Salam Aleykoum
_______________SYRAAH
Je me fais réveillée par des papouilles sur la tête, meilleur réveil au monde.
J'ouvre doucement les yeux, parce qu'ils sont agressés par la lumière de dehors.
C'est Inaya, elle m'a dit bonjour avant de me demander si je voulais aller faire les magasins avec elle aujourd'hui.
Moi: je ne peux pas je dois réviser mes examens du semestre
Elle: tu travailles trop en ce moment, tu ne veux pas faire une pause ?
A défaut de ne pas avoir d'amis...
Moi: sauf que ça n'est plus si simple, je n'ai personne pour m'aider alors je dois me débrouiller seule !
Je faisais bien sûr allusion à Naim, qui avant m'aidait quand je rencontrait des difficultés, mais qui ne peux plus pour des raisons que vois connaissez.
Elle: comme tu veux, mais ce soir tu restes ici, j'ai quelque chose à vous annoncer
Moi: si ça t'amuse
Je me suis ensuite levée pour me préparer, je vais directement aller chez moi après avoir dit bonjour à mamâ, je n'ai envie de croiser personne aujourd'hui. Ça tombe mal en vu de la nouvelle qu'Inaya veut nous annoncer...
Sur le chemin je me suis fait attrapée le bras, c'était encore Lucas.
Je n'ai même pas eu le temps de me dégager de son emprise qu'il m'a piqué avec une seringue avant de me lâcher.
J'ai essayé d'avancer le plus vite possible mais les symptômes étaient instantanés, j'avais la vision qui se troublant et je ne sentais plus mes membres.
Il m'a attrapé avant que je ne tombes au sol et ma mise à l'arrière de sa voiture.
J'étais consciente, j'ai juste mal à la tête et je n'arrives pas à bouger non plus.
Il a du rouler une bonne quinzaine de minutes avant qu'on arrive devant un vieil immeuble, j'ai commencé à paniquer et à pleurer, tout sauf ça, je n'aurais pas la force de tenir psychologiquement...
Il m'a porté jusqu'au premier étage, il a ouvert la porte et ma dépose sur le canapé du salon, si on peut l'appeler comme ça.
C'était une porcherie, ça puait et c'était sale, il y avait une pile d'assiettes sales sur la table basse, les emballages de tout type de nourriture un peu partout au sol, des bouteilles vides, de soda et d'alcool partout sur le sol.
Il y avait des mégots de cigarette et d'autres substances fumantes, et j'en passe, il est vraiment malade.
L'air était irrespirable, je n'arrivais pas, je m'étouffais et je suffoquais, mais comme mon corps est endormi à cause de cet imbécile, je ne peux pas fuir.
Voyant que je perdais de plus connaissance, il a décidé d'ouvrir les fenêtres et d'aérer, enfin j'ai envie de dire.
Lui: en revenant vers moi, je te reposes la question encore une fois, veux-tu coucher avec moi ?