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Salam Aleykoum
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SYRAAH

Je vais vous passer quelques mois, qui ont étés à la fois horribles, mais aussi reposantes pour moi.

Je penses qu'on a jamais été aussi soudés et unis que depuis la perte de ma mère. Ça m'a fait du bien d'être entourée de personnes qui l'aimait déjà, mais aussi super bienveillantes envers moi.

Que ce soit ma famille, donc mamâ et ses enfants, ou bien les filles, Lina, Amina et Aïssa, que je portes dans mon cœur.

Les cours ont repris pour moi, j'ai entamé ma septième année en médecine et on s'en sort comme on peut.

A un moment on a été contraints avec Naim de rester loin de là famille quelques temps, à cause d'une petite épidémie de varicelle.

Et bien sûr nous n'avons en aucun cas l'envie de le transmettre ni à Elyas, qui devrait bientôt l'avoir, ni à Melek, qui est encore trop petite pour l'avoir.

Mais ça s'est calmé donc on a pu revenir chez mamâ pour les repas du week-end, elle aime trop ça.

Et c'est ce que je préfères chez elle je penses, du vendredi soir au dimanche soir, on se réunis tous chez elle, juste pour rester ensembles et se rappeler du bon vieux temps.

Certains y restent pour dormir, et d'autres viennent tous les jours, c'est notre moment de décompression, et on aime trop.

Des fois on se fait des sorties entre nous, mais c'est vrai que c'est assez rare, qui sait ? Peut-être une prochaine fois.

En ce moment je ne suis jamais seule, toujours entourée, et honnêtement je préfères.

Être entourée me fait un peu oublier le fait que ma mère ne soit plus là, et soulage les autres, parce qu'ils ont peur que je fasse une bêtise.

Même si moi, je sais que je ne vais rien faire, ils ont besoin d'avoir un œil sur moi, je vous avoue que quand mamâ m'a dit ça, j'étais choquée un peu.

Après je sais que c'est pour mon bien, donc je ne l'ai pas mal pris.

Aussi, je suis devenue un pot de colle, surtout auprès de Naim. En fait je donnes l'attention que j'ai besoin, celle dont je suis en manque.

Et je ne remercierais jamais assez Dieu par rapport à Naim, il m'en donne énormément.

Et malgré le fait qu'il ne soit pas démonstratif dans ses sentiments, il m'a montré une autre facette de lui, et c'était vraiment ce dont j'avais besoin.

Et pour finir, avec Naim on a attendus nos vacances de décembre pour faire un autre petit voyage, et nous sommes allés à la Mecque.

J'avais besoin de faire une Omra, pour prier dans un lieu saint déjà, mais aussi pour solliciter de l'aide auprès de Dieu, afin qu'on puisse tous remonter cette pente et que nos maux ne restent de des souvenirs.

J'ai envie de penser à ma mère, de parler d'elle et de prononcer son nom sans pleurer, je sais que je suis sur la voie de la guérison.

Mais ce n'est pas facile, on ne perd pas sa mère tous les jours, et c'est une épreuve compliquée, mais je dois me souvenir que Dieu est le plus Savant, et qu'Il ne nous éprouvé que par des épreuves dont on a la capacité de se relever.

Syraah: Pour LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant