Prince et Dragon - Tome 1 : Ixen [TERMINE]

La fin d'un cycle - SUITE

"Tu disais FIN TOME 1 dans le chapitre précédent ? Alors c'est quoi ça ???"

Ne nous énervons pas ^^ A mes débuts sur wattpad, la fin du tome 1 arrivait bien plus tard. Mais après de nombreux échanges, notamment durant le concours Rageot ou avec d'autres Maisons d'Edition, j'ai décidé de couper la fin du tome 1 à un autre moment.

Le tome 1 suit Ixen dans sa quête pour redevnenir immortel et complet. Les chapitres qui suivent rendaient donc ce fil rouge caduc (fil rouge qui n'existait pas dans la première versiond e cette histoire).

Mais comme je ne veux pas perdre les commentaires de ceux qui ont participé à la première écriture, je ne supprimerai pas ces chapitres et ne les transvaserai pas dans le tome 2.

Ils resteront ici, un peu comme un "interlude".  ^^'

---- Revenons à l'histoire ->

Le lendemain matin, alors que j'ouvrais les yeux après des heures de réflexion, rien n'avait bougé. Le corps brumeux du vieux barghest se lovait toujours autour de moi, profondément assoupi. Seule l'arrivée d'Ahédan et ses guerriers le sortirent de sa transe. Je me retournai... et découvris Ennris en tête du groupe.

— Que faites-vous ici ? m'enquis-je alors que Garm disparaissait d'un coup de vent.

— Je viens rendre une dernière visite à un ami cher qui fait son deuil.

Il s'avança et posa une main sur mon épaule.

— Je suis vieux. Et je doute que tu ne reviennes un jour à Dorsük.

— En effet, soupirai-je en baissant le regard.

Il retira sa main et je me levai.

— N'hésitez pas à m'envoyer des lettres, ajoutai-je en tentant de lui offrir un léger sourire. Même vos pouvoirs vieillissants sont capables de me contacter. Et dites à Agnès d'en faire de même, simple servante ou non.

— Je n'y manquerai pas.

Le regard ému, Ennris m'offrit une accolade que je lui rendis sans honte. Mon cœur se serra à l'idée de le perdre de vue, mais une vague de chaleur l'apaisa doucement à pouvoir lui souhaiter une dernière fois bonne route.

— Je ne vous retiens pas plus longtemps, déclara le vieil homme en se retournant vers Ahédan. Que cette nouvelle alliance commerciale offre prospérité et paix à nos deux royaumes, malgré le tragique accident auquel elle est liée.

— Et que la bonne fortune vous sourie, magicien Ennris.

Dans une dernière révérence, le vieil homme nous salua, puis s'en alla. Il me coula néanmoins un dernier sourire avant de disparaître dans l'obscurité du maigre couloir qui menait à la cavité.

— Il tenait beaucoup à toi, me fit remarquer Ahédan. Mais pas comme un Askazien envers son Dieu.

— Mon corps humain était très jeune quand il m'a recueilli. Sans mon âme draconique, je pourrais dire qu'il m'a élevé. C'est d'ailleurs assez étrange de me sentir comme son protégé qui prend son envol.

Le seigneur des cieux me coula un regard en biais, mais ne dit mot. Je n'avais non plus la force de sourire de mes allusions, ma colère s'étant muée en une profonde tristesse. Le cœur lourd, je serrai mes doigts sur ma poitrine.

— Comment Syla a-t-il accueilli la nouvelle de la mort de son humain ? m'enquis-je.

Ahédan soupira.