La meute de l'Est - [BL]

11- La bibliothèque des mondes magiques

Résumé des chapitres précédents :

Martial profite de la vie nocturne de Nice. Déterminé à retrouver louve rousse, il s'est adressé au dortoir des louves. Il ne l'y a pas trouvé, mais a discuté avec les membres des autres meutes qui sont venus assister à l'entrevue. Un premier mystère point le bout de son nez, il n'y a aucune louve Allemande dans le dortoir, alors que tout le monde sait que la meute Allemande est une des plus nombreuses.

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Ira

Après quelques jours passés à Nice, on pourrait croire que j'ai toujours vécu ici. Je m'épanouis dans cette ville ensoleillée, je vais nager dès que possible dans la Méditerranée, les créatures magiques, Neve, Barflouat et sirènes viennent discuter avec moi.

J'ai approché plusieurs fois de l'entrée de la ville souterraine, sans jamais oser y mettre un pied. Il parait que la cité clandestine magique, aussi importante en surface que la ville extérieure, est le repère de tous les trafics. Mon père m'a demandé de ne pas y aller, il m'a assuré que je n'y trouverais que des ennuis.

Ce n'est pas ma destination pour l'instant ! Je compte faire des recherches sur mon étrange cas à la bibliothèque magique. Il sera toujours temps plus tard, d'aller trainer dans les bas-fonds de la ville souterraine. Si seulement je savais par quel bout prendre le sujet !

Je prends un moment pour admirer le bâtiment ancien ouvragé au cœur de la vieille ville. Sur le fronton à colonnade on peut lire des inscriptions gravées : Bibliothèque des sciences universelles. En dessous, visible uniquement par les peuples surnaturels : Bibliothèque du monde magique - Zone de paix.

L'entrée se fait en présentant une carte d'étudiant ou de chercheur, comme indiqué sur les panneaux dans le grand hall. Un autre écriteau rappelle de préciser sa nature et de déposer ses armes létales à l'endroit prévu à cet effet. C'est un vampire compassé, aux cheveux teints en rouge sang, qui assure la sécurité de l'entrée. Il vérifie attentivement ma carte d'étudiant et ma nature d'ulfarks.

Si des humains voulaient venir ici, l'accès leur serait refusé sous un prétexte quelconque.

Le cas ne se produit jamais, un sortilège leur souffle toujours une bonne raison de passer leur chemin. À l'intérieur, j'admire des rangées de grimoires sur des étagères de bois à perte de vue. Je suis ébahi, autant par la majesté des lieux que par le nombre d'ouvrages, je savais qu'il y avait toutes les archives du monde magique ici, mais sans réaliser que cela représenterait une telle quantité de livres.

Les peuples magiques ont recensé ici toutes leurs connaissances, j'espère y trouver des réponses. Trois guichets trônent côte à côte pour s'inscrire, un seul est occupé par une sorcière.

Aye ! j'en ai une peur bleue.

La sorcière-bibliothécaire porte un badge précisant qu'elle s'appelle Elfira. Elle a des longs cheveux noirs, un regard décidé et pour moi une odeur de soufre.

Ici les magiques ne se dissimulent pas, donc des créatures ailées se baladent dans les rayons, d'autres ont des poils ou des écailles. Tous se côtoient.

Je reste immobile, jusqu'à ce que je réalise que la sorcière m'appelle :

─ Hum ! hum ! Loup ? Loup ? Bienvenue loup, cela fait longtemps que je n'ai pas vu d'ulfarks en ces murs. En quoi puis je t'aider ?

─ Merci sorc...madame, je cherche les renseignements sur mon espèce.

─ Vous avez en allée 1000 à 3000, toutes les légendes.