Chapitre 12 : Vérité sur Kōshi

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Maison d'Angel, 17h00
Père : Angel ! Tu es rentrée !

Moi : Oui... Dis-je fatiguée.

Père : Tu as une tête à faire peur. Se moque-t-il en rigolant.

Moi : Très drôle.

Mère : Alors l'entraînement ?

Moi : Dur et épuisant.

Père : Tu t'entends bien avec eux ?

Moi : Pour la plupart oui.

Mère : Ton alter ne s'est pas activé sur eux ? Demande-t-elle inquiète.

Moi : Non... mais cela m'épuise considérablement.

Grâce ou à cause du proviseur Nezu, mes parents sont au courant de mes progrès mais également de Kōshi. Quand ils l'ont apprit, je n'ai eu le droit qu'à un tas de question dont je n'avais pas les réponses.

Père : Bon, va prendre une douche. On doit te parler de Kōshi après.

Moi : Comment ça ?

Père : J'ai fait des recherches sur lui.

Pressée de savoir ce qu'il en est de ses recherches, je cours jusqu'à la salle de bain et me lave rapidement. Je me demande bien ce qu'il a pu trouver sur lui qui pourrait m'aider.

Une fois avoir mit d'autres vêtements, je descends les escaliers hâtivement. Je n'ai jamais été aussi curieuse de toute ma vie à propos de quelqu'un.

Mère : Calme toi Angel. Me gronde-t-elle gentiment.

Moi : Pardon.

Père : Alors... Kōshi est bien un de mes ancêtres, il n'a pas menti sur ça. Il est né en 1888 et a été très vite reconnu comme un héros dans sa ville. J'ai trouvé des articles prônant ses exploits mais aussi des articles le dénigrant.

Moi : Pourquoi il y a des articles négatifs ?

Père : Il aurait laissé mourir deux jeunes femmes qui étaient dans un piteux état mais encore en vie. Ça n'a jamais été confirmé, sûrement car à cette époque les héros étaient rares et qu'il ne fallait pas que leur petite réputation flanche.

Moi : Mais pourquoi il aurait fait ça ?

Père : Je ne sais pas, il n'a jamais voulu s'exprimer sur ça. Pour la population, son mutisme était comme des aveux.

Je ne connais pas bien Kōshi voire même pas du tout, mais aurait-il vraiment laissé mourir ces filles ?
Cela m'effraie un peu de penser que j'ai un meurtrier comme alter.

Moi : Quoi d'autre ?

Père : La femme dont il t'a parlé s'appelait Shizuko Sano. Elle était recherchée pendant des années pour séquestration de jeunes hommes et obtention d'armes illégales. Seulement, personne n'a jamais su son alter et personne n'a jamais réussi à la débusquer.

Mère : À cette époque, les héros n'avaient pas beaucoup de droit et n'avaient pas beaucoup de moyens à leur disposition pour démasquer les villains.

Père : La mort de Kōshi a fait les unes des journaux. Apparement, un témoin a dit avoir vu Shizuko Sano tuer Kōshi avec une arme.

L'ombre de la mort (Katsukixoc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant