Je ferai de ses rêves une réalité

Chapitre 56

- QUATRE-VINGT-DIX-HUIT, QUATRE-VINGT-DIX-NEUF !

Et de mes dernières ressources, de mes dernières forces,

- JE FERAIS DE VOS RÊVES, À TOUS, UNE RÉALITÉ.

- CENT !

Ce matin là, le matin du 20 décembre, les stagiaires qui ont pris part au sauvetage d'Eri purent retournés à la pension. Tous, sauf Mirio, qui devait resté en observation, et moi. Avec mes grands parents, nous nous sommes réunis autour des cendres de mon dernier parent, la seule issue à la tristesse était de ravaler nos larmes et d'aller de l'avant. Et dans mon cas, j'avancerai d'un pas ferme et impactant, m'alignant au rang des plus grands noms de héros pour faire face à celui des vilains et les vaincre en transcendant nos limites. Alors là, même le plus petit d'entre nous pourra rêver sans crainte.

Ainsi donc, deux jours se sont écoulés depuis l'affrontement. Penser à mon entourage, à tous mes amis, à Katsuki me fait positiver, j'ai hâte de les retrouver. Et puis, je me dis que les morts seront vengés si de tels accidents ne se reproduisent plus, c'est à nous d'y remédier.

D'ailleurs, j'avais pu avoir Katsuki au téléphone quand j'étais chez moi avec mes grands-parents.
Une autre fois, après sa journée au lycée, Katsuki et moi avions allumés nos caméras pour se parler :

« - FERMEZ LÀ, J'ARRIVE PAS À L'ENTENDRE.

- Eh t'es sur haut-parleur, il y a mes ..

- OY MINETTE, JE VAIS TE BUTER SI T'ARRÊTES PAS TOUT DE SUITE DE BROUTER !

- mais pourquoi c'est toujours moi qui prend ? pesta Mineta au dessus des discussions des autres. j'ai pas le droit de parler, pas le droit de manger, ni de respirer à entendre Bakugo.

- Bonne idée, essaye d'arrêter de respirer minus.

- Katsuki ! je l'interpellai.

- Ouais ouais je suis pas sourd ! Qu'est-ce t'as ?

- je soupirai. Tu es sur haut-parleur, vas-y dis leur bonjour.

J'ai tourné mon téléphone vers mes grands-parents, qui tiraient déjà une tronche de déterrés après avoir entendu Bakugo parler.

- Vous êtes qui vous. il fronça les sourcils.

Inasa prit le téléphone de Bakugo, et intégra la discussion. Shoyo était à côté de lui.

- Ça va Obaa ? Il fait pas exprès d'être comme ça, en vrai il est ..

- CRÈVE !

Catastrophique, l'appel vidéo était catastrophique. Je plonge ma tête dans ma main, désespérée. Bakugo avait mis l'appel en attente mais j'imaginais parfaitement ce qu'il pouvait bien se passer là-bas.

- Quel garçon mal poli. commenta grand-père. Il ne sera jamais mon gendre, le garçon à côté d'Inasa était souriant et charmant lui.

Je n'ai trouvé aucun argument pour le contredire, alors il continua,

- Tant qu'on y est, l'autre là, Bakugo ne deviendra pas un héros. C'est tout bonnement..