L'ombre de la mort (Katsukixoc)

Chapitre 24 : Sortie

En face de moi, Shizuko Sano tombe à terre dans un petit rire malicieux.

Moi : C'est pas vrai...

Suite à ça, sans que je ne m'y attende, le temps s'accélère passant du jour à la nuit en quelque seconde à peine. Je ne sais combien de jour s'écoule en ce moment mais au fil du temps, le corps de Shizuko se décompose doucement. L'horreur de cette scène me fait dévier le regard, seulement, à peine mon regard part dans une autre direction que Shizuko réapparaît devant moi.

Moi : Non... Murmurais-je, de petites larmes tombant sur mes joues.

Son corps se décomposant et se faisant manger par des vers, Shizuko disparaît dans un grand brouillard noir épais.

Moi : Qu'est-ce que c'est que ça !?

À peine ai-je prononcé ma phrase que je me fais propulser dans les airs me cognant la tête sur un des arbres.

Moi : Aïe !

Alors que je réouvre les yeux, le noir complet m'accueille me faisant presque perdre la tête.

Moi : Je suis où ?

Je devrais être retournée dans la réalité après la mort de Shizuko, qu'est-ce que je fais encore là ?

Shizuko : Tu es là...

Moi : Qu-quoi !?

Shizuko : Tu es enfin là...

Moi : Je suis où...!?

Shizuko : Piégée...

Moi : Piégée !?

Shizuko : Laisse toi faire...

Moi : Non, non, non !

Devant moi, Shizuko vient doucement vers moi toujours ce même sourire au lèvre.

Moi : Kōshi ! Kōshi ! L'appelais-je désespérée et morte de peur.

Shizuko : Chuuuut...

Moi : Kōshi !

Commençant à courir dans le noir complet, je constate que je n'arrive pas à la distancer, comme si je restais sur place à chacun de mes pas.

Shizuko : Quelle mauvaise idée que tu as eu là Kōshi... Elle va mourir par ta faute.

Moi : Qu-quoi !? Non, je ne veux pas mourir !

Shizuko : C'est ce qu'ils disent tous...

Essayant de trouver une solution par tous les moyens, aucune idée ne me vient, rien ne peut m'aider.

Moi : Kōshi... ça ne devait pas se passer comme ça, pas vrai...?

Pleurant à chaude larme, je me laisse tomber au sol comme résignée à mourir. Pourtant, je le sais, je n'arriverais jamais à accepter cette mort.

Shizuko : Ce n'est pas toi que je veux. Apparaît-elle soudainement devant moi.

Sursautant, j'essaye de l'éloigner de moi en vain. Son corps entier est fait d'une fumée épaisse que je ne peux toucher, alors sans hésiter, je la traverse la faisant ainsi disparaître dans ce noir infini.