Chapitre 17

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Ilaria

Je me réveille en sursaut dès que je tombe du lit. Je gémis de douleur en attrapant ma tête.

Putain mais qu'est-ce que ça fait mal.

Je me lève en me massant le cul. Après avoir passé toute une éternité dans la baignoire, je suis enfin prête à aller négocier ma liberté auprès d'Ezio.

Ça ne marchera pas, je le sais mais qui ne tente rien n'a rien.

Je passe devant une porte où j'entends un gars hurler de douleur mais je ne m'y aventure pas à l'intérieur, flemme de voir une scène macabre devant moi. Je descends les escaliers à une vitesse phénoménale parce que j'ai faim.

J'arrive devant la cuisine mais je m'arrête en voyant Ezio en train de se faire des omelettes et Angel qui le regarde comme s'il voulait lui dire quelque chose.

-Qu'est-ce que je t'ai fait, merde ! Tout le monde me dit que tu n'es pas expressif mais c'est plus profond que ça ! Je suis adopté, c'est ça ? Tu as juste marre de faire semblant ?

Ça ne m'étonne pas qu'il pose pas cette question.

Ezio récupère ses omelettes et se tourne vers lui.

-Tu comptes me casser les couilles jusqu'à quand ?

Ezio...


Sans dire un mot, Angel récupère son pull et sort de la cuisine. Il s'arrête pour fixer Alessandro puis passe à côté de lui pour monter les escaliers.

-Là, c'est officiel, il va se mettre dans la tête que tu ne l'aimes pas, dit Alessi en entrant.

-Qu'est-ce qui arrive à Angel ? demande Iann en entrant.

Je regarde son torse en souriant, le matant sans vergogne.

-Pose la question à Ezio.

-Ce qui se passe, c'est que j'adore mon petit frère mais il me casse les pieds à vouloir que je lui montre que je l'aime. Je veux lui apprendre que peu importe si les gens l'aiment ou pas, il doit faire ce qu'il a à faire. L'amour des gens n'est pas toujours nécessaire.

Je savais qu'il l'aimait.

-Depuis quand tu es là, toi ?

Ils me regardent tous et je me mets à rire nerveusement.

-Je...je suis venue vous dire de me rendre ma liberté ou je vais m'échapper.

Crédibilité : 0/20.

Alessi me regarde, ahuri avant de partir dans un fou rire. Nino qui vient d'entrer me fixe comme si j'étais folle tandis que Iann pousse un soupir de désespoir.

-C'est tout ce que tu avais à dire ? demande Ezio.

-Oui, c'est tout.

-Ok. Passe-moi la boîte de sucre.

-C'est toute l'usine de sucre que je vais te donner, idiot.

𝐋𝐄𝐒 𝐇𝐄𝐑𝐑𝐄𝐑𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant