, sa tête contre son épaule et son torse collé au siens l'aidé à ne pas tomber pendant que Touya avait un bras étroitement lié autour de ses hanches et l'autre sous ses cuisses. Je le voyais trembler, ses pleurs emplissant la pièce.

  Je voyais qu'il avait essayé de se défendre, les bras de Touya était couvert de griffure,  et je vis aussi ses mains liés ensemble, l'empêchant de lâcher le prince. Ce qui m'étonna le plus était sa docilité à ce moment là.

  Il vint s'assoir à mes côtés, le serrant de façon réconfortante contre lui en déplaçant ses bras pour qu'il ne soit plus autour de son cou. Je savais que le prince Bakugo avait pris un elfe comme époux, mais je ne pensais pas Touya capable de l'enlever.

Tu es miens mon princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant