Chapitre XXXIX

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/!\ présence d'attouchement et de non-consentement, pas jusqu'au 🟣, dans ce chapitre, je vous déconseille de lire si ce sujet est sensible pour vous /!\

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A peine Keigo fut sorti de la chambre du prince qu'une main se plaça sur sa bouche, le plaquant contre le mur.

- Sale traitre, souffla Touya avec colère. On retourne à la base et tu vas me dire tout ce que tu lui as dit.

Keigo ne se faisait pas de soucie. Même si il partait maintenant, sachant qu'il est 23h50 et qu'il arriverait dans une heure à la base, Bakugo serait juste derrière comme je lui ait dit de partir à minuit. Il n'aurait qu'à tenir cinq minutes avant que le prince ne soit là et qu'il le prenne par surprise.

Tout ses espoirs se brisèrent quand le prince sortit une petite perle nacrée de sa poche qu'il reconnu tout de suite. C'était une perle de téléportation, elle sont interdites à la création depuis 200 ans, et sont donc très rare.

Il écrasa la perle entre ses doigts qui explosa en petites particules. Une langue de fumée les entoura jusqu'à brouiller leur vue.


Je dormais enfin, ce qui était un exploit. Mais à peine avais-je fermé les yeux qu'une explosion retentit. Je me redressé surpris et vis une nuage de fumée nacrée se former en plein milieu de la pièce. Il finit par se dissiper pour laisser apparaitre Keigo et Touya.

Le blond se fit pousser dans l'angle du mur où Touya lui attacha les poignets au dessus de la tête avec une chaine sur le mur.

- Touya qu'est-ce qu'il se passe ? demandais-je en me redressant.

Il me lança un regard noir et je déglutit en serrant ma couette autour de moi. Il s'était passé quelque chose, j'en suis certain.

- Qu'est-ce que tu lui as dit, demanda-t-il froidement à Keigo.

- Je ne te dirait rien.

- Vraiment ? Tu veux que je passe à la manière forte ? chuchota-t-il en embrassant son oreille.

Il continua à torturer l'oreille du blond qui serra les dents, ne voulant rien avouer. Une main passa sous son t-shirt.

- Dit-moi Keigo...

- Non... répondit-il en serrant les dents.

Le rouge fit la moue en voyant la détermination de Keigo à ne rien lâcher. Il continua pourtant à l'embrasser, relevant son t-shirt pour caressait ses abdos et pincer ses tétons.

- Si tu me dis je te ferai te sentir bien~

- J'ai pas envie... pas maintenant...

- Bien, souffla-t-il en se levant. Je vais essayer autre chose alors. Si tu ne parles pas pour toi tu parleras pour lui.

Il dit ces mots en me regardant, et un frisson monta le long de mon dos alors que je m'enfonçais un peu plus dans ma couette.

- Touya, attend... demandais-je avec une voix légèrement tremblante alors qu'il attrapait la chaine qui me retenait au mur et s'assit sur le lit, m'empêchant de m'éloigner de lui.

Il s'assit sur mes hanches, ma plaquant contre le lit. Je déglutis péniblement en le repoussant, vainement, griffant ses bras pour qu'il me lâche. Mais il était beaucoup plus fort que moi et je ne fis que l'agacer. Il attrapa mes poignets avec colère en grognant de douleur alors que je plantait mes ongles dans son bras une nouvelle fois et les bloqua au dessus de ma tête alors que je poussais un léger couinement de stupeur.

- Touya fait pas ça, demanda Keigo en tirant sur ses chaines.

- Pas tant que je n'ai pas ma réponse.

Il attrapa une corde qu'il passa autour de mes poignets et qu'il attacha à la tête du lit avec difficulté alors que me débattait. Une main passa sous mon t-shirt alors qu'une autre glissait sur ma hanche. J'eus un frisson de dégout. Je serrais les dents quand il déposa des baisers sur ma clavicule et mon cou.

- Tu veux que j'aille plus loin ? demanda-t-il au blond alors que sa langue glissait dans mon oreille.

- Tais-toi Keigo... soufflais-je à travers mes dents alors que sa langue parcourait mon cou.

Il monta vers mes lèvres qu'il embrassa alors qu'une larme de haine et de dégout roulait sur ma joue. Ses doigts frôlèrent le haut de mon pantalon, me donnant de nouveaux frissons.

- Arrête ! hurla Keigo sans pouvoir tenir plus longtemps. Je vais te le dire, tout te dire. Mais ne lui fait rien, il ne mérite pas ça.

- Merci de ton aide mon bel Izuku, chuchota-t-il en séchant ma larme.

Le brun sourit, déposant un dernier baiser sur mes lèvres avant de se lever. Il détacha mon poignet avant de s'agenouiller en face de Keigo.

- Vas-y, parle.

- Je... Je lui ait tout dit. Que tu étais derrière tout ça, où se trouvait Izuku, où se situait chaque piège. Je voulais qu'il te prenne par surprise. Il est partit du palais à minuit.

Le blond baissa les yeux, honteux.

- Izuku je suis désolé... souffla-t-il alors que Keigo détachait ses mains.

- C'est pas grave, je crois en Katchan.

- Oh tu peux croire en lui, dit le brun en portant le blond. Je vais bien préparer son arrivé, ne t'inquiètes pas pour ça. Mais avant...

Il vint embrasser les lèvres du blond qui ne résista pas. Même si il voulait m'aider, je vis l'amour faire briller ses yeux alors que Touya l'emportait ailleurs pour faire l'amour loin de mon regard.

Je m'enroulais dans la couette en venant frôler mes lèvres. Je soupirais mais essayait d'oublier, sachant que Katchan arrivait pour m'aider et me sauver. Il allait me ramener au palais et notre vie allait revenir à la normal. Je pensais aussi à ma mère et à l'enfant qu'elle portait, espérant tout les deux qu'ils aillent tout les deux bien.


Après plusieurs minutes, Touya revint, portant Keigo contre lui. Je dormais quand il rentra dans la chambre. Keigo, lui somnolait dans les bras de son amant, ayant pour seul vêtement une couverture enroulé autour de lui.

Il déposa le blond à mes côtés, embrassant délicatement son front. Il détacha la chaine me retenant sans me réveiller et me porta contre lui.

- Où tu l'emmènes...? chuchota Keigo alors que le brun lui sourit.

- Katsuki ne va pas tarder à arriver, je vais préparer son arriver.

Keigo voulut rajouter quelque chose mes le sommeil l'emporta. Touya passa une main dans mes cheveux alors qu'il m'emmena vers une salle au fond de la grotte.

Ici, la salle était très haute, le plafond était donc beaucoup plus fin, et beaucoup plus fragile. Il vint m'assoir doucement au fond de la salle, m'enroulant un peu mieux dans ma couette et attachant ma cheville à une chaine pour m'empêcher de fuir.

Il s'assit en tailleur devant moi, caressant doucement ma joue et mes cheveux avec un sourire. Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres avant de se lever et de sortir, prêt à accueillir le prince comme il se doit.

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Tu es miens mon princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant