Salam Aleykoum
_________________SYRAAH
On est le lendemain, j'ai dormi chez mamâ sous la demande de Zohra, qu voulait qu'on sorte toutes les quatres et elle pense que si je restes chez ma mère je vais esquiver la sortie.
Alors que ça me manquait de sortir avec Inaya, elle aussi en vrai même si on a pas eu l'occasion de sortir beaucoup, et que je n'ai pas énormément de souvenirs d'elle avant la naissance du petit, avant mon accident quoi.
J'ai fini de me préparer et Inaya allait venir me chercher avec les filles dans sa voiture, mais je ne me sentais pas bien, j'étais tétanisée.
Lucas ma envoyé une vidéo de lui en train de coucher avec une fille, elle avait la même teinte que moi donc si elle tourne mes proches pourront me prendre pour elle, et il a écrit juste après "accepte ou tout le monde pensera qu'on l'a fait".
J'ai envie de pleurer, je vous jure c'est horrible, je ne sais plus quoi faire, je ne me sens pas bien.
J'ai les larmes aux yeux, je me sens coincée, piégée, je en sais pas quoi dire ni quoi faire, c'est horrible parce que dans tous les cas je suis perdante, mais je n'aurais pas la force de remonter.
Surtout après cette distance, je n'ai pas envie de revivre cette solitude, je n'ai pas envie de me sentir jugée alors que je n'ai rien fait, je n'ai pas envie de pleurer encore et encore, je n'ai plus envie d'avoir mal.
Zohra est rentrée dans la chambre et j'ai rapidement séchée mes larmes.
Elle: on doit parler ma puce, tu viens ?
Elle m'a tendu sa main et je l'ai prise, je l'ai suivi jusqu'au jardin et on s'est installées toutes les deux.
Moi: qu'est-ce qu'il y a ?
Elle: tu sais que tu peux tout me dire ? Pas forcément en tant que femme de Ibrahim, mais juste en tant que belle sœur
Moi: je ne vois pas ce que tu veux me dire Zozo
Elle: tu vois quand t'es sortie avec Elyas ? J'ai hoché la tête, et bah il nous a dit qu'un homme est venu vers vous, vous a parlé, que quand tu l'as installé dans la voiture il t'a frappée et ensuite embrassé le nez
Il parle beaucoup maa Shaa Allah !
Moi: mais ?
Elle: c'est un petit je sais, mais on sait tous les deux qu'il a dit vrai. Je ne veux ni te juger ni t'incriminer. Tu fais ce que tu veux de ta vie, mais je ne veux pas que tu te fasses du mal, que tu souffres, et même si t'as des sentiments, tu ne dois pas te laisser te faire battre beauté
Moi: ah non, non, non, on est pas...on est pas ensembles hein ! Jamais jamais !
Elle: tu ? Je ne comprends pas, c'est en rapport avec tes soucis de ces envers temps ?
J'ai entendu Inaya crier mon prénom, elle m'appelait, je ne comprends plus rien dans cette maison vraiment, mais au moins elle m'a sauvé d'une conversation qui aurait pu être gênante.
On est toutes les deux montées et Inaya pleurait, elle est venue vers moi et m'a prise dans ses bras.
Elle: pardon ma vie, pardon Syraah