Chapitre 16 : Au-delà des limites

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10h00, entraînement
Aizawa : Dépêchez-vous ! Crie-t-il dans les couloirs.

Moi : Monsieur...

Aizawa : Ah, Angel ! Pour cet entraînement, tu vas devoir te séparer de la classe. J'assisterais à ton entraînement pendant qu'All Might assistera à celui des autres.

Moi : D'accord...

Ayant toujours mal à la tête, je peine à envisager cet entraînement efficace. Je ne sais pas ce qui se passe depuis ce matin mais aucun médicament ne fait effet, c'est comme si on m'enfonçait des cloues un peu partout dans la tête.

Aizawa : Qu'est-ce que tu as ?

Moi : J'ai mal à la tête depuis ce matin, je ne sais pas ce qui m'arrive.

Aizawa : Es-tu allée à l'infirmerie ?

Moi : Oui. Et je dois vous raconter quelque chose qui s'est passé cette nuit...

Aizawa : Bon d'accord... Tu m'en parleras après ton entraînement. Ton mal de tête ne va pas t'empêcher de t'exercer.

Moi : Bien sûr que non !

Aizawa : Alors vient avec moi. Je vais t'expliquer en quoi va consister cet entraînement. M'explique-t-il en marchant en direction d'une salle. Tu vas d'abord apprendre à contrôler pleinement ton alter. Comme tu me l'as dit, tu dois te concentrer à chaque fois mais cela te prend beaucoup d'énergie.

Moi : Ça me procure aussi des douleurs...

Aizawa : Alors cela doit cesser. Dit-il en ouvrant une porte. Ces gens vont t'aider à garder le contrôle pendant tes deux heures d'entraînement. Me montre-t-il deux personnes assises au sol.

Moi : De-deux heures !

À savoir, pendant les cours, je n'essaye pas de contrôler mon alter car je ne regarde personne dans les yeux. Cela me laisse un temps pour souffler. Toutefois, ce qui m'épuise n'est pas tant l'utilisation de mon alter mais plutôt de reprendre le contrôle puis de le relâcher, et ainsi de suite. C'est comme si on allumait puis éteignait un feu sans arrêt, le bois s'use petit à petit puis nous ne pouvons plus l'allumer.

Aizawa : Il faut que tu apprennes à le contrôler sur la longueur, que tu ne le relâches pas. Alors pendant deux heures tu ne vas pas le relâcher.

Moi : Je vais essayer...

Travailler mon alter sur la longueur ne va pas être simple, je ne peux le contrôler que par intermittence pour l'instant. Cet entraînement va me permettre de dépasser ces limites.

Moi : Bon-bonjour !

Femme : Bonjour jeune demoiselle.

Homme : Bonjour, comment t'appelles-tu ?

Moi : Angel, monsieur. M'asseyais-je devant eux.

En m'asseyant, je remarque un enfant avec eux qui me regarde les yeux grands ouverts.

Moi : Je vois... Soufflais-je.

C'est quand même tordu de me mettre un enfant pour me forcer à maîtriser mon alter.

Femme : Je te présente Kazuki, c'est notre enfant. Dis bonjour Kazuki.

Kazuki : Bonjour madame !

Souriante, je lui dis bonjour à mon tour avant que les deux parents commencent une conversation avec moi.
Deux heures à tenir comme ça...

Deux heures plus tard
Aizawa : Je pense qu'on devrait arrêter là.

L'ombre de la mort (Katsukixoc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant