L'ombre de la mort (Katsukixoc)

Chapitre 17 : Début de l'épreuve

2 semaines plus tard
Mina : S'il-te-plaît ! Aller Angeeeeel !

Moi : Je suis fatiguée...

Mina : Mais tu es tout le temps fatiguée !

Moi : Je sais...

Après deux semaines intensives d'entraînement et d'acharnement, la fatigue prend le dessus sur tout le reste. Quand je peux me reposer, je le fais.
Parfois, j'ai même l'impression d'être dans un autre univers tellement je me sens éloignée de la réalité.

Mina : Qu'est-ce qui t'épuise autant ?

Moi : Je ne sais pas...

La dur réalité me fait revenir sur terre, cette école va trop vite pour moi. Entre les cours, le travail sur mon alter et les entraînements avec Katsuki, je ne sais plus quoi donner de la tête.

Mina : Tu devrais peut-être arrêter de t'entraîner quelque temps avec Bakugo ?

Moi : Malheureusement ce n'est pas moi qui décide.

Mina : Tu n'as qu'à lui en parler !

Moi : Sérieusement ? Et tu crois qu'il va m'écouter ?

Mina : Bah... peut-être ! S'exclame-t-elle confiante.

Moi : Je vais aller lui parler après mais c'est pas gagné. Ses entraînements sont efficaces mais ils m'épuisent. En plus, lui-même s'entraîne sur moi mais sans me toucher. Il fait toujours en sorte que j'esquive ses attaques mais parfois ça ne fonctionne pas très bien.

Mina : Moi je dis que tu devrais plus te reposer même si tu le fais déjà beaucoup ! À chaque fois après les cours tu travailles avec un des professeurs, c'est normal que tu sois fatiguée.

Moi : J'ai dû me trouver un nom d'héroïne avec Midnight et me créer un costume. Mais maintenant que j'ai fait tout ça, j'ai plus de temps pour moi.

Mina : Bon, je te laisse alors ! Repose toi bien. Me sourit-elle amicalement.

Moi : Merci.

Ces deux semaines ont été très éprouvantes mais m'ont permit de m'améliorer. Je vois enfin le bout du contrôle perpétuel de mon alter; mon épuisement s'atténue de plus en plus par rapport à ça.

Moi : Quelle vie...

Après quelque minute à me préparer psychologiquement, je sors de ma chambre et toque à celle de Katsuki. J'espère réellement ne pas le déranger, même si ces derniers temps il me crie moins dessus, ce qui ne veut pas dire jamais.

Katsuki : Qui que tu sois, DÉGAGE ! Hurle-t-il à travers la porte.

Au moins je sais qu'il est dans sa chambre...

Moi : C'est Angel !

Katsuki : Rien à foutre, dégage !

Moi : J'ai besoin de te parler !

Katsuki : J'ai pas le temps ! Grogne-t-il.

Moi : Si on t'écoutait tu n'aurais jamais le temps ! Dis-je moqueuse. Aller ! C'est pas comme si ce n'était pas important !

Depuis deux semaines, Katsuki et moi s'entrainons à deux, ce qui fait que nous passons beaucoup de temps ensemble. Sans jamais nous poser de question, nous avons apprit en quelque sorte à nous connaître et à établir une relation de confiance. Néanmoins, ce n'est pas comme si nous étions devenu meilleur ami.