Chapitre 1

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-Amy !

Je plaquai l'oreiller peu épais sur mes oreilles pour tenter de retourner dans sommeil auquel j'étais plongée, un sommeil qui pour une fois n'avait pas pris trop de temps à arriver et ne m'avait pas permis de voir le soleil se lever sur la ville de Tijuana. Les draps fins qui avait recouvert ma peau durant le début de la nuit avaient rapidement terminé par terre. Il fallait avouer que la nuit au Mexique était humide, pesante et vraiment insupportable.

-Amy !

-La ferme je dors ! Répondis-je à mon colocataire.

-Ramène toi !

-Tu fais chier !

J'ouvris mes yeux à contrecœur, mon regard tombant sur la tache d'humidité au plafond qui avait encore grandit ces derniers jours. Encore quelques nuits sous elle et je risquai de me faire réveiller en pleine nuit par l'eau du voisin du dessus me tombant sur le corps. Je me redressai alors, respirant un grand coup pour me retenir de ne pas courir dans la chambre de Mingi et de l'assommer à coup de poing. Je quittai ensuite ma chambre en traînant des pieds et en suivant les appels de Mingi qui criait mon nom comme un enfant capricieux, ce qu'il était.

-Qu'elle est la raison pour que tu me réveilles un dimanche à huit heure du matin ? Dis-je en m'appuyant contre l'encadrement de sa porte.

-Tu te rappelles les voisins de l'immeuble d'à côté ?

-Lesquels ?

-Ceux où le mari reçoit trois fois par semaine la visite du messager de la mafia mexicaine.

-Oui c'est bon, je vois de qui il s'agit.

-Ils se sont fait liquider y'a une heure. Deux coups de feux rapides, aucun témoins. C'est ça qui m'a réveillé.

-Et ? Dis-je d'une voix trainante. Tu as besoin que je te lise une histoire pour te rendormir ?

-Oh ferme la, ils ont déposé un paquet devant notre porte.

-Quoi ?

Ma surprise ne sembla pas étonner le Cavalier, il avait du avoir la même réaction quelques minutes plus tôt.
Personne n'était sensé savoir que nous étions ici, Mingi et moi. Bien que mon identité soit toujours protégée, celle de Mingi ne l'était pas. Nous avions tous les deux changé d'identité, de passeport, de carte d'identité, de téléphone, de carte de crédits et pour nous rendre au Mexique, nous avions embarqué clandestinement dans l'avion d'un passeur d'immigrés, il était impossible que quelqu'un ai retrouvé notre trace.
Pourtant, la mafia mexicaine était connue pour avoir des informateurs partout dans le monde, son réseau s'étendait sans surprise dans les deux Corées, ce qui pouvait me faire penser que la mafia mexicaine ait appris notre existence dans son pays.
Est-ce qu'ils avaient découvert l'identité des autres Cavaliers et que c'était pour cela qu'ils nous avaient envoyé un paquet, afin de nous annoncer qu'ils souhaitaient marchander avec nous ? Peut-être la garantis de notre sécurité en échange d'un service que Mingi et moi on devrait leur rendre afin de protéger le reste du groupe ? Je refusai catégoriquement de rentrer dans le cercle vicieux de la mafia mexicaine, nous ne serions jamais capable d'en sortir et on serait bien plus en danger que si l'on restait simplement avec les Cavaliers. Mais si la mafia nous menaçait réellement, je ne donnai pas cher de notre peau.

Madness 2: le miroir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant