L'ombre de la mort (Katsukixoc)

Chapitre 40 : Adieu

Mirage de Shizuko
De retour sur ce toit où un jeune homme mourra sous les coups de Shizuko, je l'aperçois enfin, un couteau à la main prête à tuer ce pauvre garçon.

??? : Arrêtez ! Je vous en supplie !

Shizuko : Chuuuuut... ne crie pas comme ça voyons. On pourrait t'entendre.

??? : S'il-vous-plait ! Je ferais tout ce que vous voudrez ! S'il-vous-plait... ne me tuez pas... Pleure-t-il, accroché sur une chaise au milieu du toit.

Shizuko : Nous n'allons quand même pas faire attendre notre spectatrice.

Derrière ses cheveux volant au vent, je sais pertinemment qu'elle me regarde d'un air malin et suffisant accompagné de son célèbre sourire pouvant faire fuir le plus terrifiant des clowns.

??? : Qu-quoi !? De qui vous parlez !?

Dans un mouvement vif, elle transperce le crâne puis le cœur de l'homme sans que je n'ai le temps de lui en empêcher.

Shizuko : Si tu ne peux même pas sauver ce pauvre jeune homme, comment pourrais-tu te sauver toi-même ? Se moque-t-elle pendant qu'elle détache le garçon agonisant. C'est entre toi et moi maintenant.

L'affolement me saisit d'un seul coup et, sous l'effroi, je ne fais que de la regarder avec stupéfaction.

Shizuko : Et bien... je pense que cela va être plus facile que prévu de te tuer.

Au premier pas qu'elle fait dans ma direction, mon cerveau sonne l'alerte et, comme si je venais tout juste de me réveiller d'un cauchemar, je fais un pas en arrière et prends en main mon arme.

Shizuko : J'ai bien cru que tu n'allais jamais bouger !

Moi : Je ne te laisserais pas me tuer !

Shizuko : En voilà un beau rêve.

À l'affut du moindre mouvement de sa part, je reste vigilante et m'agrippe à mon arme comme à une bouée de sauvetage.
Malgré le vent qui nous fait presque valser toutes les deux, aucune de nous deux ne vacille et regarde l'autre comme si le moindre clignement de yeux pouvait faire débuter ce combat.

Moi : Si ce n'était qu'un rêve, je ne serais pas devant toi.

Shizuko : Une fille aussi faible et aussi apeurée que toi ne peut pas tuer quelqu'un comme moi. Sois réaliste, ta raison ne peut pas accepter ce meurtre.

Moi : Tu es déjà morte.

Shizuko : Pas dans mon mirage.

Qu'elles que soient ses paroles, je ne peux pas abandonner si je veux m'en sortir vivante.
C'est elle ou moi.

Moi : J'aimerais en finir vite.

Shizuko : Nous sommes d'accord sur ce point.

À une vitesse fulgurante, Shizuko vient vers moi avec l'intime conviction de me tuer de son couteau déjà ensanglanté. Néanmoins, j'arrive à l'esquiver au dernier moment ce qui me fait lourdement tomber au sol.
Me relevant à toute vitesse, je lui donne un coup dans le tibia puis la frappe en plein visage avec mon pied.

Shizuko : Je vois que ça s'est entraîné par ici.

D'un rire forcé, elle revient à la charge en essayant de me frapper au visage mais je pare ses attaques avec mon arme qui, quelques secondes plus tard, vole au loin à cause de Shizuko.
Bien qu'elle ait maintenant l'avantage, je fais du mieux que je peux pour esquiver toutes ses attaques jusqu'à ce qu'elle arrive à me blesser au visage avec son couteau.