Salam Aleykoum
____________SYRAAH
Ma mère: t'es sûre que tu peux y aller ?
Moi: mais oui maman, c'est bon on a fait le chemin pleins de fois ensembles
Elle: ensembles certes, mais j'ai peur que ça se reproduise
J'ai levé les yeux au ciel
Moi: ne t'en fais pas, je vais bien regarder avant de traverser, à gauche, à droite et encore à gauche
Elle: c'est pas drôle Syraah, j'ai vraiment peur pour toi
Moi: mais je vais juste lui donner à manger, et je te rappelles que c'est c'est qui m'a envoyé
Elle: je regrettes déjà
Moi: tu abuses madame
Elle: casses toi avant que je te casses
Moi: même pas drôle
Je suis partie après qu'elle ai enlevé sa claquette, elle vise trop bien pour moi.
J'ai pris le bus pour aller chez eux, ils habitent dans un quartier assez loin du notre à pied, et j'ai un peu la flemme de marcher.
C'est qui eux ? Ce sont les amis à ma mère, enfin la femme.
De ce que j'ai compris, son mari était le meilleur ami à mon père, il a perdu la vie quelques temps avant ma naissance.
Je ne l'ai donc jamais connu, et de toute façon je ne me serai pas souvienue de lui.
Donc je suis arrivée, c'est Naim qui m'a ouvert la porte, comme d'habitude j'ai envie de dire.
Lui: encore toi ?
Moi: je peux entrer s'il te plaît ?
Lui: non
Et il a claqué la porte, je ne pouvais pas l'ouvrir puisque mes deux mains étaient prises.
Comment vous dire que je ne le supporte plus, il est détestable, désagréable, je ne l'aime pas.
Ibrahim est arrivé quelques minutes après.
Ibrahim c'est son grand frère, il se fait de plus en plus rare puisqu'il vient d'être père.
Lui: tu fais quoi devant la porte toi ?
Moi: c'est l'autre con de Naim là, il m'a fermé la porte au nez
Lui: rire, il t'aime trop ce gosse
Moi: ouais bah c'est pas réciproque
Il m'a juste lâché un regard moqueur avant de m'ouvrir la porte.
Je suis entrée et je me suis dirigée vers la cuisine avant de tout déposer sur la table, ma mère n'y pas allée de main morte.
Mamâ: mon bébé !!!
Elle est venue me prendre dans ses bras, je l'aime trop cette femme, un amour.