Chapitre XLI

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J'hurlais en voyant la porte se fermer, enfermant Bakugo avec Touya. Je savais ce qui allait se passer. Ils allaient mourir. Tout les deux.

Je suppliais Keigo de me lâcher, je ne voulais pas le laisser mourir. Les larmes roulaient sur les joues du blond, mais il ne me lâcha pas, même si la porte était déjà fermé.

La salle trembla, et j'entendis un éboulement à travers la porte en fer qui résista. J'hurlais, serrant l'épaule du blond qui poussa un sanglot. Il s'assit contre un mur, me serrant contre lui alors que les larmes coulaient de mes yeux.

- Ça va aller, me rassura-t-il avec une voix tremblante, on va rentrer, OK ?

- Non ! Je partirai pas sans lui !

- Il n'y a rien à faire Izuku...

- Je ramènerai son corps s'il le faut mais je ne le laisserai pas ici ! S'il te plaît...

Keigo hésita, mais il finit par me lâcher, séchant ses larmes. Il se mit contre le mur, m'indiquant de faire de même alors que je poussais la porte. Des pierres roulèrent dans le corridor alors que la porte s'ouvrait, passant près de nous. Quand elles s'arrêtèrent, on monta difficilement dessus pour rentrer dans la salle.

Il n'y avait plus de plafond, laissant seulement un trou béant donnant sur le ciel étoilé. Le sol était recouvert d'énorme rocher. Je vis Keigo se diriger les larmes aux yeux vers le fond de la pièce, dans un coin où l'on distingué des pics de glace brisé dépassant à certain endroit des pierres. Moi, je partis un peu plus loin, la où les murs étaient marqués par des traces d'explosions. Là, dans un petit cercle, les pierre était réduite à de petit rocher pas plus grand que mon pouce. Je pus facilement toucher le sol, sachant que Katchan n'étais pas loin.

- Keigo ! Glisses-toi dans un trou dans les pierres et préviens moi quand tu touches le sol !

Il hocha la tête et se glissa entre les pierres. Il finit par m'hurler que c'était bon et je posais mes mains sur le sol, fermant les yeux et me concentrant. En quelques minutes, d'immense arbre fendirent le sol. Leurs branches épaisses portèrent toutes les pierres qui s'élevèrent au dessus du sol, s'immobilisant en touchant le plafond.

La lumière verte tamisé passant par les feuilles éclairèrent le sol maintenant découvert, me laissant apercevoir le corps de Katchan étendu sur une couche de caillou. Je m'approchais en tremblant, marchant difficilement après avoir utilisé autant de magie. Katchan était blessé par les pierres, une était encore planté dans son estomac. Mais il respirait.

  Touya n'avait pas eut autant de chance. Sa glace ne put le protéger, son bras gauche était écrasé et sa cage thoracique détruite par une pierre. Son crane était ouvert sur le côté et saignait abondamment. Keigo pleurait sur sa dépouille, incapable de se calmer.

  Katchan fut ris d'une quinte de toux, son corps prit de tremblement. Je posais doucement sa tête sur mes cuisse en le calmant.

  - Ça va aller Katchan, respire calmement.

  - Deku... sa voix était roque et faible.

  - Shh, garde tes forces.

  - Tu vas bien...

  - Oui, idiot. C'est toi qui...

  Il me sourit doucement alors que je retenais un sanglot. Sa main se posa difficilement sur ma joue, essuyant une larme roulant dessus.

  - On va rentrer au palais des Todoroki et on ira chercher un médecin, OK ?

  - Écoute-moi maintenant... Il y a une cabane dans la forêt, prêt du Grand Chêne... Vas-y... Kirishima viendra t'y retrouver...

Tu es miens mon princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant