Tu es miens mon prince

Chapitre XXXIII

Les jours étaient long ici. Je vivais dans cette chambre, sans pouvoir en sortir. C'est Touya qui m'apportait mes plats, c'était nos rares moments de conversations où je restais muais, ne voulant pas lui parler.

  Il était proche de moi malgré tout. Souvent, j'appuyais ma tête sur son épaule pour pleurer. Il me rassurais, mais ce n'était pas le mieux placé pour ça.

  En faite, j'avais peur ici. Peur qu'un jour, il arrive et me viol pour que je porte ses enfants, avais peur qu'il me fasse faire des choses dont je n'avais pas envie, j'avais peur de ne jamais revoir Katchan.

  Katchan.

  Je pensais à lui tout le temps. J'espérais qu'il allait bien,car si le plan de Touya se réalisait, Katchan allait mourir...

  Avec tout ces doutes, je ne mangeais pas. J'avais peur qu'il glisse quelque chose dans les plats et que je finisse en pantin qu'il utilise à son avantage, comme il le veut.

  Comme le prince passait tout ses repas en ma compagnie, il voyait pertinemment que je ne mangeais rien de ce qu'il apportait. Mais il ne s'en souciait pas au début, il pensais que j'allais finir par manger. Mais plus le temps passait, et plus ses espoirs faiblissaient.

  - "Izuku, tu dois manger aujourd'hui. Au moins ce midi.

  - Je ne mangerai rien de ce que tu me donnes.

  - Tu vas mourir ici si tu ne manges rien.

  - Je mangerai une fois que Katchan m'aura sauvé."

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  Je soupirais de colère devant la résolution d'Izuku à ne pas vouloir manger. Il allait mourir ici si il continue, et ça s'en ai hors de question. Il fallait que je le forte à manger, pour sa santé. J'attrapais le bol de riz, prenant une cuillère que je présentais devant sa bouche. Mais il tourna la tête, refusant de manger ce que je lui proposais.

  - "Izuku.

  - J'ai dit non."

  Je pris une grande inspiration pour essayer de calmer ma colère bouillonnant dans mes veines. Il ne voulait pas, il n'avait pas envie de me faire confiance. Il préférait se laisser mourir dans cette chambre plutôt que de me faire confiance.

  Je finis par perdre patience. Je ne voulais pas le laisser mourir ici, alors j'allais le forcer à manger, quoi qu'il arrive.

  Je plaquais ma main sur son menton, la glissant entre ses dents pour qu'il ouvre la bouche. Il hurla de peur et de colère. Il essaya de me pousser, mais il était beaucoup trop affaibli pour me repousser.

  - "Non !

  - Tu dois manger.

  - Pas ça ! Je n'en veux pas !"

  Il me supplia de le laisser en paix mais je glissais la cuillère dans sa bouche, pinçant son nez pour le forcer à avaler et posant mon autre main sur sa bouche pour qu'il ne recrache pas. Il pleura, mais n'eut d'autre choix que d'avaler la nourriture. Il toussa fortement quand je retirais ma main, le laissant enfin respirer. Son corps était pris de spasme et de tremblement dû à ses larmes coulant abondamment sur ses joues.

  Il pleurait, recroquevillé sur lui-même en poussant des gémissement plaintifs. Je l'avais vu pleurer, mais jamais comme ça, il paraissait brisé en mille morceaux.

  - "Je ne veux pas..."

  Je m'approchais doucement de lui, caressant de façon rassurante ses cheveux.