Chapitre 31

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Après qu'Aryana ait laissé Gimli, celui-ci à finit par rejoindre la bibliothèque où il a commencé à s'égarer dans un livre, l'heure du thé approchant, Orleth arriva afin de lui demander s'il en souhaitait.

Gimli : « Oui, volontiers. »

Il réalisa que cela faisait presque trois heures qu'il lisait.

Gimli : « Attendez. »

S'exclama-t-il avant qu'elle ne reparte.

Gimli : « Aryana a fini de discuter ? »

Orleth : « Je ne l'ai pas vu. »

Pas vu ? Voilà que l'inquiétude venait de le prendre. Des elfes de Valinor qui demandent à lui parler ? Il quitta précipitamment la pièce afin d'aller trouver Feren qui n'avait pas accompagné les seigneurs. Ce dernier était près de l'écurie, en train d'échanger avec deux autres elfes.

Gimli : « Feren, t'as vu Aryana ? »

D'abord agacé d'être ainsi coupé, le capitaine tenta de ravaler cela en voyant l'air soucieux de Gimli.

Feren : « Pas depuis qu'elle est partie avec vous dans les jardins. »

Gimli : « Y a des elfes de Valinor qui l'ont demandé. Ça fait presque trois heures. »

Feren : « Valinor ? »

Trois heures ? Il fit signe à ses camarades de partir à la recherche de l'elfine avant de demander à Gimli où elle était partie. Il lui parla de l'entrée du royaume, où ils allèrent donc.

Feren : « Ithil, où est Aryana ? »

Ithil : « Elle les a suivis. »

Feren : « Suivi ? Comment ça ?! »

Ithil : « Ils ont dit qu'elle était demandée à Valinor, que Celeborn souhaitait qu'elle y soit pour parler. »

Le regard de Feren se durcit. Il était persuadé que si elle était vraiment demandée, alors ses dirigeants auraient envoyé un courrier. Et aux vues des tensions, ils auraient demandé à ce qu'elle ne vienne pas seul.

Feren : « Ils étaient combien ? »

Ithil : « Juste un petit groupe, six ? »

Feren : « Bien qu'une dizaine d'elfes se préparent, nous y allons. Je vais prévenir Anar. »

Déclara-t-il avant de se lancer vers le palais. Gimli trottina à ses talons.

Gimli : « Je vous accompagne. »

Feren : « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. »

Gimli : « Ce n'était pas une proposition. Je viens. »

C'est ainsi qu'après avoir prévenu Anar et lui demandant de prendre les rênes des lieux, ils finirent à l'écurie où des montures leurs ont été préparées et qu'ils purent s'élancer dans les pas des soldats. Et même si le fait d'être à cheval leur permit d'être particulièrement rapide, lorsqu'ils arrivèrent dans ce bois que traversait le chemin, les elfes à l'arrêt, une odeur de sang dans l'air, ils comprirent qu'ils arrivaient trop tard.

Feren bondit de sa monture et se précipita vers eux qui venaient tout juste de s'arrêter. Encore nerveux par ce qu'il venait de se passer, ils se tournèrent vers les elfes de Thranduil en tenant fermement leurs armes. Feren abaissa son regard vers un corps qui était au sol. Et son regard s'arrondit.

Feren : « Aryana... »

Il fixa immédiatement celui dont la lame était ensanglantée.

Feren : « Comment avez-vous osé ?!! »

La gouvernanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant