Betrayal

08| Lila

Je claque la porte de ma chambre, lâche le sac avec ma tenue sur le sol et je me laisse tomber sur mon lit épuisé. Je déteste faire les magasins. Du moins, je déteste faire les magasins en compagnie d'Ezio. Putain, il est tellement fatiguant, il m'a fait essayer tellement de robe, j'en peux plus. On est resté là-bas 4heure. Il nous a fallu 4 heure pour trouver une robe! Une seule robe. Moi, j'étais satisfaite dès la première robe que j'ai essayé mais lui non et il m'a trainé dans je ne sais combien de boutique, pour trouver, je cite, la « perle rare qui nous aidera ». Mais nous aider à quoi? J'ai réfléchis à un moyens de m'enfuir, mais il était tellement sur mon dos, je n'ai eu aucune occasion de le faire, à un moment, ça m'ai venu à l'esprit de hurler qu'il m'avait kidnapper, même si je ne pense pas que ce soit un vrai kidnapping puisque mon père est dans le coup et que pour lui, ils me protège. Enfin, quand je me suis dit que j'allais crier, je me suis rappeler, que ça pouvait attirer l'attention de mauvaise personne et que je pourrais me faire tuer. Je ne sais toujours pas qui étaient ses hommes chez moi, ils n'ont pas été arrêté, je suis donc toujours en dangers. Pour le moment, je crois que malgré tout, je devrais arrêter de vouloir m'enfuir, au moins le temps que j'ai un plan concret, je ne dois pas faire ça à la va vite.

— Lila prépare toi, nous partons bientôt! m'annonce Ezio derrière la porte, me tirant de mes pensées.

— Oui, oui, marmonné-je assez fort pour qu'il m'entende.

Je reste encore quelque minutes sans bouger mais je fini par me lever et j'attrape ma tenue avant de me diriger vers la salle de bain.

Il est hors de question que je me change dans ma chambre alors qu'ils se permettent d'entré dans ici comme dans un moulin. En plus, je n'ai même pas de clef! On peut verrouiller la porte seulement de l'extérieur, pas de l'intérieur! Quel est l'utilité ? C'est tellement agaçant, j'ai l'impression d'être une enfant qu'ils surveillent et qu'ils enferment lorsqu'elle fait une bêtise. J'ai passé l'âge d'être enfermé, je ne suis plus une enfant. En attrapant mes affaires, je file m'enfermer dans la salle de bain pour me préparer. Qu'est-ce qu'il va se passer ce soir exactement ? Ezio m'a dit que c'était pour fêter mon arriver mais je ne suis pas assez stupide pour croire une connerie pareille, des tueur sont sur mes traces, pourquoi est-ce que nous sortirions fêter mon arrivé ? Et puis, personne ici n'a envie de fêter mon arriver, je suis certaine qu'ils préfèreraient tous que je ne sois pas là. Et puis, je crois que les autres ne sont même pas au courant de ce qu'Ezio prépare, lorsque nous sommes sorti, il s'est assuré que personne ne nous observe avant de me pousser dans sa voiture. C'était particulièrement étrange.

J'enfile la robe et je me regarde dans le miroir en me détaillant, je ne sais pas si j'aime, c'est beaucoup plus court que ce que je porte d'habitude. En me tournant légèrement, je soulève mes longs cheveux, et j'observe mon dos nue. Avec un soupir, je relâche mes cheveux, et je tire inutilement sur le satin noir pour tenter d'agrandir la robe et couvrir un peu plus mes cuisses. Je n'avais aucune envie de prendre cette robe, mais j'étais tellement épuisé par tous ses essayage que je l'ai juste laissé choisir ce qu'il voulait. Si un jour, cet homme a un enfant, il passera son temps dans les magasins pour faire du shopping avec ce dernier, j'en suis persuadé.

Je me demande si ma mère aimerait ce style ? Nous n'avons jamais fait les boutique ensemble, ce n'étais pas du tout son truc. Pendant les essayage, je ne pouvais cesser d'y penser. J'espère qu'elle va bien, qu'elle n'est pas blessé et surtout qu'elle est dans un endroit sans danger. Je sais qu'elle aussi était une tueuse à gage, mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter, après tout c'est ma mère, celle qui m'a donné la vie, celle que je respecte le plus au monde. Il faut que je trouve un moyen d'entrer en contact avec elle. J'ai questionné Ezio sur ma mère mais il m'a assuré qu'elle allait bien, selon c'est dire, mon père a pu la joindre et elle lui a dit qu'elle était en sécurité. Je pense que c'est vrai. Je n'ai pas l'impression qu'il me mente, mais j'ai besoin de lui parler moi-même, j'ai besoin de m'en assurer, parce qu'après tout, ils peuvent me mentir sans soucis. Je ne dois pas leur accorder ma confiance, ce sont des hommes.