Salam Aleykoum
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SYRAAH
Je viens de poser les pieds sur le sol de Dakar, je suis trop contente.
Je suis loin de mes problèmes et je peux enfin souffler après de longs mois à être harcelée par Lucas.
Je suis ce qu'il veut, mais il ne l'aura pas, en tout cas pas avec mon consentement.
Parce que oui, c'est ce qu'il veut, il veut mon consentement, ce qui me laisse du répit car il ne l'aura jamais. Mais j'ai toujours cette idée dans la tête qu'il n'aura pas la patiente d'attendre jusqu'au retour de Naim, et ça me fait peur.
Aussi, j'ai changé d'établissement, je ne suis plus dans l'école de médecine ou j'étais, j'ai fais une demande et ils l'ont accepté, j'en suis tellement contente.
J'espère réellement qu'après ça il me laissera tranquille, malgré le fait qu'il sache ou j'habite et qu'il continu à m'harceler de messages avec des numéros différents.
J'ai beau changer de numéro, il l'aura toujours puisque je vous rappelles qu'il est pistonné et donc, travail dans l'établissement où je suis, du moins j'étais, scolarisée.
Je dois prendre les transports pour rejoindre ma grand-mère, elle voulait venir me chercher avec un taxi mais ça ne sert à rien de la fatiguer miskina, elle se fait âgée maintenant.
J'ai su me repérer et un des ouvriers est venu me chercher à la gare avec sa femme, ils vont me déposer à l'hôtel où ma grand-mère réside pour le moment.
Je me suis endormie dans la voiture et elle (sa femme) m'a réveillée pour descendre.
Je suis allée chercher une carte maïeutique pour ouvrir la porte et je suis montée à ma chambre, je vais me doucher avant d'aller la voir.
J'ai pris les produits qu'il y avait dans la salle de bain, j'ai pas la motivation de défaire ma valise entière, pas maintenant.
Je sais que la chambre de ma grand-mère est celle uste à côté de la mienne alors je suis allée toquer, et ellema ouvert.
Je l'ai prise dans mes bras mais elle n'a pas resserré mon étreinte, bah ?
Moi: tu me dis pas bonjour ?
Elle: c'est qui ?
Moi: bah ? Syraah ?
Elle: AHHHHHH !! Viens là ma fille, t'as grandi.
Elle m'a reprise dans ses bras, eh j'ai eu trop peur, imaginez ma mémoire m'aurai joué des tours ou un truc comme ça ?
Bref, je suis entrée dans sa chambre et on a discutées, on a parlé du bon vieux temps et elle m'a posée la question qui fâche.
Elle: et avec Naim ? Vous en êtes où ?
J'ai mal, ça pique !
Moi: il a quitté la France pour un moment, ça fait vide sans lui
Elle: maraa ou (arrêtes de pleurer), il va revenir
