Chapitre 16

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Ilaria

-Nous l'avons retrouvé, ne la laissez pas s'enfuir !

Pourquoi je suis sortie ?

Exceptionnellement, les gars ont accepté de me laisser sortir seule sans aucune surveillance. Je profitais de l'air froid de la ville jusqu'à ce que des abrutis commencent à me poursuivre.

Et je n'ai pas de téléphone pour appeler quelqu'un.

Sans baisser le rythme de ma course, j'emprunte un chemin désert et mal éclairé. Je ne compte pas me laisser attraper si facilement même si je fais que je suis dans une merde totale.

Je n'ai aucun moyen de défense donc je ne peux que fuir.

Soudainement, mon pied s'accroche à un filet, ce qui me fait tomber violemment à terre. Je pousse un douloureux cri.

-On la tient !

Non !

J'essaie de me démerder pour enlever le filet de ma cheville mais deux autres hommes, outre que ceux qui me poursuivaient, me plaquent fermement au sol. Là, je sais que c'est fichu pour moi.

-Nous avons eu vent de tes qualités de combat incroyables alors nous t'avons maîtrisé de telle sorte que tu ne puisses pas t'échapper.

-Sois coopérante, ma jolie. Tu nous seras utile que pendant quelques heures...le temps que nous finissons de nous vider, si tu vois ce que je veux dire.

NON !

Je me débats violemment pour me libérer de leur emprise mais j'y arrive pas. Ils sont beaucoup plus fort que moi.

-Riportiamolo prima al capo. (Ramenons là d'abord au patron)

Pas ça.

Non.

S'il vous plaît.

Ils me jettent dans une voiture et me bandent les yeux, assez fermement jusqu'à me donner mal.

Qui sont-ils ? Qui est leur patron ? Qu'est-ce que je leur ai fait ?

Je me crispe en sentant une main sur ma cuisse. Je me pince les lèvres pour réprimer mon envie de crier. Ma langue devient âcre, sous le goût de l'humiliation et du dégoût.

Plus d'attouchements...je ne veux plus ça.

-Elle est bien bonne, je comprends pourquoi elle a attiré l'attention d'Angel Herrera.

Je sens la voiture s'arrêter et quelqu'un me prend sur ses épaules. Toutes mes forces commencent à m'abandonner, je perds toute envie de me battre.

Non...

-On l'a chopé, les gars !

-Emmène la à la cave. Le patron arrive.

Je vous en supplie.

J'entends une porte s'ouvrir puis je suis jetée à terre. Sans attendre, je commence à recevoir des coups de pied dans le ventre.

𝐋𝐄𝐒 𝐇𝐄𝐑𝐑𝐄𝐑𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant