Chapitre 49

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- (t/p).

Je sentais son regard sur moi depuis un court moment, sans vraiment y porter attention.

- Mh ?

Sans prévenir, il plia son bras, glissa sa main derrière ma tête et la ramena légèrement vers lui. Je tournai alors un regard attentif vers lui, il semblait sérieux.

- Y'a un truc qui me dérange depuis un moment déjà. Je sais toujours pas pourquoi t'étais dans les bras de ton pote, avant-hier et dans le noir.

Shoyo m'avait avoué ses sentiments ce soir là, mais ils se sont avérés être à sens unique. À vrai dire, les miens sont déjà accaparés par une autre personne.

Je réponds,

- C'est ça qui te dérange ? C'est vrai que t'es arrivé au pire moment, dis-je en ricanant.

Je repris plus sérieusement après avoir affronté son regard inexpressif.

- Il m'a retenue pour me parler après qu'on soit sorti chez les Terminales. Je lui plais.

Il fronce les sourcils. Je continue sans faire de suspense,

- Je lui ai dit que je partageais pas ses sentiments. je le quitte des yeux et me replace correctement. Donc ce que t'as vu, ça signifiait pas grand chose. Tu peux remettre ton bras derrière ma tête Katsuki ?

- Tu m'as pris pour un coussin !

- Tu m'as bien prise pour ton larbin. je souris.

- Tsh.

Ce qui m'a fait sourire, juste après, c'est quand il a remonté son bras jusqu'à l'arrière de ma tête. J'ai dissimulé ma joie, si je m'en vente, il se braquera sans doute.

- Contente ?

- T'es le meilleur coussin du monde Katsuki.

- il me lâche un sourire moqueur. Faut bien que mon larbin se détende.

- Mais tu dis souvent que Midoriya est aussi ton larbin.

- Ouais, j'en ai deux pour moi, ah ! clama t il fièrement.

- Tu passes autant de temps avec tes larbins d'habitude ?

Je le regarde, le taquina d'un sourire, et du bout des doigts, j'érige ma main vers son bras étendu derrière moi. Je la fais glisser de son avant-bras jusqu'à sa main.

Naturellement, il enferme mon poing dans sa paume et réplique d'un air confiant,

- Non, t'as bien raison p'tit génie. T'es un larbin un peu spécial toi, tu me plais bien.

Je fais mine de réfléchir et garde une certaine contenance alors qu'il m'a fait palpiter, frissonner en quelques parties de mon corps.

- Ça sonne pas trop mal.

Il s'en ai suivi un court échange de regards complices. Je le regardais, non sans arrière-pensées. D'ailleurs mes yeux les trahissaient en tombant parfois sur ses lèvres. Toutefois si mon regard reflétait mon envie, il en était de même pour celui du blond sans jamais qu'il ne perde son attitude confiante.

Finalement, j'ai détourné le regard avec un nouveau sourire, j'étais gênée ... ou plutôt flattée.

Sans y réfléchir à deux fois, j'ai glissé ma main sur son genoux et l'ai remonté jusqu'au haut de sa cuisse. Ensuite j'ai réfléchis et j'ai levé les yeux vers Bakugo. Il regarde ma main agrippée à sa jambe et remonte le regard vers moi, me fixe un peu plus longtemps et fronce les sourcils,

Je ferai de ses rêves une réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant