Chapitre 15

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« Je vous préviens, j'ai toujours l'autorisation dme battre! avait il dit. Je commence à en avoir marre de vos têtes et jvais me tirer de ce trou à rats ! ».

Les vilains étaient sous le choc, d'autres en colère. Ils commencèrent à se chamailler entre eux. Selon le magicien, c'était une mauvaise idée de nous avoir détacher. Son point de vue en engendra d'autres et ils finirent par se disputer.

Toujours énervée contre l'enragé, je m'approchai de lui et chuchotai :

- Explique moi un truc Bakugo, il t'est passé quoi par la tête?

- Hein... . Je peux te montrer ce qui m'est passé par la tête si tu veux, la figurante.

- C'était le moment ou jamais pour s'enfuir !

- Reste à ta place et me file pas d'ordre. Le vilain là-bas.

Il pointa du regard un vilain recouvert d'un voile violet intangible, similaire à de la vapeur. À la place des yeux, il avait des lueurs jaunes.

- Je l'ai affronté au SCA, il peut créer des portails n'importe où. Ce qui signifie qu'il nous aurait rattrapé. Alors ferme un peu ta gueule et écoute. Le plan c'est de le neutraliser et au passage d'en tuer deux ou trois. Ensuite on prend la porte de derrière pour s'évader. Compris p'tit génie?

La façon dont il m'avait parlé et son arrogance ne m'avaient pas plu, ça m'avait même encore plus énervée. J'avais à présent les sourcils légèrement froncés et le regardais avec colère. Il avait raison mais je ne pouvais pas l'admettre après qu'il m'ai pris de haut de cette manière. J'avais à présent le désir de le prendre de haut à mon tour, de le faire redescendre. Alors d'un ton arrogant je lui répondis :

- Observe.

Tout en gardant le regard sur lui, je tendis ma main vers le vilain en question en envoyant toute ma colère dans le prochain coup. Et, d'un ton serein, voire hautain : « répulsion ».

J'étais fière de voir les dégâts que j'avais causés, Bakugo pouvait sûrement le voir dans mon regard et je pouvais voir dans le sien, tourné vers le vilain, de la surprise. Je l'avais encastré dans le même mur que l'était le crocodile, mais avec davantage d'impact.

La réaction des autres ne se fit pas attendre. Ils arrêtèrent net leurs discussions et avaient tous les yeux écarquillés vers leur camarade inconscient. Ensuite, chacun leur tour, ils se retournèrent lentement vers moi pour me fusiller d'un regard pesant et menaçant. Sans mentir, mon cœur fit un bond, plusieurs même. Ces regards de tueurs m'avaient paralysé et l'effroi fit disparaître toutes formes d'arrogance en moi. Ils dégageaient tous une aura meurtrière, surtout celui avec une main sur le visage qui fit d'ailleurs un pas vers moi puis un autre, il les enchaînait jusqu'à accélérer.
« ça suffit maintenant les gamins. » articula t il.

Je restai immobile, figée par la pression qui m'empêchait d'agir, de me défendre ou même de respirer. Le vilain était tout près, et d'une aura ténébreuse, il érigea sa main vers mon visage et s'en approchait dangereusement. In extremis, une main se glissa sur mon dos. Bakugo avait rapidement enroulé son bras autour de mes hanches pour me porter de face. Il éclata la porte et créa des explosions vers le sol avec son autre main pour décoller du sol et s'enfuir rapidement.

Et, tandis que l'on passait la porte de sortie, un vilain érigea un mur de flammes bleues. Bakugo poussa un léger gémissement de douleur mais continua ses explosions.

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant