Chapitre 1

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503, premier âge, Doriath.

Une elfine était dans ses appartements. Habillée comme un garde, son épée solidement nouée autour de sa taille, elle leva les bras pour venir nouer ses longs cheveux ambrés en une tresse. Des cheveux doux, soyeux, long. Elle aimait les porter long et en même temps, cette longueur commençait à la gêner dans ses mouvements, il était temps qu'elle songe à les tailler. Juste un peu. Sa coiffure terminée, elle tourna son attention vers l'ouverture de sa chambre. La nuit était en train de tomber, les gardes allaient se relever.

Il fallait qu'elle aille rejoindre son poste.

Sereinement, elle enfila sa cape, attrapa son carcan et ses flèches avant de quitter sa chambre. Elle longea ce couloir jusqu'à tomber sur une personne plus que familière. Aussitôt, un sourire s'étira sur son visage.

Aryana : « Mère »

Nera : « Ah, ma fille, tu vas à ta ronde ? »

En réponse elle hocha de la tête avant de voir cette très légère bosse dans la tunique de sa mère.

Aryana : « Qu'est-ce ? »

Nera : « Quoi donc ? »

Aryana perdu aussitôt son sourire face à l'air faussement innocemment de sa génitrice.

Aryana : « Dans ta tunique. »

Elle la vit alors observer tout autour d'elles avant de se rapprocher et lui chuchoter.

Nera : « Un cadeau, d'un ami. »

Discrètement, elle sortit ce cadeau enveloppé dans un tissu qu'elle défi afin de pouvoir montrer cette broche à sa fille.

Aryana : « C'est très beau, mais de qui cela vient ? »

Nera : « Un ami à la famille. Tu le rencontreras un jour. »

Aryana : « Père est au courant ? »

Nera : Bien sûr ! Que crois-tu ? »

Aryana : « Rien, mère, pardon. Mon sommeil a été profond et mon imagination est quelque peu en effervescence. »

Nera : « Mais ne t'inquiète pas, nous t'en parlerons. Plus tard. »

Elle rangea rapidement l'objet avant de venir lui chuchoter de nouveau doucement.

Nera : « Ce genre d'amitié n'est pas toujours apprécié. »

Et moins encore avec ce qu'il allait se passer les jours suivants.

Aryana : « Je dois y aller »

Nera : « Pourquoi les Valar m'ont accordé une fille aussi courageuse, hm ? Je suis inquiète à chaque fois que je vois cette épée avec toi. »

Aryana : « Tu ne devrais pas. Au moins, je suis apte à me défendre. »

Nera : « Mais cela te met en première ligne... »

Soupira-t-elle lourdement avant de venir poser tendrement sa main sur sa joue puis elle la contourna afin de rejoindre ses appartements. Son chère et tendre n'allait guère tarder à la rejoindre. Aryana reprit sa route, pressant le pas. Elle n'était pas spécialement en retard, mais elle avait envie de voir ses camarades, de pouvoir échanger avec.

Elle dévala les escaliers du palais et vient se planter à côté de cet elfe intimidant qui avait ce même regard noisette aux reflets rubiales qu'elle.

Aryana : « Père. »

Lahir : « Ma fille, te voilà en avance... Comme à chaque fois. »

Aryana : « Ça me permet de passer plus de temps avec toi. »

La gouvernanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant