Chapitre 35

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Après qu'ils se soient retrouvés seuls, les deux elfes sont restés là, face à face, silencieux à chacun regarder ses pieds. C'est elle qui a brisé ce silence en premier.

Aryana : « Celeborn m'a dit que tu souhaitais me parler aussi. »

Haldir : « Je suis soulagé que tu ailles mieux. »

Aryana : « Merci. »

Un nouveau silence passa, seulement, il en profita pour relever son attention vers elle qui observait sur le côté, au loin. Ses traits effectivement plus détendu, son visage plus reposé et surtout, elle avait les yeux ouverts.

Haldir : « J'ai vraiment eu peur de te perdre de nouveau. »

Avoua-t-il d'une voix tremblante. Cette émotion, palpable, elle ne l'avait jamais ressenti chez lui. La seule émotion qu'il lui avait laissé voir était cette colère peu avant la guerre d'Eregion. Son regard cerise était posé sur lui qui malgré sa culpabilité et son embarra, ne détourna pas le visage.

Haldir : « J'ai appris pour Orëa et Celebrimbor. Ce jour-là, je n'aurais pas dû me précipiter dans mon jugement. J'aurais dû t'écouter. »

Aryana savait exactement de quel jour il parlait.

Haldir : « Je... C'est juste que de voir cette bague à ton doigt j'ai cru... »

Aryana : « Je sais. »

Il se pinça les lèvres.

Aryana : « J'ai compris ce que tu croyais, mais je ne comprenais pas pourquoi ça te touchait autant. »

Haldir : « Je ne voulais pas imaginer cela. »

Aryana : « Pourquoi ? »

Haldir : « Je... »

Lui dire qu'il ne la voulait que pour lui ? Qu'il refusait qu'un autre elfe la regarde autrement que comme une collègue ?

Haldir : « Tu ne m'avais pas vraiment parlé de lui. »

Aryana : « Quand j'essayais, tu te refermais. »

Haldir : « Je sais... Je n'aimais pas que tu te rapproches de lui. »

Aryana : « Pourquoi ? A cause de Sauron ? »

Haldir : « Non. Je ne voulais pas. »

Aryana : « Mais pourquoi ? »

Haldir : « Je ne voulais pas te partager ! »

Il sera immédiatement les dents et détourna le visage. Un nouveau silence, pesant, prit place. Aryana était troublée de ses propos. Malgré que Legolas lui ait confié que ce capitaine devant lui éprouvait des sentiments pour elle, le voir l'admettre était... déroutant.

Aryana : « J'ai appris pour tes fiançailles. Je suis désolée. »

Haldir : « Tu n'as pas à l'être. Les briser étaient la meilleure chose à faire. »

S'il mettait de côté que c'était cela qui avait poussé Nyafra à s'en prendre à elle. En même temps, certainement aurait-elle tout de même chercher à l'éliminer une bonne fois pour toute.

Aryana : « Vraiment ? »

Haldir : « Je n'éprouvais pas de tels sentiments pour elle. »

Aryana : « Alors pourquoi avoir été si proche et fiancé ? »

Haldir : « J'étais confus. »

Aryana : « Confus ? »

Haldir : « Je ne pouvais pas avoir de comportement romantique avec celle que je voulais... Et quand j'ai compris que si... »

La gouvernanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant