Chapitre 59

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Shoyo, Mirua et moi avions veillé jusqu'à tard pour préparer cette surprise à notre Ina. Il nous a fallu préparer un gâteau à l'aide de nos amis, puis le dresser de bougies et de quelques artifices. Le tout après 21 heures, l'heure à laquelle Inasa était monté afin d'être reposé pour le rattrapage du permis provisoire. Quand bien même il a lieu dans deux jours, mon ami se veut au-delà de ses limites, pas question pour lui de repartir bredouille.

- On a pas allumé les bougies ! Les secondes B nous avaient pris les allumettes.

Mirua nous le fait remarquer alors que nous sommes déjà dans l'ascenseur.

- On va demander à Shoto, il est au même étage. proposa Shoyo.

J'eu une meilleure idée,

- On peut plutôt demander à Bakugo ? Il a pas participé au gâteau donc s'il allume les bougies, ça sera déjà ça.

Dans un premier temps, Shoyo paraît dubitatif, il fronce légèrement le visage. Il a l'air de penser que Bakugo va enflammer le gâteau au lieu des bougies. Finalement il acquiesce,

- Ok allons-y, ça ne coûte rien de demander.

- Mirua s'apprêtait à changer l'étage de l'ascenseur. Pourquoi pas ... la chambre de Bakugo est à quel étage ?

Elle n'avait pas finit sa phrase que je lui avais répondu,

- Quatrième.

Mes deux amis jetèrent leurs yeux vers moi sans dire un mot et ce laps de silence fut si lourd qu'il a transformé les secondes en coups chargés de gêne. Mon regard vacillait sur l'un, sur l'autre et j'ai finalement pouffé de rire,

- Aller appuie sur le quatrième Mirua.

- À vos ordres.

Elle appuya finalement sur l'un des boutons, l'ascenseur monta. Il devait être aux alentours de 23h55, pas moins de cinq minutes avant le 26 décembre. Finalement, nous marchions à pas de loup jusqu'à la porte de Bakugo.

- Tu t'en charges (t/p)? fit Shoyo. Donne le gâteau.

Il me le prit des mains comme s'il me prenait une responsabilité pour l'échanger contre une autre.

- Ok je toque.

Je fais claquer le bout de mes phalanges contre la porte,

- Katsuki.

J'attends un instant puis de la lumière sous le talon de la porte nous indique qu'il vient à moi. On a même pu entendre ses bruits de pas avant qu'il n'entrouvre la porte. Il passe un oeil dans l'ouverture et je peux apercevoir la moitié de son visage fatigué. Il ne m'attendait pas, ses sourcils froncés ne trompent pas, pourtant il m'accepte dans sa tanière et ouvre plus largement la porte. Bakugo me regarde alors de haut. Dans cette position, il me laisse découvrir son débardeur noir marquant ses muscles, qu'il expose en pliant son bras contre ce mur près de la porte. D'ailleurs, ses yeux rouges sont cachés sous quelques mèches de ses cheveux décoiffés.

Mes amis étaient en retrait alors Bakugo ne pouvait pas les voir, mais je sentais leur regard m'urger à expliquer la situation. C'était plus facile à dire qu'à faire.

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant