L'ombre de la mort (Katsukixoc)

Chapitre 11 : Force physique

Maison d'Angel, 4 heures plus tard
Moi : Mais c'est impossible !

Père : Calme toi.

Moi : J'ai pourtant réussi sur M.Aizawa...

Père : Tu ne peux pas réussir tout du premier coup. Dit-il calmement.

Moi : J'en peux plus...

Avec mon mal de tête causé par la désactivation de mon alter, je peine à rester concentrée sur l'objectif.

Père : Repose toi, ça ne sert à rien de continuer.

En colère contre moi-même, je monte dans ma chambre et me laisse tomber sur mon lit. Je ne comprends pas pourquoi je ne réussi pas à re-rentrer dans le mirage de mon père.
Soudainement, je sens mon téléphone vibrer me signalant que j'ai reçu un message.

Message avec « Izuku »
Izuku : Hey ! Ça va ?

Moi : Oui et toi ? Mentais-je.

Izuku : Bien. Je me demandais si tu voulais venir avec nous demain à la plage.

Moi : Vous n'avez pas cours ?

Izuku : Nous avons une journée de repos en plus et puis nous allons à la plage pour nous entraîner !

Moi : Avec vos alters ?

Izuku : Pour certain oui mais ça sera en douceur, nous avons peut-être notre permis provisoire mais nous n'avons pas le droit d'utiliser notre alter partout pour autant. On va surtout s'entraîner au combat rapproché.

Cela ne me dit rien qui vaille. L'entraînement au corps à corps n'est pas pour moi, je risque de me blesser plus qu'autre chose.

Moi : Je ne sais pas.

Izuku : Pas de soucis ! Au cas où, on se retrouve tous là-bas à 14h00. J'espère que tu pourras venir.

Moi : Merci pour l'invitation.

Fin de message avec « Izuku »
S'entraîner au corps à corps est une bonne idée, la plage permet de se blesser le moins possible. Cependant, étant nulle en sport, un mouvement brusque peut me blesser plus que les autres. Eux se sont entraînés pour absorber beaucoup de choque alors que moi je ne serais même pas faire tomber quelqu'un au sol.

Père : Angel ? Ça va ? Demande-t-il à travers la porte.

Moi : Ouais. Soupirais-je.

Père : Repose toi, et arrête d'y penser s'il-te-plait.

Je ne lui réponds pas puis attends qu'il parte pour pouvoir me lever et faire les cent pas.

Moi : Réfléchis Angel ! Grommelais-je.

Entre la proposition du proviseur et mon alter incontrôlable, je ne sais plus quoi donner de la tête. Je n'ai aucune réponse pour le proviseur et l'avis de mon père ne m'aide pas plus que ça.

Souvenir de la conversation
Père : Angel... je serais ravie que tu entres dans cette école, cela te permettra de vivre une nouvelle vie et d'avoir un très bon avenir auprès des héros.

Moi : Oui mais je ne vous verrais que rarement.

Père : Je sais mais je suis prêt à prendre le risque. Après, c'est ton choix. C'est vrai que cela va nous rendre triste ta mère et moi, nous t'avons toujours eu à nos côtés.