Chapitre 45 : Vital

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Salle de classe, 16h00
??? : Tu les as tous tués !

??? : Meurtrière !

Katsuki : Tu m'as tué !

Père : Tu n'es pas ma fille.

Mère : J'aurais préféré que tu ne naisses jamais !

Père : Qu'est-ce qu'on a fait pour avoir une fille comme toi...?

Katsuki : Garde le ton cadeau de merde ! Crache-t-il en me jetant le cadre à la figure.

??? : Tu devrais être en prison. Tu n'as pas honte d'avoir tué quelqu'un ?

??? : On devrait la tuer pour qu'elle paie !

Kōshi : Tu es pire que moi... je suis réellement déçu Angel...

Katsuki : Pourquoi ne pas te suicider la naine ? Ça serait plus simple pour toi et pour nous.

Alicia : Si tu souffres autant, suicide toi. Tu n'auras plus à supporter nos jérémiades !

Kōshi : Tu pourras enfin être libre ! J'en ai fait de même et depuis, je suis libéré d'un poids.

Père : Ta mère et moi serons enfin en paix quand tu seras parti. Tu devrais y réfléchir pour le bien de tous.

Katsuki : Tu n'as plus d'alter, tu ne sers plus à rien. Tu devrais te jeter du toit de l'école et prier pour avoir une meilleure vie la prochaine fois.

??? : Angel ! Angel ! Oh ! Réveille toi !

Moi : Qu-Quoi !? Me réveillais-je en sursaut.

Professeur : Tu oses dormir pendant mon heure de cours !?

Moi : Mince... Désolée !

Professeur : La nuit sert à dormir, que je ne t'y reprenne plus !

Moi : Bien sûr !

Suzume : Ridicule. Se moque-t-elle d'un regard noir. Je t'avais dit que tu n'allais pas tenir la cadence pauvre tache.

Trois semaines sont passées depuis la rentrée et rien n'a changé pour mon plus grand malheur. À chaque fois que je ferme les yeux, des cauchemars me submergent et mes pensées deviennent de plus en plus extrêmes dans sa façon de comprendre les choses. Même les somnifères ne suffisent pas à me faire passer une bonne nuit.
Pour ce qui est de Suzume, la présumée harceleuse, elle n'est pas encore passée à l'acte comme si les mots qu'elle prononçait suffisaient à me faire flancher. Cependant, ce qui commence à me consumer n'est pas tant mon manque de sommeil ou même Suzume, mais bel et bien les cauchemars dans lesquelles mes proches et inconnues me demandent de mettre fin à mes jours.
Ils sont tellement violents qu'à mon réveil, je les entends encore et encore jusqu'à ce qu'ils disparaissent dans un écho lointain.
C'était donc ça ta vision Kōshi...?
Un vulgaire rêve idyllique ?

Suzume : Eh Angel. Si tu continues comme ça, tu vas finir comme la fille de l'année dernière : morte. Glousse-t-elle discrètement.

Cette fille me dégoûte au plus au point avec ses remarques déplacées et sa supériorité fantasque.
Je ne sais pas ce qui peut bien se passer dans sa tête pour qu'elle soit aussi odieuse avec moi, mais ce que je sais c'est que je ne dois prendre en compte aucune de ses horribles paroles.

L'ombre de la mort (Katsukixoc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant