Chapitre 34 : Éloignement

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2 jours plus tard, dans les jardins
Sekijiro : Comment tu t'en sors en ce moment ?

Moi : Pas trop mal, je dirais. J'arrive à mieux gérer mes mouvements et à parer les coups. Par contre, je ne suis toujours pas aussi vive que les autres.

Sekijiro : Ne t'inquiètes pas, ça arrivera. Tu as encore un peu de temps.

Moi : Pas tant que ça à vrai dire...

Sekijiro : Et par rapport aux mirages, tu y arrives ?

Moi : Et bien, comme tu le sais, j'ai réussis à sauver papa et maman, presque tous mes professeurs et le proviseur Nezu.

Sekijiro : Oh en parlant de ça, je ne t'ai pas remercié pour avoir sauvé ma grande sœur. Je t'en suis reconnaissant et je suis réellement fier de toi.

Moi : Ta sœur c'est ma mère, évidemment que je n'allais pas la laisser de côté !

Sekijiro : Ahah, c'est vrai mais quand j'ai su comment elle allait mourir grâce à toi, je n'arrêtais pas d'être parano. Mais maintenant ça va mieux, c'est un poids en moins sur le cœur. Quand j'ai su la nouvelle de son sauvetage, j'ai cru que j'allais pleurer de joie pour la première fois de ma vie. M'avoue-t-il d'un sourire en me prenant dans ses bras.

Moi : Pareille pour moi... J'ai l'impression de me sentir plus légère.

Sekijiro : C'est normal. Et tes camarades ? Me questionne-t-il en mettant fin à notre étreinte.

Moi : Je...

Depuis le débout de ce combat, je repousse le moment où je devrais entrer dans les mirages de mes amis.
Je ne sais absolument pas comment aborder le sujet avec eux.

Sekijiro : Il ne faut pas que tu paniques, ok ? Je sais que ça va être dur mais il faut t'accrocher.

Moi : Il n'y a pas que ça... J'ai peur de ne pas y arriver ou de me foirer complètement.

Sekijiro : Pourquoi ça arriverait ?

Moi : Parce que c'est déjà arrivé. Dis-je dans un soupire de tristesse. Lors du mirage de Midnight, j'ai cru ne jamais y arriver. J'ai dû le visionner 10 fois avant de pouvoir créer une stratégie où j'ai pris minimum 3h00 à l'élaborer. Et encore, je ne compte pas toutes les fois où j'ai lamentablement échoué.

Sekijiro : Mais tu ne t'es pas découragée ! Me dit-il enthousiaste.

Moi : J'y ai bien cru un moment...

Sekijiro : Ce qui compte c'est que tu n'abandonnes pas.

Moi : Je sais... mais je commence à sérieusement fatiguer.

Sekijiro : Kōshi te parle toujours ?

Moi : Oui, tous les soirs. Ça me donne un peu de courage de parler avec lui. Et puis, je parle beaucoup à Izuku. Il me remet sur le droit chemin quand je suis sur le point de défaillir. Et Alicia m'aide beaucoup en m'envoyant des messages d'encouragement et en m'appelant de temps en temps.

Sekijiro : C'est génial que tu aies des amis à qui parler, dans ces moments là il faut être entouré !

Moi : Ouais...

En repensant à mon comportement d'il n'y a même pas deux jours, je souffle fortement en me maudissant de ne pas l'avoir compris plus tôt.

Sekijiro : Tu sais qui tu vas aider maintenant ?

L'ombre de la mort (Katsukixoc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant