Chapitre 50

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- T'es à moi.

J'ai ricané après un court instant. Il alors fronça les sourcils, se détacha subitement du tête à tête et répliqua nerveusement,

- Qu'est-ce qui te fait rire ?

- Comme si tu pouvais me posséder.

- Exactement !

- Ok, je penche ma tête vers lui, tu m'appartiens aussi alors.

Avant d'atteindre ses lèvres, je ne peux m'empêcher de rire, il fait alors un mouvement de recul, pensant que je me moque encore de lui. Je tente alors une nouvelle approche mais cette fois il repousse violemment mon visage avec sa main.

- Dégage ! J'appartiens à personne !

- Katsuki, dis-je embêtée en dégageant sa main, t'étais obligé de faire ça ? Je disais ça pour rigoler c'est pas comme si on ..

s'appartenait vraiment. Minute ... ça signifierait être en couple, ça.

Non ... la seule représentation que j'ai d'un couple est celle de mes parents. Mon père est même devenu fou par amour.

Je me sens tout de suite mal à l'aise sur sa jambe qui me donne l'impression d'être assise sur un roc.

- Oy, qu'est-ce qui t'arrive ?

Je le regarde avec du recul et réponds sans pouvoir cacher mon aversion,

- Je peux pas être en couple avec toi.

L'expression du garçon change, elle passe rapidement du choc à la colère.

- Tu peux pas ..

Je commence à ruminer puis à me torturer l'esprit, mes yeux vacillent de droite à gauche.
Katsuki est mon binôme, celui que j'aime, mais il finira par souffrir, ou plutôt je finirais par souffrir, non c'est plutôt nous qui ..

- Non, je peux pas.

- Hein ... ?

- Imagine Katsuki. On est ensemble, tout se passe bien. Et subitement, je serre son pull dans ma main, et subitement plus rien.

- Qu'est-ce que .. il semble réaliser, j'me demandais où t'étais aller chercher ces conneries encore. il dépose sa tête dans sa main. Bon lève toi, t'es tellement fatiguée que tu commences à délirer.

Je me lève,

- Non vraiment, tu n'y as jamais pensé toi ?

Il se lève, me tourne le dos et prend le chemin des ascenseurs.

- Il s'est déjà passé c'qui s'est passé, achètes toi une machine à remonter le temps si t'en avais pas envie.

J'accélère le pas, le rattrape devant les ascenseurs et tire sa manche,

- Eh, on en avait tous les deux envie. Désolée je disais ça parce qu ..

- Ouais ouais, j'ai fais le lien avec tes p'tits génies de parents. Mais moi ! il se pointe du doigt et bombe le torse. Je crèverais pas avant d'être devenu le numéro un des héros.

Je le regarde et observe sa confiance, sa détermination et lâche finalement un doux sourire admiratif.

- Ouais, toi ou personne d'autre Katsuki.

Cet contact visuel est précieux, je brûle toujours autant devant ses yeux rouges.

De mon point de vue, nous nous regardions tendrement et pourtant, quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, le garçon y entra sans se retourner. Il appuie sur un bouton et appuie sur un autre plusieurs fois, toujours à répétition et avec agressivité.

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant